Suis allé à l’anniv d’Hichem, et j’ai rencontré une personne comme on en croise peu dans une vie. Oui c’est une fille…
Auteur/autrice : Gab
Infliger
Il existe le concepte de « infliger de l’aide ».
Ca consiste à aider quelqu’un sans qu’il l’ai demandé, souvent en croyant bien faire. On dit aussi « aide sans demande d’aide »
Du même tonneau, est-ce qu’on pourrait avoir « infliger de l’attention », qui aurait pour effet pervers de repousser la personne de qui on voudrait se raprocher?
J'ai 3 vies
Celle de la journée, où je bosse.
Celle du soir, où je sors.
Et parfois celle de la nuit, ou soit je fais des trucs pour moi, soit je discute.
Et hier soir c’était discussion avec Kelly, de l’autre côté de l’atlantique. Outre le fait que ça m’a fait plaisir de la ‘voir’ parce qu’on papote rarement, on a parlé pendant plus d’une heure.
Et ça m’a bien bien bien aidé: je me suis réveillé le lendemain matin avec les idées plus claires sur certaines choses. J’avais le sentiment que rien que grâce à cette conversation je n’ai pas perdu ma journée d’hier.
Laissez-vous interroger, laissez les gens vous poser des questions, même si (surtout si?) ça vous dérange. Si la personne est sincère dans son intérêt pour vous, vous apprendrez beaucoup de choses.
Je me rends compte que je fais la même chose envers certaines personnes. Peut-être que ça les aide…
Merci Kelly 😉
Compagnie
Quand je suis monté à Maison-Alfort Stade, Polgara et Beldaran allaient juste arriver à Riva. Elliot Smith chantait.
Beldaran allait s’y marier, Polgara l’accompagnait un peu forcée.
J’ai passé mon voyage en leur compagnie; plutôt en celle de Polgara, d’ailleurs. J’ai observé sa transformation de fille de ferme teigneuse et souillon à dame de cour briseuse de coeur. Je l’ai contemplé se faire aborder par tous les ados de la cours de l’Île des vents, et gérer ça magistralement telle une dresseuse de tigres.
A La Défense, Beldaran disait oui, Polgara faisait la révérence scellant son destin, et la Destinée disait ‘Et voilà! Voilà!’
A être dans mon monde, comme ça, assis, alors que tout le monde dans la rame était serré comme des sardines, moi je me sentais bien (nonobstant ma dent qui me fait souffrir). Je crois qu’il n’en était pas de même pour la femme debout juste à côté de moi: ses yeux, bien que magnifiques, me lançaient des éclairs de reproche de ne pas me mettre debout et ainsi lui permette d’un peu mieux bouger. Le coup de grâce à été à l’ultime freinage: j’ai faillit lui tomber dessus 🙂
Carapace
– Oh regarde! la bestiole!
– Mmm… Elle a l’air bizarre, sa carapace. Touche, pour voir?
– … hey … je m’approche mais … regarde … on dirait qu’elle ne sent rien.
– Pousse-toi, laisse-moi, voir … ah oui, tiens, étrange … je la caresse et ça ne lui fait rien. Attends … mmm … oué, regarde: si je la pince ça la fait réagir. Mais apparemment pas quand je la caresse. Bizarre, non?
– Oui … d’autant plus qu’elle a une bonne bouille, cette bestiole. Etrange que ça ne lui fasse rien qu’on la caresse, non?
Anthony Robbins
Suis en train de mater une vidéo d’Anthony Robbins (« The time of your life »).
Constatation: je comprends plutôt bien l’accent américain 🙂
Bon, sans rire: il fait, dedans, une analogie avec la conduite: le véhicule va là où le pilote regarde.
Analogie de quoi avec la conduite? De la vie: vous allez là où votre attention se porte. Si elle se porte sur les emmerdes, vous irez dans les emmerdes. Si elle se porte à côté, il y a des chances que vous les évitiez. Pas toutes les chances, mais bien plus que si vous regardiez le mur…
Qu’est-ce que ça vaut, ça? Je ne sais pas, mais je vais essayer 🙂
"Sonnez l'hallali, sonnez ma mort"
« Tableau de chasse », Claire Diterzi
Je ne maîtrise plus rien. Je n’arrive même plus à me rappeler ce que j’ai fait la veille, ou ce que je vais faire dans les deux jours. J’ai l’impression de courir après ma vie, mon emploi du temps.
En plus de courir après les gens.
Je commence des choses sans jamais les finir, ni même savoir ce que ça va donner; je m’attache alors que ça ne sert visiblement à rien (n’est-ce pas Matthieu?)
Esclave des temps modernes, je me disperse: trop de choses à faire, mais doivent-elles vraiment être faites? Je suis noyé par des évenements qui me dépassent. Où suis-je, là dedans?
Mon ballon-sonde est bien maltraité, mais toujours vivant.
Rien n’a été amélioré, depuis le Québec, au contraire: c’est pire. Je suis plus emprisonné; c’est plus subtile, plus sournois, plus insidieux, et j’ai moins envie d’en sortir.
Mon état de Grande Liberté a duré exactement 9 jours: du vendredi d’avant à ce lundi soir.
Pas 9 semaines, pas 9 mois ni 9 ans. 9 jours.
Depuis, tout a été saccagé. Ce n’est plus comme avant, plus aussi pire, mais différent: plutôt que de ne plus savoir où aller, je ne sais pas si je vais y arriver, si ça vaut le coup d’y aller, ou si je vais me faire du mal en y allant.
Je n’aime pas la pluie qui tombe dans la forêt…
Il pleut sur la ville
Temps gris, temps pourri, les anges se sont barrés, les fleurs sont fanées.
Je n’aime pas la pluie qui tombe dans la forêt.
Peut-être est-ce réel, peut-être n’est-ce pas que mon état d’esprit…
Rose
Me suis réveillé ce matin, il faisait beau, le ciel était rose, les anges chantaient, il y avait des fleurs partout, ma vie était moins chiante, je me sentais moins vide, je souriais, je me sentais plein d’énergie, ça ne me faisait même pas chier de me lever.
Peut-être est-ce réel, peut-être est-ce mon état d’esprit 🙂
Pas bosser
Ou que ça soit parce que le mal est plus profond: sentiment que la vraie vie n’est pas ici (comment ça je me répète?)
Oui j’y retombe; PVT, je crie ton nom. Sauf que cette fois c’est plus dur: j’ai un peu plus de raisons qu’avant de rester là où je suis.
Mais l’envie est là.
D’un autre côté, c’est pervers: on est presque obligé de se sentir bien. Du coup ça fait du stress. Autant avant je m’en cognais d’aller bosser, autant maintenant j’ai des appréhensions.
Mauvais, ça…