Décalage

Comme bien souvent après les bonnes soirées comme hier soir (soirée testotérones: qu’entre mecs. Ca faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé), le lendemain est dur.

Pas uniquement à cause de l’état vasouilleux mais à cause du décalage entre l’intensité de la soirée de la veille et celle que cette journée me promet.

Dans ces cas, je remet vite mon monde en place et je regarde. Voyons voir… Moui ça ça peut être cool, ça c’est problématique, ça ça mène nul part. Où sont donc mes buts… Ah oui merde tiens, ils sont bien loin et je ne suis pas super sur la voie. Zutouille…

Humeur post – bonne soirée…

Anyway…

Je me met dans la salle silence. La salle est calme (haha) mais le problème est qu’elle ne donne sur rien d’agréable: des immeubles plus haut, une ventilation. C’est le seul inconvénient de cette salle, mais c’est mieux que le bruit de la rue.

Mon seul moyen d’évasion est pourtant de lever la tête: entre le bord du mur de la salle et l’immeuble d’en face se dévoile un pan de ciel. Bleu.

Woa… Je me sens comme un prisonnier qui regarde à travers les barreaux de sa prison… Sauf que je sais que la prison est dans ma tête.

Tracklist: Casi el silencio, de Matmatah

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