La pipe d'admission: score final

En désespoir de cause je me décide à appeler Espace Murit (chez qui j’ai eu une seule et mauvaise expérience) : ils sont connu et ont donc beaucoup de moto et ont donc certainement pas mal d’expérience.

Je passe ce matin, je lui fait écouter le peuf et le clic. Il retourne dans son atelier, prend une bombe de nettoyant à frein et une lampe de poche. Il éclaire le cœur des hommes de Rebecca (qu’il a entre temps allumé), balance un coup de bombe et d’un coup le régime moteur augmente

Allons bon…

Comme avait suggéré Geof  je suppose que le nettoyant à frein est inflammable et que donc dès qu’il tombe sur un trou de la pipe se fait aspirer et monte le régime. En fait c’est juste que le produit bouche les trou, et du coup le moteur tourne plus rond.

Il fait le tour de la moto, et fait la même chose sur l’autre pipe: même résultat.

Le verdict tombe: les pipes d’admission sont poreuses.

Trajectoire: 1

Brooklands: 0 (n’avait rien vu)

Motostop306 (le garage Honda pas loin de mon taf): 0  (avait suggéré un truc aux soupapes)

Murit: 1

Je lui fait écouter les cliquetis, il me dit que c’est le tendeur de chaîne de distribution.

Comment un tendeur peut faire ça? Hé bien c’est assez simple: le tendeur de chaîne de distribution primaire est une sorte de patin poussé par un ressort sur la-dite chaîne de distribution. Avant ça se faisait à la main. Le mécano me dit que chez Suz’ c’est pas ce qu’ils ont fait de mieux, et que ça arrive que ça faiblisse. Du coup quand un point dur de la chaîne passe sur le tendeur, ça le pousse, et quand c’est un point mou, c’est le tendeur qui pousse, d’où… le cliquetis 🙂

Il m’a dit que ce n’était pas très grave pour l’instant, mais que ça arrivait sur les SV.

Trajectoire: 1

Brooklands: 0

Motostop306: 1

Murit: 2

Au final: Brooklands=tanche.

Oui Joe, t’avais raison 🙂

Ah, et du coup j’ai demandé un devis: un tendeur c’est 70€, une pipe c’est 39 ou 42€ (oui, elles ne sont pas identiques)

Sans la main d’œuvre ça fait … 226€.

Les réparations attendront 🙂

Suz' ça pue

Ou la suite de la pipe d’admission…

Résumé des épisodes précédents: ma moto fait peuf-peuf, et personne ne sait pourquoi. La dernière hypothèse est que c’est un truc dans le pot.

En plus de faire peuf-peuf, je me suis aperçu qu’elle faisait clic-clic, en rythme avec le moulin. Alors vous allez me dire « c’est le jeu aux soupapes ». Mais ce dernier a censément été fait par Brooklands…

Censément…

Rien de bien grave, en somme, mais c’est chiant, à la longue. Rajouté au peuf-peuf, ça me fait dire que d’une Suz c’est pas solide, et de deux que plus jamais j’achète une moto bleue ciel.

Et un matin, elle innove: au moment de débrayer, ça fait un gros ‘crouic’, comme sur une voiture quand on loupe une vitesse. Ça le fait une deuxième fois, plus jamais au cours du trajet. Par contre ça le fait quasi à chaque fois que la moto est restée arrêtée (et au froid?) pendant quelques heures.

Allez donc montrer ça à un mécano…

Je commence à prendre le bleu ciel en grippe.

Et puis lors d’un trajet sous la pluie, autres surprises: dérapage en virage (alors que les pneus n’ont pas l’air usés), et trous dans l’accélération.

Rrrraaaaa!!! Putain de Suz’ de merde!

Hichem m’avait dit qu’il allait peut-être falloir changer les pneus parce que ça fait longtemps qu’ils sont montés et sont donc sans doute un peu secs… Bah tu parles, tiens… A l’entrée de l’hiver, en plus, je me sens pas du tout obligé de les changer.

Je trouve un Dafy à Chambourcy (pas loin de là où je travaillais à ce moment) qui me monte une paire de BT021 pour 276€ (acceptable, non?) Et il me signale que le kit chaîne a un point dur.

Je lui parle du peuf-peuf et du clic-clic, il me dit ‘richesse’ et ‘jeu aux soupapes’.

