Aphorisme de la tentation

Il est plus facile de résister à la tentation que d’y céder.

Oui je sais, c’est super polémique, comme phrase, et personne n’est d’accord (hein Mouna?) Et je dois bien admettre que c’est le terme « résister » qui ne colle pas, parce que résister à une tentation c’est déjà admettre qu’elle est installée, alors que ce que je veux dire c’est qu’il est plus facile de ne pas être tenté que de résister à la tentation, ne serait-ce qu’en faisant le vide dans sa tête et en pensant à autre chose.

Ou alors, « il est plus facile de résister à la tentation quand on sait qu’on aura d’autres occasions », comme j’ai trouvé sur le net?

Ou  « il est plus facile d’éviter la tentation que d’y céder »?

C’est pas encore ça…

Aphorisme des mots

Les mots sont le sang de l’âme.

Je me demande si elle n’existe pas déjà, celle-là, tiens… Une brève recherche sur Gougle m’informe que non, j’en serais donc l’heureux géniteur, comme a priori les précédentes.

Parfait 🙂

Le cheminement part de ce matin, dans le bus, avec la constatation que j’ai envie d’écrire à une certaine personne.

Pourquoi? Parce que je me sens blessé par elle. Du coup rapprochement: j’écris quand ça va mal. Puis image: écrire tant et tant dans cette situation fait penser au processus de cicatrisation d’une blessure.

Exécution: j’ai écris. Puis encore. Puis j’ai encore envie. Et l’image s’affine: écrire ME fait du bien, écrire comble MA blessure.

Et peu de temps après cette impression se cristallise en cette petite phrase.

Double effet kiss-kool: ça pourrait aussi vouloir dire que les mots sont ce qui meut l’âme. Quoique pour cette dernière signification ça prête à interprétation…