Ecrire ou pas écrire?

Écrire…

Je ne troc pas assez de temps, moi, pour écrire.

Et pourtant… Buddha sait que ça volette, dans ma tête.

Well, j’ai fait la taupe, ce week-end. Départ pour Lyon samedi midi, y rejoindre la taupe-chef: Audrey. Soirée tranquille, couché tôt car … levé 5h car … 3h de route pour se rendre dans le Vercors.

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Et là, 3h à chercher l’entrée de la grotte: la « topo » qu’on avait l’indiquait mal. Anyway, on fini par la trouver, on fini par descendre.

Ça commence par une chatière de 6m, une vire (corniche sans corniche mais avec une main courante) d’un mètre ou deux, puis un puis de 14m puis c’est du loukoum: galerie de métro, concrétions, magnifiques…

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On a bien sûr fini tout crade (« vous pensiez pas ressortir propre? »)

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Mais c’était tout de même bien génial. Je le referais volontiers 🙂

What else?

Tant de choses…

J’ai chaud. Et parfois froid. Je suis parfois perdu, et parfois pas. J’ai souvent des envies de meurtres, parfois des envies de câlins…

J’ai envie de partir… Partir là, partir là-bas, partir comme ça, refaire ma vie dans une autre vie…

Ou arrêter de fuir, arrêter de courir…

La pipe d'admission: score final

En désespoir de cause je me décide à appeler Espace Murit (chez qui j’ai eu une seule et mauvaise expérience) : ils sont connu et ont donc beaucoup de moto et ont donc certainement pas mal d’expérience.

Je passe ce matin, je lui fait écouter le peuf et le clic. Il retourne dans son atelier, prend une bombe de nettoyant à frein et une lampe de poche. Il éclaire le cœur des hommes de Rebecca (qu’il a entre temps allumé), balance un coup de bombe et d’un coup le régime moteur augmente

Allons bon…

Comme avait suggéré Geof  je suppose que le nettoyant à frein est inflammable et que donc dès qu’il tombe sur un trou de la pipe se fait aspirer et monte le régime. En fait c’est juste que le produit bouche les trou, et du coup le moteur tourne plus rond.

Il fait le tour de la moto, et fait la même chose sur l’autre pipe: même résultat.

Le verdict tombe: les pipes d’admission sont poreuses.

Trajectoire: 1

Brooklands: 0 (n’avait rien vu)

Motostop306 (le garage Honda pas loin de mon taf): 0  (avait suggéré un truc aux soupapes)

Murit: 1

Je lui fait écouter les cliquetis, il me dit que c’est le tendeur de chaîne de distribution.

Comment un tendeur peut faire ça? Hé bien c’est assez simple: le tendeur de chaîne de distribution primaire est une sorte de patin poussé par un ressort sur la-dite chaîne de distribution. Avant ça se faisait à la main. Le mécano me dit que chez Suz’ c’est pas ce qu’ils ont fait de mieux, et que ça arrive que ça faiblisse. Du coup quand un point dur de la chaîne passe sur le tendeur, ça le pousse, et quand c’est un point mou, c’est le tendeur qui pousse, d’où… le cliquetis 🙂

Il m’a dit que ce n’était pas très grave pour l’instant, mais que ça arrivait sur les SV.

Trajectoire: 1

Brooklands: 0

Motostop306: 1

Murit: 2

Au final: Brooklands=tanche.

Oui Joe, t’avais raison 🙂

Ah, et du coup j’ai demandé un devis: un tendeur c’est 70€, une pipe c’est 39 ou 42€ (oui, elles ne sont pas identiques)

Sans la main d’œuvre ça fait … 226€.

Les réparations attendront 🙂

Suz' ça pue

Ou la suite de la pipe d’admission…

Résumé des épisodes précédents: ma moto fait peuf-peuf, et personne ne sait pourquoi. La dernière hypothèse est que c’est un truc dans le pot.