Bon, alors…

‘Richesse’: effectivement elle sent un peu l’essence, la Rebecca. Se pourrait-il qu’un mélange trop riche fasse peuf-peufer la belle et lui fasse des trous dans le c… la carburation par temps humide, sachant que je ne consomme que 5.5 litres au 100km? Ma foi…

‘Jeu aux soupapes’: oui alors il a été fait, hein. Soit je déteste Suz’ pour faire des motos qui se dérèglent tout le temps, soit je déteste Brooklands pour me dérégler les choses réglées. Je pense que je vais opter pour les deux…

Je lui demande donc du coup si c’est dur à régler, la richesse, sur cette bécane. Il jette un œil et répond que oui: faut tout démonter.

Putain de Suz’ de merde.

Il me change les chaussures de Rebecca, et au moment de repartir j’entends ‘clac’ mat à l’arrière, genre un truc qui se remet contre un autre. Or, à l’arrière il n’y pas pas grand chose: la chaîne, la chaîne, et puis… la chaîne, je crois.

Je roule quelques jours afin d’affiner le diagnostic: elle crouic toujours au petit matin, elle peuf-peuf à la décélération, elle clic-clic constamment et elle claque quand j’accélère doucement en première.

J’aime pas Suz’.

Je vais revoir le gars chez Dafy (toujours d’une grande gentillesse, par ailleurs) pour lui expliquer. Il regarde et constate comme moi qu’il n’y a à l’arrière que la chaîne qui puisse faire un bruit dans ce genre. D’un autre côté le bruit n’est pas un bruit de chaîne qui tape sur quoi que ce soit. Il m’assure que c’est la chaîne (point dur, faible vitesse, clac, toussa…) Moi je doute.

Il monte la moto sur le monte-bidule, trifouille la chaîne et me dit « ah… peut-être pas ». Et il me montre: il prend le plateau de chaîne, à l’arrière et le tourne d’avant en arrière. Ça tourne un tout petit peu: « Ça, c’est l’amortisseur de couple. C’est un peu gênant mais c’est pas bien grave, j’ai vu pire. »

Il prend le plateau et le fait pivoter sur son axe (pas AUTOUR, mais SUR, vous voyez?) : « Ça, c’est plus embêtant: c’est le roulement de porte couronne qu’est naze ».

Allons bon… Il me redit qu’il serait bon de changer la chaîne. Oui, Hichem me l’avait dit, aussi…

Je prends rendez-vous pour dans quelques jours pour qu’il me change de kit chaîne et de roulement.

Le rendez-vous était lundi (hier). Il me change la chaîne, démonte la roue, sort le support du plateau arrière et trifouille le roulement. Il commence à avoir l’air dubitatif. Il me montre: le roulement tourne comme il faut, à peine s’il accroche un chouille, mais rien de rédhibitoire. Il repose le support sur la roue et me remontre la même chose que la dernière fois: le plateau qui bouge. Il me dit que c’est peut-être l’amortisseur de couple qui est un peu usé, mais pas le roulement. Il renonce à changer le roulement, mais … me fait une bidouille sur l’amortisseur de couple: il met des bouts de chambre à air entre lesdits amortisseurs et le support du plateau (ceux qui ont déjà vu des amortisseurs de couple imaginent, je pense, pour les autres, hé bien tant pis 🙂 )

Il remonte le tout, moi j’ai mal au cul (une visite chez Brooklands, un changement de gommards, et un changement de kit chaîne en un mois, ça commence à me gaver, les motos bleus; et c’est pas fini…).

Je lui demande, juste comme ça, comment voir le niveau du liquide de refroidissement, il me montre un truc sous le réservoir. Je lui dit « et bien sûr pour ajuster le niveau… » il continue « …faut soulever le réservoir! »

Putain de Suz’ de merde.

Je repars, et la bonne nouvelle c’est qu’elle ne clac plus 🙂

Reste à régler le crouic, le peuf et le clic.

Je vais, je pense, tester soit le mécano Honda pas loin de mon taf, soit carrément Espace Murit (je suis un fou, moi…)

Des idées sur le pourquoi du crouic, du clic et du peuf?

EDIT: le gars de chez Honda pas loin de mon taf me dit que le peuf pourrait être du à un ‘bridage des soupapes’, et le clic à la chaîne de transmission…

Bienvenu chez Suzuki

Ou « putain de Parking »…

Avant hier je sors du taf. Je met le contact sur ma moto.

Rien. Pas de lumières, nada.

Je suppose que j’avais laissé le contact en position Parking, cette position qui permet de bloquer la direction tout en laissant le phare arrière allumé. Utilisé dans les cas où t’es en panne de nuit en plein milieu de la forêt par une nuit sans lune, et du coup rarement en ville.

Je me dis, benoîtement, que je vais pousser la moto et qu’elle va repartir. Que nenni, cette sal… ne démarre pas. Un collègue vient me prêter main forte, sans plus de résultat.

