La théorie des contraintes appliquées à un déménagement

J’ai déménagé un couple d’ami (ouh que j’aime pas cette expression), samedi. Nous étions 5 paires de bras.

Arrivée chez dans leur nouveau chez eux (2ème étage, sans ascenseur), j’ai mis en place le « flux » de déplacement des cartons sur la base de l’expérience d’un précédent déménagement.

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La capoeira c’est bon, surtout entre amis

Il y a quelques jours, écoutant ce qui traînait sur mon ordi, je jette une oreille à de la musique de capoeira que j’avais téléchargé en prévision d’une session avec Sacha. Session que ne nous n’avons pas fait, mais c’est pas grave.

Avec l’écoute de la musique surgit l’envie de bouger. Je tapote donc Sacha pour qu’on aille en faire. Ça a été hier, dans le parc Monceau (oui, juste avant l’apéro à ma boîte).

Au programme : armada et compasso à la méthode dojo : répétition jusqu’à ce que le geste soit parfait. Ce qu’il n’a pas été, of course, mais d’une part je désespère pas que ça rentre, d’autre part ça fait p* du bien de se bouger le coin-coin.

Du coup, dojo style : les prochaines fois seront même heure, même jour.

Merci Seucha !

Fini de rigoler

Fini de rigoler …

Une fois dans le taxi qui me ramenait de l’aéroport, fini de rigoler. C’est plus l’heure de faire des blagues, de raconter des conneries, de faire le con comme je faisais là-bas. Retour à la vie sérieuse.

Paris semblait une ville fantôme, par rapport à Delhi : pas de klaxons dans tous les sens, pas de véhicules ou de vaches en travers de la voie, que des voitures bien entretenues, chacune sur leur file, pas un papier qui traîne (comparativement, hein), des routes bien entretenues, une température clémente.

Manque d’extrêmes, ce pays ..

Rien n’avait changé, chez moi. Comment cela aurait-il pu, d’ailleurs ? Par la grâce du Krist ? Je ne lui en demandais pas tant, de toute façon.

Fini de rigoler, retour à la vie normale. Reprendre le cours des choses. Je m’étais échappé quatre semaines, un trou noir dans l’univers que j’ai quitté, je suis revenu changé, le monde pas tant que ça, mais mon monde certainement un peu. Il fallait que je me mette à jour.

Fini de rigoler, plus de crises de rire avec Côme ou Charles, ma parenthèse enchantée s’est terminée. Je me sens pas assez à l’aise dans ce monde-ci, qui est pourtant celui où je passe la plupart de mon année, pour sortir autant de connerie que là-bas, pour être autant monté sur ressorts.

Pourquoi ? Je sais pas, je le sens comme ça. Peut-être que ce monde-ci ne me laisse pas autant de liberté, ne laisse pas autant de place à mon propre rythme (« mais crée donc, mon lapin ! ») Trop de contraintes ? Trop de couloirs, trop de canaux, trop de lignes, trop de prisons, trop de gens ?

Fini de rigoler. Depuis, je suis plus grave. Pas que je fasse la tête, non, je suis juste … jet largué, la tête dans les nuages, à essayer de voir Pourquoi et Comment. Pourquoi le monde est ainsi, pourquoi suis-je ainsi, pourquoi ceci va dans ce sens, comment appliquer ce que j’ai découvert, comment faire ma trace, comment gérer mieux ce qui va m’arriver, comment être mieux, and so on …

Ouaip, fini de rigoler.

Nuits de Pleine Lune…

J’ai craqué.
J’ai réanimé mon blog, et je lui ai réinjecté une dose de dopant pour qu’il se réveille. Il s’est suffisamment endormi, il est temps que son pouls batte à nouveau… un blog un peu différent dans la forme, mais qui recueillera toujours ces « pensées immédiates » que nous interdit l’activité quotidienne.
Du coup, hop, je poste en double, ici ce que j’ai posté là-bas il y a 3 jours …
Pourquoi 3 jours ?
Parce que 3 jours changent beaucoup de choses. Je suis bien placé pour le savoir.
En plus, en l’absence de Gab, je me suis dit que ce pourrait être sympathique. On pense à toi Gab. Take Care.
Fais gaffe.