En plus de faire peuf-peuf, je me suis aperçu qu’elle faisait clic-clic, en rythme avec le moulin. Alors vous allez me dire « c’est le jeu aux soupapes ». Mais ce dernier a censément été fait par Brooklands…

Censément…

Rien de bien grave, en somme, mais c’est chiant, à la longue. Rajouté au peuf-peuf, ça me fait dire que d’une Suz c’est pas solide, et de deux que plus jamais j’achète une moto bleue ciel.

Et un matin, elle innove: au moment de débrayer, ça fait un gros ‘crouic’, comme sur une voiture quand on loupe une vitesse. Ça le fait une deuxième fois, plus jamais au cours du trajet. Par contre ça le fait quasi à chaque fois que la moto est restée arrêtée (et au froid?) pendant quelques heures.

Allez donc montrer ça à un mécano…

Je commence à prendre le bleu ciel en grippe.

Et puis lors d’un trajet sous la pluie, autres surprises: dérapage en virage (alors que les pneus n’ont pas l’air usés), et trous dans l’accélération.

Rrrraaaaa!!! Putain de Suz’ de merde!

Hichem m’avait dit qu’il allait peut-être falloir changer les pneus parce que ça fait longtemps qu’ils sont montés et sont donc sans doute un peu secs… Bah tu parles, tiens… A l’entrée de l’hiver, en plus, je me sens pas du tout obligé de les changer.

Je trouve un Dafy à Chambourcy (pas loin de là où je travaillais à ce moment) qui me monte une paire de BT021 pour 276€ (acceptable, non?) Et il me signale que le kit chaîne a un point dur.

Je lui parle du peuf-peuf et du clic-clic, il me dit ‘richesse’ et ‘jeu aux soupapes’.

Bon, alors…

‘Richesse’: effectivement elle sent un peu l’essence, la Rebecca. Se pourrait-il qu’un mélange trop riche fasse peuf-peufer la belle et lui fasse des trous dans le c… la carburation par temps humide, sachant que je ne consomme que 5.5 litres au 100km? Ma foi…

‘Jeu aux soupapes’: oui alors il a été fait, hein. Soit je déteste Suz’ pour faire des motos qui se dérèglent tout le temps, soit je déteste Brooklands pour me dérégler les choses réglées. Je pense que je vais opter pour les deux…

Je lui demande donc du coup si c’est dur à régler, la richesse, sur cette bécane. Il jette un œil et répond que oui: faut tout démonter.

Putain de Suz’ de merde.

Il me change les chaussures de Rebecca, et au moment de repartir j’entends ‘clac’ mat à l’arrière, genre un truc qui se remet contre un autre. Or, à l’arrière il n’y pas pas grand chose: la chaîne, la chaîne, et puis… la chaîne, je crois.

Je roule quelques jours afin d’affiner le diagnostic: elle crouic toujours au petit matin, elle peuf-peuf à la décélération, elle clic-clic constamment et elle claque quand j’accélère doucement en première.

J’aime pas Suz’.

Je vais revoir le gars chez Dafy (toujours d’une grande gentillesse, par ailleurs) pour lui expliquer. Il regarde et constate comme moi qu’il n’y a à l’arrière que la chaîne qui puisse faire un bruit dans ce genre. D’un autre côté le bruit n’est pas un bruit de chaîne qui tape sur quoi que ce soit. Il m’assure que c’est la chaîne (point dur, faible vitesse, clac, toussa…) Moi je doute.

Il monte la moto sur le monte-bidule, trifouille la chaîne et me dit « ah… peut-être pas ». Et il me montre: il prend le plateau de chaîne, à l’arrière et le tourne d’avant en arrière. Ça tourne un tout petit peu: « Ça, c’est l’amortisseur de couple. C’est un peu gênant mais c’est pas bien grave, j’ai vu pire. »

Il prend le plateau et le fait pivoter sur son axe (pas AUTOUR, mais SUR, vous voyez?) : « Ça, c’est plus embêtant: c’est le roulement de porte couronne qu’est naze ».

Allons bon… Il me redit qu’il serait bon de changer la chaîne. Oui, Hichem me l’avait dit, aussi…

Je prends rendez-vous pour dans quelques jours pour qu’il me change de kit chaîne et de roulement.

