Meizu is back!

Hé oui hé oui, réjouissez-vous, hauts les choeurs, mon Meizu et reviendu des limbes…

Alors, pour la petite histoire (note pour plus tard: je sais raconter des histoires, mais mal ce que je pense. Allez comprendre…)

Pour la petite histoire, donc: me suis couché à 4h du mat’ vendredi (regardé la fin de GA3). Ça faisait plus d’une semaine que mon Meizu était dans les choupignoufs (10 jours, exactement). Ma flemme habituelle conjuguée au vague espoir (suscité par des forums) qu’il revive de lui-même, mâtiné de mon expérience qui me dit que dans la vie faut parfois pas être trop pressé et attendre la bonne occasion ont fait que j’ai « patienté » une bonne grosse semaine avant d’essayer de me sortir les doigts du coin-coin et envoyer mon Meizu en réparation.

Je m’étais dit que j’allais faire ça ce week-end, et samedi je me suis dit ok go c’est parti je vais voir s’il faut que je le renvoie à pixmania ou directement à dane-elec (l’importateur). La rumeur dit que pixmania = caca en ce qui concerne le SAV, je penchais donc pour dane-elec.

En petit déjeunant je me suis pris un flash dans la tronche. Vous savez, un flash de souvenir, une image qui vous reviens, ça dure un pouyeme de seconde et ça repart. Parfois vous n’en saisissez que les impressions, parfois vous voyez clairement (et brièvement) l’image. Bref, me revenais une image d’un de mes rêves de cette nuit: mon Meizu refonctionnait.

Arfeu… Allons bon… Oué ok ça va… je vais essayer de le rebrancher juste histoire de. Et puis ça coûte rien…

Alors donc, je branche, j’allume. Walou, le néant absolu, la brique habituelle. Je crois percevoir du coin de l’oeil un flash blanc (synonyme de ‘ça marche’ chez Meizu) mais bah, encore mon cerveau qui fait le mariole.

Je fais la procédure ‘de-la-dernière-chance’ afin de dé-briquer mon Meizu.

Le rien le plus total.

Je débranche ma brique noir, m’apprête à surfer et que vois-je dans le coin de mon champs de vision? ‘Loading…’

Comment ça ‘Loading…’ ???

Comment ça il marche?

Il s’allume vaillamment et  s’éteint aussitôt. Je soupçonne des batteries à plat, je le branche donc sur l’USB.

‘Charging’ 🙂

Moralité: Quand le Meizu est briqué, il faut attendre que la batterie se décharge complètement!

Les petits vélos

Je vais pas vous parler du pourquoi du comment utiliser les petits vélos parisiens, d’autres l’ont fait. Mais plutôt de mon expérience à moi.

Well, ciné dimanche soir, je me suis dit que ça serait une bonne idée d’y aller en petit vélo gris. Rendez-vous pris à la borne pas loin de chez moi (moins de 5 minutes à pied)

Je découvre comment m’inscrire pour une journée, et j’enfourche ma souris (rapport à la couleur: gris dit « souris ») direction le ciné.

J’avais repéré sur le net une borne à vélo proche du ciné et je m’y suis donc dirigé. Une fois là-bas, je fus accueilli par une femme qui m’a dit que la station était en train de se réinitialiser, et elle me montre les voyant des vélos: ils sont tous rouges.

Je sais pas dans votre monde à vous, mais dans mon monde à moi un ordi qui se réinitialise ne prend pas un temps tel qu’il faille mettre des GENS pour dire que ça réinitialise et diriger les bycicloteurs vers d’autres bornes à vélo.

Un peu frais, le premier contact avec les souris…

Je me dirige donc vers une autre borne pas loin, indiquée par la femme (« en espérant qu’il y ait encore de la place, vu le nombre de personnes que j’y envoie! ») Je me dit que ça risque de poser des soucis, ça, le manque de place aux stations. Comme dit Eolas, faut espérer qu’il y ait plus de places que de souris, sans ça il risque d’y avoir des soucis. Une brève observation des stations vous donne la réponse: il y a autant de vélos que de places.

Comme Paris n’est pas la 1ere ville équipée, je me dit qu’ils doivent avoir de l’expérience et des tas de stats qui font qu’ils savent que normalement ça roule. Normalement…

Bref, je pose ma souris et vais au ciné.