Et me voilà à nouveau devant cette page blanche qui, je le sais pertinemment, va sous peu être remplie sous l’impulsion de mes doigts qui me démangent…
Non mais vous avez vu l’heure ?
Plus de 2h du matin !
Pourtant, je suis frais et dispo !
Et non, je ne suis pas un couche-tard ! Je me suis couché à 22h et des brouettes, parce que ce matin j’ai un entretien.
Mais voilà, à 01h33, j’ai ouvert les yeux. Et qu’est-ce-qui ne brillait pas magnifiquement dans un pur ciel étoilé ? Une lune ronde et pleine, hypnotique.
Combien de fois ai-je entendu que la lune n’avait aucune action sur le comportement humain… Quelle connerie !
Dans les maternités, il y a 3 fois plus d’accouchements les nuits de pleine lune. Parlez donc à une sage-femme…
Dans les commissariats, eux aussi savent quelle influence la pleine lune exerce sur le taux de criminalité !

Et il y a moi.
Un humain comme les autres. Un poil « sensitif » pour ce genre de choses.
Et qui se réveille en pleine nuit pour aller s’asseoir quelques minutes devant la fenêtre, sans bruit, et regarder la lune qui brille de tous ses feux.

Un jour quelqu’un qui a une forte empathie avec moi m’a demandé sur un ton à moitié sérieux combien de vies j’avais déjà vécues. Sur le coup, j’ai un peu été pris de cours. Sa remarque était pourtant loin d’être déplacée, je ne sais juste pas y répondre.
Mais j’ai appris une chose au cours de toutes ces vies. Les légendes sont basées sur des faits à l’origine. Des choses qui se sont passées, et qui, au cours du temps, de bouche à oreille ont été embellies, mystifiées, dégradées, ou au contraire détaillées.

La pleine lune a plusieurs millions d’histoires différentes à raconter. Mais l’une qui traverse toutes les civilisations, et toutes les époques, est celle du loup-garou.

Je ne crois pas que les loups-garous soient des humains qui mutent en loups à proprement parler.
Techniquement, médicalement, cela me paraît très difficile. Cela nécessiterait une modification structurelle des os, du squelette, et notamment de la colonne vertébrale et de la boîte crânienne trop importante.
Pourtant, dans l’histoire, il y a énormément de cas qui sont reportés. Et très sérieusement, même, par des historiens, des relateurs reconnus. On retrouve les premières traces de ces histoires dans l’Antiquité. Plusieurs manuscrits font état de zooanthropie. C’est à dire d’hommes-animaux, de métamorphes.
Loup-garou vient du grec, lycos -loup- et anthros -homme-. Une forme de zoo-anthropie.
Au Vème siècle avant notre ère, les manuscrits d’Hérodote -appelé quand même le « Père de l’histoire » par Cicéron, considéré comme l’un des premiers véritables explorateurs et qui reportait scrupuleusement les événements auxquels il assistait, excusez-moi du peu !!!!-, débarquant sur les berges de la Mer Noire font état des capacités métamorphes des peuples locaux. « Une race d’homme capable de se transformer en loups et de reprendre, lorsqu’ils le désirent, leur forme humaine ». Un peu plus tard, Pline également reporte dans ses écrits des faits sur des hommes-loups.
Et ainsi jusqu’à ce siècle. 1925, en Alsace, 1930, Bourg-la-Reine, 1949, Rome, où la police elle-même est confrontée à ce phénomène, 1957, Singapour, les autorités anglaises sont confrontées à des attaques envers les pensionnaires d’un foyer d’infirmières et les agressions présentent tous les aspects d’un ou plusieurs hommes-loups, Septembre 1968, à Saint-Joseph de Coleraine, un groupe complet d’enfants accompagnés de 2 hommes (dont Paul Bogus), témoignent d’avoir vu à une bête humaine. Encore plus proche, au Québec, Angèle Gagnon et son mari, en pleine nuit, aperçoivent une chose qui ressemble à un homme-loup devant leur voiture, capable de sauter de plusieurs mètres, etc etc.
Dans toute légende il y a une part de vérité.

Mais revenons-en à cette nuit. Assis devant la fenêtre, admirant la lune, de tout l’émerveillement de la beauté de la nature.
Sensible à sa forme, sa clarté et ce qu’elle me dit.
Rien d’étonnant à se sentir « animal » à la vue de la lune. Elle émane une force particulière. Quelque chose que je sens vibrer en moi.
Elle affine mes sens encore plus.
Qu’elle est belle…

Evidemment elle me renvoie également pleins d’images… et l’impression de ressentir une autre présence en moi.
Je pourrais presque y voir un visage connu. Un sourire délicieux. Un regard perçant.

L’astre sélennite. Doux homonyme.