Le rendez-vous était lundi (hier). Il me change la chaîne, démonte la roue, sort le support du plateau arrière et trifouille le roulement. Il commence à avoir l’air dubitatif. Il me montre: le roulement tourne comme il faut, à peine s’il accroche un chouille, mais rien de rédhibitoire. Il repose le support sur la roue et me remontre la même chose que la dernière fois: le plateau qui bouge. Il me dit que c’est peut-être l’amortisseur de couple qui est un peu usé, mais pas le roulement. Il renonce à changer le roulement, mais … me fait une bidouille sur l’amortisseur de couple: il met des bouts de chambre à air entre lesdits amortisseurs et le support du plateau (ceux qui ont déjà vu des amortisseurs de couple imaginent, je pense, pour les autres, hé bien tant pis 🙂 )

Il remonte le tout, moi j’ai mal au cul (une visite chez Brooklands, un changement de gommards, et un changement de kit chaîne en un mois, ça commence à me gaver, les motos bleus; et c’est pas fini…).

Je lui demande, juste comme ça, comment voir le niveau du liquide de refroidissement, il me montre un truc sous le réservoir. Je lui dit « et bien sûr pour ajuster le niveau… » il continue « …faut soulever le réservoir! »

Putain de Suz’ de merde.

Je repars, et la bonne nouvelle c’est qu’elle ne clac plus 🙂

Reste à régler le crouic, le peuf et le clic.

Je vais, je pense, tester soit le mécano Honda pas loin de mon taf, soit carrément Espace Murit (je suis un fou, moi…)

Des idées sur le pourquoi du crouic, du clic et du peuf?

EDIT: le gars de chez Honda pas loin de mon taf me dit que le peuf pourrait être du à un ‘bridage des soupapes’, et le clic à la chaîne de transmission…

Flying

Je ne suis pas là, je suis à 10000m. Parfois je redescend. Parfois je redescend pour écouter ce qu’il se passe mais la plupart du temps je ne suis tout simplement pas là. Je pense aux uns et aux autres; je tisse des fils entre mes histoires afin de déterminer la trame de ma pomme; je savoure l’instant présent ou me remémore les instants passés; je découvre les dessous du monde; je regarde mon univers se dessiner malgré moi; je me regarde évoluer à l’intérieur, dans une bonne ou mauvaise direction; je regarde mes sentiments naître, évoluer, me bouffer, disparaître, foutre le dawa, me remuer, éveiller des souvenirs, me transformer; je contemple des scènes dont je connais la fin, ou dont je ne veux absolument pas être le protagoniste, présent ou futur…

Je ne suis jamais complètement ici. Et là, je ne suis absolument pas ici.

Ecrire pour soi et une activité solitaire (oui, comme se …) et personnellement je fais ça en cachette; je ne peux pas écrire si on me regarde. Ce qui pose certains problèmes la plupart du temps: comme écrire me vient comme une envie de pisser, en plus souvent, je ne peux pas le faire.

Tracklist:

  • « Am I wrong? » Etienne de Crécy
  • « This is not a dream » Apollo 440 & Morphine

Respiration

J’adore être seul, en ce moment.

Casquette, parka, obligé de parler à personne, mon univers qui tourne, tranquillement, sans témoins … je jongle avec mes vies et il n’y a plus de témoins. Je voyage seul, je gère mon temps seul et je ne parle à personne… mon univers me suit… et il n’a plus de piliers.

L’univers retient sa respiration, plus rien ne (me) parle, le silence se fait, plus rien ne tourne, dans l’attente de cet évènement. Mon cœur bat fort et vite… Ma vie peut basculer…

Suis-je quelqu’un qui écoute bien?

Ubuntu, compiz-fusion, et les couleurs

L’ubuntu nouveau étant sorti il y a peu, j’ai mis à jour l’ordi de mon taf.

Tout s’est merveilleusement bien passé: 1h pour tout télécharger à travers le proxy de la boîte, et plusieurs heures pour tout mettre à jour, interrompues de quelques questions (et ça ça m’énerve: tu lance une mise à jour en te disant que tu vas bouffer et quand tu seras revenu ça sera terminé, mais NON! Il se débrouille pour poser une question environ toutes les heures. Bref…).