Au retour, moins de soucis: la station avait rebootée, et il y avait de la place à celle pas loin de chez moi.

Le lendemain matin, rebelote: je tente le trajet en souris pour aller à la gare. Je consulte sur le net le nombre de vélos dispo et la station la plus proche de ma gare. Ça devrait pas poser de soucis. Et ça n’en pose effectivement pas: souris dispo, place dispo.

Hier soir, buvage de bières, tentative de rentrage en souris…

Je vais à la station proche du pub, il se trouve que c’est la station qui se réinitialisait l’autre soir… qui pour le coup n’a aucun vélo dispo: tous rouge!

Je vais à une autre, qui se trouve avoir tous les vélos rouge, sauf un, que je prends. Mais il a le guidon un peu zigouillé… je me demande qui décrète qu’un vélo et HS et le met en rouge…

Je vais jusqu’à chez moi, met le vélo à la borne, et là pof! la lumière reste rouge! HS, la souris!

Ce matin je retente l’expérience: tous les vélos de ma station sont rouges…

Bilan: super moyen bof… Entre les stations qui rebootent et les vélos qui passent au rouge, ça fait un bon taux d’indisponibilité.

C’est dommage parce que c’est une rudement bonne idée et ça rend de fiers services… quand ça marche!

    Bad Day

    Me suis réveillé relativement tôt en ayant rêvé d’une fille inaccessible.

    En soi c’est pas malheureux, c’est juste que c’est frustrant.

    Je décide d’aller au taf en vélo. Ce qui sous-entend de partir une demi-heure plus tôt, et se préparer psychologiquement à affronter la pollution. Comme je m’étais réveillé relativement tôt ça allait aller, et j’allais peut-être même pouvoir passer par la coulée verte (ce qui allait m’éviter une partie de la pollution mais au prix d’un temps de trajet un quart plus long)

    Mais une grosse journée m’attends, exit donc la coulée verte. Mais je sais pas ce qu’avaient les ouatures ce matin mais on aurait dit qu’elles étaient toutes mal réglées: ptain mais c’est pas une poubelle, mes poumons!

    Je mets mon masque à gaz. Je respire moins bien, mais de l’air un peu nettoyé. Un peu, parce que ce genre de masque enlève les particules mais pas les gaz (d’échappement. Qui puent)

    J’arrive à la côte de Chatillon. ZE côte qui tue. C’est pas la côte des gardes, mais c’est relou quand même. Et comme à mon habitude je monte sur le trottoir pour être plus loin de la route (et des gaz d’échappement). Là en face de moi, une piétonne. fraîchement descendue du bus (certains auront reconnu le lieu: en face de chez Joe). Elle marche au milieu du trottoir. Aura-t-elle la gentillesse de se pousser pour laisser passer le gentil cycliste que je suis et qui roule pas si vite sur un trottoir somme toute assez large pour nous deux?

    Mon cul, oui! Cette connasse se drape dans un air dédaigneux et ne se pousse pas d’un poil! Poufiasse! Je passe sur ma droite, entre elle et le mur en espérant que ça passe. Et ça passe… tout juste: je me prends dans le lierre en voulant éviter d’écharper cette conne, perd l’équilibre et fini la roue entre le trottoir et le bus. « Quelle conne! » Grommelé-je. J’ais envie de lui hurler: « vous croyez que ça m’amuse de pédaler en pleine côte avec ces gaz d’échappement?? »

    Mais je ne dis rien et continue ma route.

    Arrivé au taf, je sens poindre le mal de crâne: pas étonnant avec cette pollution… Je rentre dans le hall et je vois ce que je vois tous les matins: des gens en costards qui n’ont pas l’air de comprendre que la vraie vie (ma vraie vie?) n’est pas au taf, n’est pas en costard, mais dehors, avec des vrais gens, à discuter de choses plus importantes qu’un plan de charge ou de staffing. Je vois des murs gris et des formes carrés. Je vois un univers qui n’en a rien à foutre de ceux qui l’habitent. Et tous les matins je joue le jeu, ce jeu.

    Pfouarf, je me dégouttais mais ce que j’appréhendais encore plus était l’odeur du couloir que j’allais traverser: odeur de café et de moquette, typique de bureaux.