On décide donc d’utiliser la batterie de sa voiture. Il nous faut donc des câbles et … une clé Alen! Hé oui, chez Suz’ il faut une clé Alen pour enlever le siège pilote et accéder à la batterie!

Je vais au poste de garde pour choper des câbles de batteries (ils en ont, vu le nombre de fois ou des gens se sont retrouvés en rade sur le parking pour cause de phares allumés…) et je vais choper un jeu de clé Alen dans une boîte d’outils qui nous sert à monter les baies de machine.

Je démonte donc les caches, et que vois-je en dessous? Encore des vis Alen, cette fois de taille différente, qui permettent d’enlever le siège!

Putain de bordel de … Je chope un jeu de clé aux Moyens Généraux, je vire cette saleté de selle en maudissant Suz’ d’oser faire des moto si peu accessible (non mais fait pas déconner: t’es en rade de batterie et il faut deux clé Alen pour y accéder? C’est n’importe quoi…)

Well, je branche le câble noir entre les pôles négatif de ma batterie et celle de mon collègue, puis une voiture se gare et en sort un mec du poste de sécurité, celui qui doit faire la garde de nuit. Il nous regarde et dis: « je vous déconseille de faire ça, vous allez flinguer la batterie! »

Pour cause d’ampérage différent: si celui de la batterie de la voiture est plus fort que ce que peut supporter la batterie de la moto, pof je perds une batterie. Le gars m’assure que ça lui est arrivé, précisément avec une SV.

Bon, j’appelle donc Jo, qui habite pas loin, et qui lui aussi a une Suz’, bleue qui plus est 🙂

Il se pointe donc 10 minutes plus tard, on branche le plus de sa batterie sur le plus de la mienne, on relie les carcasse de nos moto (puisque normalement les carcasses sont reliés au pôle moins de la batterie).

Et c’est fantastique, mon tableau de bord s’éclaire. Il démarre sa moto, fait tourner le moto, je démarre la mienne et un ‘clic’ se fait entendre vers l’arrière, le genre de clic qui dit qu’il y a quelque chose qui a claqué, et puis plus rien: tableau de bord noir.

Hé merde, tiens… J’ai dû griller quelque chose, et vas-y pour trouver ce qui a grillé dans un circuit électrique de moto.

On retourne donc tous les fusible de la boîte à fusible, aucun n’est grillé.

On réessaie, en branchant le moins au moins (hein, des fois que) et sans démarrer la moto de Jo (des fois que ça ai fait une surtension). Et là hop ça démarre!!

On débranche les câbles de batterie, et là le tableau de bord s’éteint quasi complètement: les loupiotes perdent la moitié de leur luminosité, le compte tour ne bouge plus…

A priori l’alternateur n’a pas assez de patate pour à la fois alimenter le tableau et recharger la batterie… J’attends pas mal de minutes histoire que la batterie se recharge, je vais faire un petit tour, Jo la prend pour aller faire un tour aussi.

Sauf que lui, au retour, éteint le moteur.

AAAAAARGggggg!!!  La batterie même pas complètement chargée!

Il m’assure que maintenant qu’elle est un peu chargée, ça va démarrer en la poussant.

Ce qui est exacte, heureusement 🙂

Moralité:

  • veiller à ne pas laisser le néman en position ‘parking’
  • un SV qui a la batterie vide est impossible à démarrer en poussant!
  • je sens que je vais galérer à chaque fois que je vais vouloir démonter un truc, sur cette moto…

La nouvelle

Sans bécane depuis le 8 juin et après tractations avec Hichem, je lui ai racheté sa moto, une Suzuki SV 650 S de 1999, bleu ciel, 30000km.

Au chapitres des détails techniques:

  • 645cm³, bicylindre en V à 90°,
  • 70 chevaux pour 189kg tous pleins faits,
  • 210 km/h en pointe

Ouala, vous ça vous dit rien mais je vous fait la traduction: moins y a de cylindre, plus ça a de couple. Les voitures en ont 4 (la plupart). Les motos en ont 1, 2, 3, 4 ou 6.

4 c’est courant (et c’est une montée en puissance linéaire, chiante), 6 c’est rare (et c’est sur les Goldwing), 3 aussi (c’est sur les Triumph et c’est parait-il, un bon compromis entre 4 et 2), 1 moins (c’est spécial pour les trails, et souvent sur des KTM) et 2, ma foi… c’est pour ceux qui connaissent 🙂 (et Ducati s’en est fait une spécialité)

Donc, 2 cylindres d’environ 325cm³ chacun ça a un … euh … putain de couple 🙂 (ok ok moins qu’un 900 Monstro…). 70 chevaux, c’est 20 de plus que mes précédentes moto, et 190kg c’est relativement léger. En gros: on tourne la poignée et on s’accroche à son caleçon parce que ça part fort.