Redémarrage dans les règles, avec le cœur qui bat un peu vite, tout de même (parce que changement de noyau au passage) et une fois qu’il a fini il marque des trucs obscures:

device-mapper: table: 254:2: linear: dm-linear: device lookup failed

Ouais, hein?

Quelques cliques sur le net, et la solution est de booter sur un CD Live, puis de virer evms. Je boot donc sur un noyau que j’ai exprès pour ça (prudent je suis, la vie ça m’a sauvé) et je vire evms.

Roule ma poule, ça boot comme sur des roulettes.

Au moment de lancer la session Gnome (qui, il faut le dire, se coltine compiz-fusion histoire de mettre un peu de fun dans les fenêtres) ça chie copieusement. Comme si les pixels étaient mélangés au sein d’une fenêtre.

Ça marche, hein, sauf que c’est inexploitable.

Après une bonne journée de recherche sur le web où je ne trouve absolument rien, je fini par voir que gdm lance Xgl, et que Xgl préfère 24 bites à 16, niveau couleur.

Or, évidemment moi j’ai mis 16 (petite bite config). Je met donc à 24, ce qui fait marcher le zinzin, sauf que c’est effroyablement lent. La faute à Xgl. Je me dis que du coup vu que compiz marchait très bien avec Xorg, y a pas de raison que ça ait cessé. Donc je dégage le lancement de Xgl de la manière suivante:

sudo mv  /etc/X11/Xsession.d/98xserver-xgl_start-server /ailleurs/loin

Toc, reboot. Et mon Gnome a retrouvé sa vélocité d’antan 🙂

Et je laisse les couleurs à 24 bits, parce que le feu dessiné sur l’écran est super plus beau en 24 bits 😉

Je ne suis pas dépressif

Que ceux qui en doutent se rassurent, je ne suis pas dépressif.

J’ai des coups de blues, comme tout le monde (je suppose), mais il se trouve que j’ai parfois besoin de les écrire. Il se trouve peut-être aussi que je les ressens plus vivement, ou que je sais les décrire, mais c’est un fait: je n’écris que les choses qui me font du mal. Donc, si sur ce site il y a souvent des textes sombres (de ma part) ce n’est pas parce que je suis en phase de profonde dépression c’est parce qu’à un moment quelque chose me touche et j’ai besoin de l’écrire, point.

A part ces moment, sincèrement, ça va: plein de choses me rendent heureux, me font réfléchir, me font rire, me font hurler, toussa. Pas de quoi s’alarmer, globalement ça va, je suis vivant, avec des sentiments et des pensées. Pas de quoi prendre non plus ces textes pour une généralité concernant mon humeur, ils ne sont que le reflet de mon état à un moment donné.

Désolé, donc, s’ils vous paraissent déprimant, si JE vous paraît déprimé, s’ils vous font vous interroger sur ma santé mental, si vous n’y comprenez rien (c’est parfois voulu 😉 ), mais c’est ma manière d’écrire, alors…

Alors, pourquoi sur le web, allez-vous dire? Parce que je crois que j’ai besoin de la pression d’être lu par d’autres pour mettre en forme ce que j’ai en tête. Ecrire pour moi dans un coin invisible, ok, mais ça donne des trucs beaucoup trop cryptique…

Miam

Ai mangé ce midi avec une copine qui a … le même problème que moi: voyageuse, elle se prend en plein poire l’envie absolue de ne pas du tout pratiquer une activité quotidienne et rémunérée qui ne lui apporte personnellement rien.

C’est bien de se prendre ça à cet âge (le mien/notre). Ça fait super mal mais c’est salvateur. Et moi ça m’a fait du bien de m’évader le temps d’un repas et d’entendre parler, pour une fois, de choses que je ne considère pas comme futile.

Combien sont-ils à prendre conscience de cette prison? Combien en sont sortis? Combien y sont encore et vont y perdre la raison, ou leur vie? Combien y sont heureux, à vendre leur… vie?