    Ça n’a pas loupé… Et j’ai soudain l’envie de petits fleurs, d’arbres, de sois-bois, de vacances, de montagnes, de partir loin et longtemps. Mais non: je marche dans ce couloir de merde, en direction de mon bunker qui va sentir le chacal toute la journée, avec vue sur l’autoroute, les cheminées de clim’ et les lignes haute-tension…

    Bizarrement la journée s’est plutôt bien passée, sauf à la fin: mon Meizu décide de me faire la gueule et de se transformer en brique: impossible de le redémarrer, hard reset impossible, flashage du bootstrap inefficace. Paraît qu’en laissant passer quelques heures, voir quelques jours, ça peut remarcher.

    Let’s see…

    Salade, suite et fin

    Suite et fin de cette histoire.

    Comme prévu, la moto est économiquement irréparable, et l’assurance m’en donne 1200€

    Dans ces cas-là, une question se pose: la laisser reprendre par l’assurance ou pas?

    La réflexion est la même que pour mon GPZ: accidentée comme elle est, j’aurai du mal à la revendre à un tel prix.

    Exit le Criquet, du coup… Reste qu’à me trouver une autre moto à encastrer dans une voiture 🙂

    Mon père m'a dit,

    quand j’ai demandé ce qu’étaient la gauche et la droite, un truc substantiellement différent de ça, à savoir: la gauche c’est l’initiative collective, la droite c’est l’initiative individuelle.

    Ce qui ne doit pas vous empêcher d’aller lire le billet, fort instructif 🙂

    Nouvelles arrivantes

    Lors d’une mission top secrète samedi, je suis passé à Brico. Il se trouvait que j’étais motorisé d’un véhicule à quatre roues, avec chauffeur.

    Passant devant des trucs que je me disait que je devais acheter depuis un certains temps, j’ai réfléchi très vite:

    • C’est pas cher
    • Ca fait longtemps que je voulais le faire
    • C’est l’occasion de le faire puisque je suis motorisé-4-roues

    L’occasion faisant le larron, je me suis jeté dessus et en ai pris 2.

    Un peu plus tard dans l’après-midi, et décidément le destin était de mon côté, je croise sur msn une amie éclairée sur la chose et lui demande des conseils, qu’elle me prodigue volontiers.

    En allant chercher mon costard à la blanchisserie, et fort de conseils donnés par une connaisseuse, j’en profite pour aller choper ce qu’il manque pour parfaire mon projet.

    Enflammé autant par la vendeuse que par mon courage tout naissant d’enfin faire ce que je voulais faire (et qu’on me conseillait de faire) j’en prends pour 10L et environ 60€. Je n’ai pas trop fait gaffe aux couleurs, mais vous allez voir que je me suis presque pas trop mal démerdé. Je demande quelques conseils à la vendeuse, qu’elle me prodigue tout aussi volontiers et que j’écoute avec d’autant moins d’attention que je suis perdu dans ses yeux et son sourire.

    Arrivé chez moi, il me restait une heure et demi avant que le plan ultra secret se mette en place et que je doive décoller pour le Laser Game. Je retrousse les manches, enlève la montre, et mets la main à la pâte.

    Une heure et demi était bien plus qu’il n’en fallait pour accomplir mon projet. J’ai essayé de faire ça propre et bien, voir de manière harmonieuse.

    Voici donc ce que ça donne:

    Lire la suite « Nouvelles arrivantes »

    Salade à 0%

    Vendredi dernier, Paul fêtait son anniversaire dans Jabbour’s Mansion (a.k.a « La maison du bonheur »). Marie n’ayant plus de voiture, on y va ensemble sur mon fidèle destrier. Elle transporte une salade dans un Tupperware coincé entre elle et moi.

    Je roule dans la voie de bus, comme tout bon motard francilien. On était à peut près au niveau d’Atac, dans Chatillon; je discute avec Marie à travers le casque quand celle-ci me hurle « ATTENTION! »

    Je tourne la tête et en face de moi se trouve une voiture qui amorçait son virage pour entrer dans une voie de garage. Je saute sur les freins, mais trop tard, bien évidemment. La voiture n’était pas perpendiculaire à moi mais en biais. Je heurte son aile arrière droite, le rétro explose la vitre correspondante, la moto glisse sur la voiture et entame la portière droite avant de tomber, Marie et moi avec.