Et ça… j’adoooooooooooooOOOOOOOre 🙂 Je le sentais pas trop sur le GPZ et le CB mais là, bordel de m…. que c’est bon! Ça accélère fort sur toute la plage de régime! Je me fait régulièrement quelques petits plaisirs (oui, en ville, oui…) et rhalala que c’est jouissif… En plus ça freine bien, c’est maniable, c’est un vrai bonheur…

Une moto qui donne envie de faire des conneries, ça 🙂

Ah oui, aussi: les lettres de ma plaque sont RBF. Comme le veut la tradition, il faut que je trouve un prénom (de fille, tant qu’à faire) qui contienne ces lettres. Une idée?

Meizu is back!

Hé oui hé oui, réjouissez-vous, hauts les choeurs, mon Meizu et reviendu des limbes…

Alors, pour la petite histoire (note pour plus tard: je sais raconter des histoires, mais mal ce que je pense. Allez comprendre…)

Pour la petite histoire, donc: me suis couché à 4h du mat’ vendredi (regardé la fin de GA3). Ça faisait plus d’une semaine que mon Meizu était dans les choupignoufs (10 jours, exactement). Ma flemme habituelle conjuguée au vague espoir (suscité par des forums) qu’il revive de lui-même, mâtiné de mon expérience qui me dit que dans la vie faut parfois pas être trop pressé et attendre la bonne occasion ont fait que j’ai « patienté » une bonne grosse semaine avant d’essayer de me sortir les doigts du coin-coin et envoyer mon Meizu en réparation.

Je m’étais dit que j’allais faire ça ce week-end, et samedi je me suis dit ok go c’est parti je vais voir s’il faut que je le renvoie à pixmania ou directement à dane-elec (l’importateur). La rumeur dit que pixmania = caca en ce qui concerne le SAV, je penchais donc pour dane-elec.

En petit déjeunant je me suis pris un flash dans la tronche. Vous savez, un flash de souvenir, une image qui vous reviens, ça dure un pouyeme de seconde et ça repart. Parfois vous n’en saisissez que les impressions, parfois vous voyez clairement (et brièvement) l’image. Bref, me revenais une image d’un de mes rêves de cette nuit: mon Meizu refonctionnait.

Arfeu… Allons bon… Oué ok ça va… je vais essayer de le rebrancher juste histoire de. Et puis ça coûte rien…

Alors donc, je branche, j’allume. Walou, le néant absolu, la brique habituelle. Je crois percevoir du coin de l’oeil un flash blanc (synonyme de ‘ça marche’ chez Meizu) mais bah, encore mon cerveau qui fait le mariole.

Je fais la procédure ‘de-la-dernière-chance’ afin de dé-briquer mon Meizu.

Le rien le plus total.

Je débranche ma brique noir, m’apprête à surfer et que vois-je dans le coin de mon champs de vision? ‘Loading…’

Comment ça ‘Loading…’ ???

Comment ça il marche?

Il s’allume vaillamment et  s’éteint aussitôt. Je soupçonne des batteries à plat, je le branche donc sur l’USB.

‘Charging’ 🙂

Moralité: Quand le Meizu est briqué, il faut attendre que la batterie se décharge complètement!

Bad Day

Me suis réveillé relativement tôt en ayant rêvé d’une fille inaccessible.

En soi c’est pas malheureux, c’est juste que c’est frustrant.

Je décide d’aller au taf en vélo. Ce qui sous-entend de partir une demi-heure plus tôt, et se préparer psychologiquement à affronter la pollution. Comme je m’étais réveillé relativement tôt ça allait aller, et j’allais peut-être même pouvoir passer par la coulée verte (ce qui allait m’éviter une partie de la pollution mais au prix d’un temps de trajet un quart plus long)

Mais une grosse journée m’attends, exit donc la coulée verte. Mais je sais pas ce qu’avaient les ouatures ce matin mais on aurait dit qu’elles étaient toutes mal réglées: ptain mais c’est pas une poubelle, mes poumons!

Je mets mon masque à gaz. Je respire moins bien, mais de l’air un peu nettoyé. Un peu, parce que ce genre de masque enlève les particules mais pas les gaz (d’échappement. Qui puent)

J’arrive à la côte de Chatillon. ZE côte qui tue. C’est pas la côte des gardes, mais c’est relou quand même. Et comme à mon habitude je monte sur le trottoir pour être plus loin de la route (et des gaz d’échappement). Là en face de moi, une piétonne. fraîchement descendue du bus (certains auront reconnu le lieu: en face de chez Joe). Elle marche au milieu du trottoir. Aura-t-elle la gentillesse de se pousser pour laisser passer le gentil cycliste que je suis et qui roule pas si vite sur un trottoir somme toute assez large pour nous deux?

