La théorie des contraintes appliquées à un déménagement

J’ai déménagé un couple d’ami (ouh que j’aime pas cette expression), samedi. Nous étions 5 paires de bras.

Arrivée chez dans leur nouveau chez eux (2ème étage, sans ascenseur), j’ai mis en place le « flux » de déplacement des cartons sur la base de l’expérience d’un précédent déménagement.

Lors de ce précédent déménagement nous avions à déménager un canapé. Or il se trouve que le camion de location qui transportait le canapé devait retourner très vite à son garage. D’où l’idée, assez conne : descendre le canapé, ramener le camion (1 personne sur les 5), puis monter le canapé dans l’appart’, plutôt que : descendre le canapé, le monter dans l’appart’, et ramener le camion. Nous perdions une personne pour le transport du canapé, mais what the fuck, le retour du camion était plus important ( = Le But ).

Pour le déménagement de samedi, pas de problèmes d’horaire, mais presque même méthode :

  • 2 filles descendaient les cartons du camion et les mettaient sur le trottoir, juste devant la porte. Avantages : elles n’avaient pas à monter d’escalier, et il y avait toujours quelqu’un près du camion.
  • 1 mec montait les cartons du trottoir au premier étage. Avantage : un mec, c’est fort, mais 2 étages c’est crevant.
  • Le couple qui emménageait prenait les cartons du premier et les montait au second, dans l’appart’, et les dispatchaient dans chaque pièce. Avantages : ils savent où doivent aller les cartons, donc ne posent pas la question, donc gain de temps parce que les cartons sont d’emblée bien placés, et 1 étage à monter c’est moins chiant que 2 (et en plus ils étaient plus sportifs que les filles en bas)

Avantages de cette chaîne :

  • Les filles, moins musclées que les mecs, n’avaient pas à fournir d’efforts inutiles, alors que les mecs pouvaient grimper les étages,
  • Pas (trop) de croisements dans l’escalier.

Il s’est trouvé que le système marchait pas mal : il y avait assez peu de cartons au premier, signe qu’ils étaient pris régulièrement par le couple, et des cartons sur le trottoir (trop, sans doutes). Signes, dans tout ceci, qu’il n’y avait pas de temps morts, que personne n’attendait pour rien à l’étage où il devait prendre les cartons.

En portant tout ça je me suis demandé en quoi ça me faisait penser à la théorie des contraintes. J’ai trouvé sans trop de difficultés : les goulots sont le temps de déplacement des cartons dans l’appart’, et l’escalier. Et les manières de circonvenir les goulots sont d’éviter les croisements dans l’escalier, et de doubler le goulot à l’appart’.

Tada 🙂

1 réflexion sur « La théorie des contraintes appliquées à un déménagement »

  1. Et toi, pendant ce temps là, tu regardais les autres bosser, en réfléchissant à des théories pour optimiser, et avec une binouze à la main 🙂

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