    Je regarde ce qu’il se passe autour de moi:

    • Marie est à terre mais ne semble pas souffrir. Elle est consciente, énervée par le casque qu’elle n’arrive pas à enlever. Aucun de ses membres n’est coincé par la moto, pas de traces de sang, aucune de ses fringues n’a l’air percée.
    • Rien pour moi non plus.
    • La salade est répandue sur le sol.
    • La voiture s’est arrêtée, vitre explosée, portière et aile défoncées, clignotant allumé (« merde », que je me dit). Le mec ne semble pas en colère, n’était pas au téléphone (« re-merde »), et est arrêté (pas besoin de mémoriser la plaque)

    Je coupe le moteur, et me lamente 4 secondes sur ma moto encore cartonnée. Sauf que cette fois-ci elle ne risque pas de me rapporter de l’argent: voie de bus, le mec n’a pas fait de fautes…

    Un attroupement de jeunes se produit rapidement. Personne ne semble énervé ou parti-pris, ni la foule, ni le conducteur. Marie me fourre un bonbon à la menthe dans la bouche. J’avais bu 2 gorgées de bières, mais c’est vrai que ça vaut peut-être mieux…

    Un motard s’est arrêté, je ne l’avais pas vu, mais lui a tout vu: il se propose d’être témoin. Il assure que j’étais à la hauteur de la voiture quand elle a tournée. Très honnêtement, c’est gentils à lui mais j’en suis pas aussi certain… Il appel les pompiers, qui ne tarderont pas à venir.

    On redresse la moto, des liquides coulent qui ne sont pas la sauce de la salade. Je vote pour de l’essence (on venait de faire le plein). Le témoin me dit que c’est du liquide de refroidissement. Je regarde ma belle meurtrie: le radiateur semble avoir un trou.

    Exclu que je reparte avec…

    Le mec qui m’aide à relever la moto me dit que la fourche à l’air vrillée. Je regarde, et je me dit que la dernière fois que j’avais cette impression Thomas l’a redressée à grand coup de latte dans la roue avant. Je demande au mec d’appuyer sur l’arrière de la moto, et je shoot dans la roue, qui finie par revenir dans l’axe 🙂 Sinon, dégâts habituels: cligno, cale-pied avant droit, poignée de frein, pot, rétro. Le guidon n’a pas l’air tordu (c’est un guidon de Hornet, aussi 🙂 )

    Je demande à Marie d’appeler Paul pour qu’il m’envoie quelqu’un. C’est Gilles qui arrivera (« Cool! », que je me dirai au moment de le voir.)

    Après avoir vérifier que tout le monde était vivant, que nos affaires n’étaient plus éparpillées (à part la salade, hein) (merci Marie d’avoir géré ça), on fait le constat.

    Remplissage des informations (tiens, le mec et moi sommes à la même assurance… comment est-ce qu’ils gèrent ces cas-là?) , arrivée des pompiers (« j’ai juste un peu mal au genou« , « non j’ai pas envie d’aller à l’hosto » Je préférais aller à l’anniv de Paul qu’à l’hosto 😉 )

    Je discute avec Gilles du proche futur de ma moto. Il a la tête plus froide que moi et se propose de la descendre jusqu’au garage moto pas loin d’ici, et de s’en occuper demain. (« Putain de bordel de merde, MERCI Gilles de faire ça pour moi! merci merci merci, merci encore! Tu m’ôte une sacrée épine du pied et bien des soucis de la tête. Merci… »)

    De retour au constat, c’est le moment de faire le dessin et c’est là que ça se Sardaigne corse…

    Le mec n’était pas d’accord avec moi: pour lui, il était engagé dans la voie de garage, pas pour moi. Un de ses pote s’en mêle, quelques gars de la foule aussi (« ah non! jusqu’ici c’était calme, j’ai pas envie que ça dégénère! »), et Gilles assure que les mecs de l’assurance n’en ont rien à secouer, du crobard. Le conducteur invoque les éclats de verre et la salade, qui indiquent, selon lui, l’endroit de l’impacte. Selon moi, on a cartonné, la voiture à continuer d’avancer, et éclates de verre et salade sont tombés après.