Mon cul, oui! Cette connasse se drape dans un air dédaigneux et ne se pousse pas d’un poil! Poufiasse! Je passe sur ma droite, entre elle et le mur en espérant que ça passe. Et ça passe… tout juste: je me prends dans le lierre en voulant éviter d’écharper cette conne, perd l’équilibre et fini la roue entre le trottoir et le bus. « Quelle conne! » Grommelé-je. J’ais envie de lui hurler: « vous croyez que ça m’amuse de pédaler en pleine côte avec ces gaz d’échappement?? »

Mais je ne dis rien et continue ma route.

Arrivé au taf, je sens poindre le mal de crâne: pas étonnant avec cette pollution… Je rentre dans le hall et je vois ce que je vois tous les matins: des gens en costards qui n’ont pas l’air de comprendre que la vraie vie (ma vraie vie?) n’est pas au taf, n’est pas en costard, mais dehors, avec des vrais gens, à discuter de choses plus importantes qu’un plan de charge ou de staffing. Je vois des murs gris et des formes carrés. Je vois un univers qui n’en a rien à foutre de ceux qui l’habitent. Et tous les matins je joue le jeu, ce jeu.

Pfouarf, je me dégouttais mais ce que j’appréhendais encore plus était l’odeur du couloir que j’allais traverser: odeur de café et de moquette, typique de bureaux.

Ça n’a pas loupé… Et j’ai soudain l’envie de petits fleurs, d’arbres, de sois-bois, de vacances, de montagnes, de partir loin et longtemps. Mais non: je marche dans ce couloir de merde, en direction de mon bunker qui va sentir le chacal toute la journée, avec vue sur l’autoroute, les cheminées de clim’ et les lignes haute-tension…

Bizarrement la journée s’est plutôt bien passée, sauf à la fin: mon Meizu décide de me faire la gueule et de se transformer en brique: impossible de le redémarrer, hard reset impossible, flashage du bootstrap inefficace. Paraît qu’en laissant passer quelques heures, voir quelques jours, ça peut remarcher.

Let’s see…

Salade, suite et fin

Suite et fin de cette histoire.

Comme prévu, la moto est économiquement irréparable, et l’assurance m’en donne 1200€

Dans ces cas-là, une question se pose: la laisser reprendre par l’assurance ou pas?

La réflexion est la même que pour mon GPZ: accidentée comme elle est, j’aurai du mal à la revendre à un tel prix.

Exit le Criquet, du coup… Reste qu’à me trouver une autre moto à encastrer dans une voiture 🙂

Nouvelles arrivantes

Lors d’une mission top secrète samedi, je suis passé à Brico. Il se trouvait que j’étais motorisé d’un véhicule à quatre roues, avec chauffeur.

Passant devant des trucs que je me disait que je devais acheter depuis un certains temps, j’ai réfléchi très vite:

  • C’est pas cher
  • Ca fait longtemps que je voulais le faire
  • C’est l’occasion de le faire puisque je suis motorisé-4-roues

L’occasion faisant le larron, je me suis jeté dessus et en ai pris 2.

Un peu plus tard dans l’après-midi, et décidément le destin était de mon côté, je croise sur msn une amie éclairée sur la chose et lui demande des conseils, qu’elle me prodigue volontiers.

En allant chercher mon costard à la blanchisserie, et fort de conseils donnés par une connaisseuse, j’en profite pour aller choper ce qu’il manque pour parfaire mon projet.

Enflammé autant par la vendeuse que par mon courage tout naissant d’enfin faire ce que je voulais faire (et qu’on me conseillait de faire) j’en prends pour 10L et environ 60€. Je n’ai pas trop fait gaffe aux couleurs, mais vous allez voir que je me suis presque pas trop mal démerdé. Je demande quelques conseils à la vendeuse, qu’elle me prodigue tout aussi volontiers et que j’écoute avec d’autant moins d’attention que je suis perdu dans ses yeux et son sourire.

Arrivé chez moi, il me restait une heure et demi avant que le plan ultra secret se mette en place et que je doive décoller pour le Laser Game. Je retrousse les manches, enlève la montre, et mets la main à la pâte.

Une heure et demi était bien plus qu’il n’en fallait pour accomplir mon projet. J’ai essayé de faire ça propre et bien, voir de manière harmonieuse.

Voici donc ce que ça donne:

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