    Après une bonne demi-heure de discussion, simili reconstitution et quelques croquis, on se met d’accord sur le dessin (avec marqué dessus « voie de bus » en très gros…). Je pense très sincèrement qu’il reflétait la réalité. On coche nos croix, signe et se sépare.

    Très sincèrement, je n’étais pas plus stressé que ça. Emmerdé parce que je n’avais plus de moyen de transport, mais bizarrement assez serein: j’avais mal au genou mais sans plus; Marie n’avait rien ou presque (douleur au plexus due à son atterrissage sur mon épaule); on allait tout de même à la soirée de Paul; ma moto était en lieu sûr et Gilles allait s’en occuper un peu le lendemain; à part le radiateur et le cale-pied, ma moto n’avait pas grand chose, et au pire j’allais en être pour la moitié de ma poche; pas de longs déplacement prévus ces prochain jours, ou en tout cas rien d’infaisable sans moto; j’allais avoir les torts partagés mais vu ce que je paye d’assurance, c’était pas la mort.

    Bref, anniv de Paul sans la salade de Marie, le lendemain mariage à Nîmes. Gilles m’y appel pour me dire que le garage où lequel la moto est déposée n’est pas agréé MACIF. Faudra la déplacer jusqu’à un garage Honda, pas loin de chez moi (ça tombe bien c’est tout en descente, pour y aller). Il doit pas être agréé MACIF non plus mais au moins il est Honda.

    Retour le dimanche soir. Gilles passe me prendre à la sortie du train pour me rendre les clés et les papiers de la moto, et m’amène à cette dernière. Merci encore à lui, sinon je pense que ça aurait pris pas mal de temps avant que je la ramène d’où elle est 🙂

    Je descend donc la moto devant un garage Honda sur le boulevard St Michel (45 min de poussage…), et comme j’ai mal au genou d’une manière qui m’inquiète, je vais à l’hosto qui n’est pas loin.

    La rapidité légendaire des urgences est encore prouvée: je poireaute 1h avant qu’on me prenne en charge (ok, ok: je suis mauvaise langue: c’était pas si grave que ça, mais j’étais crevé et ça m’a soulé d’attendre), mais bonne nouvelle: je n’ai rien de casser, rien d’élongué, de tordu ou de déboité. Juste des contusions. Pas d’attèle (« Merde, une occasion loupée d’aller voir ma kiné… »), pas de radios, pas de médocs.

    Je porte ce matin-même (en vélo, du coup) le constat à l’assurance. Ce qu’il y a de bien avec la MACIF, c’est que quand on apport un constat ils font le bilan directe.

    Le gars regarde le constat. A ce moment il faut la boucler, et si vous ne le faite pas, le mec vous le demande; le constat doit parler de lui-même. Il me demande quelques renseignements, tapote sur son ordi, et me sort une feuille que je ne regarde pas immédiatement: cette feuille dit de combien je suis en tort. Je ne me fais pas d’illusions…

    On papote un peu, je me résigne à lire la feuille:

    Bla bla bla

    Selon les éléments que vous nous avez fournis, votre responsabilité n’est pas engagée et vous serez indemnisé en totalité.

    Bla bla bla dont je me fous éperdument, pour le coup…

    Je le refais pour ceux qu’on pas entendus?

    Selon les éléments que vous nous avez fournis, votre responsabilité n’est pas engagée et vous serez indemnisé en totalité.

    J’explose intérieurement de joie, n’en croit pas mes yeux. Pas 100%, pas 50, mais 0% (zéro, wallou, nada, zero, taillefine) ! Le mec me dit que rouler dans la voie de bus et toléré et n’est pas pénalement répréhensible…

    Pour l’anecdote, la dernière fois que j’ai cartonné dans une voie de bus, le mec était au téléphone et il y a eu 50/50…

    Je me retiens d’hurler ma joie. Ma bécane allait vraisemblablement encore me rapporter de l’argent.

    Pour peu qu’elle soit économiquement réparable 🙂

    Je me demande encore pourquoi 0%. J’ai appelé le témoin pour lui faire part du résultat, et selon lui c’est normal: j’étais à la hauteur du mec, qui n’a pas contrôlé son angle mort.

    Moi j’en connais un qui va être très énervé quand il va donner son constat à l’assurance 🙂