2ème fois que j’en fais.
Aujourd’hui, 5b sur un dévers, sans tricher, sans tomber.
Classe, non?
Mais à en faire deux jours de suite, j’ai les avants-bras niqués. Et les doigts. Et l’arrière des épaules commence à l’être.
Le blog sensitif – hautement inflammable
2ème fois que j’en fais.
Aujourd’hui, 5b sur un dévers, sans tricher, sans tomber.
Classe, non?
Mais à en faire deux jours de suite, j’ai les avants-bras niqués. Et les doigts. Et l’arrière des épaules commence à l’être.
Il y a 1 mois 1/2 je reçois un avis de prune comme quoi j’aurais été mal stationné dans le 20ème, un jeudi 9 Mars à 11h10.
C’est bien ma plaque, sauf que j’ai rien à foutre un jeudi à 11h dans le 20ème.
Je demande un papier à ma boîte comme quoi j’étais au taf ce jour-là, je rédige une tite lettre, je met un chèque du montant indiqué (33€) (on m’a dit qu’avec les prunes, c’est « paie d’abord, discuter après ») et j’envoie le tout.
Hier, rebelotte: prune pour non-paiement de parcmètre, dans le 11ème, le 11 Avril à 14h07. Je n’ai pas plus à faire ce mardi-là dans le 11ème que l’autre jeudi dans le 20ème.
Je m’en vais donc ce matin porter plainte.
Après petite recherches, il s’avère que l’autre propriétaire de ma plaque est une Mini Cooper!
Je porte donc plainte pour usurpation de plaque. Selon le mec, c’est pas intentionnel, et ça serait plutôt un garagiste qui aurait inversé des lettres sur la plaque qu’il a faite.
Il me dit aussi un truc bon à savoir: payer vaut reconnaissance! En d’autres termes: si tu paie ta prune, c’est que tu avoue que tu reconnais que c’est toi qui a commis l’infraction.
Donc tu peux toujours protester…
Récit de Gilles.
Alors voilà, un délire est à l’origine de cette décision entre potes : et si on faisait un Raid ?
On en trouve un sympa à faire, pas trop loin de Paris, avec plein d’épreuves… C’est exactement ce que l’on recherchait.
On ? Une équipe de 4 personnes, masculine pour le coup (c’était pas obligatoire, hein !!)
– Rodolphe, le capitaine (parce que c’était notre aîné à tous…), 34 ans, sportif avec une particularité unique, c’est de se déboîter régulièrement les deux chevilles…
– Cyril, le frère de Rod… sportif aussi, et plein de fougue… Il ne connaissait pas encore trop les potes de son frère et ne sera pas déçu du voyage…
– Paul, jeune papa, il reprend l’entraînement sur le tard et est super motivé pour tout faire !!
– Moi, Gilles, motivé à bloc, un peu entraîné avec une grosse appréhension pour les épreuves de course à pied…
L’équipe s’appelle les « Papaz », pourquoi ? Parce que nous avons tous des lardons… Et que oui, ça change la vie !! Essentiellement dans la fréquence et l’intensité des entraînements…
Avant le Raid
Dans les 4, deux ont déjà fait des Raids dans le passé…(Paul et moi) à l’époque où ils étaient un peu plus jeunes et sportifs dirons nous…
Plus l’échéance approchait, plus les entraînements devenaient sérieux et réguliers… Tous les entraînements individuels surtout car il était très difficile de réunir les 4 d’un coup autour d’une activité physique !
En même temps, plus on se documentait, et plus on faisait tous le même constat : Merde, le Raid-Normand est qualifié de « très difficile » par les pratiquants (qui semblaient pourtant assez balaises !!)
La particularité de ce Raid, c’est qu’il est quasi Non-Stop avec Bivouac et tout… Donc pas évident car une partie peut se dérouler de nuit en fonction de nos performances et compte tenu des notre… Clairement il y avait une partie nocturne !!
Nombreux achats de matériel, chaussures spécifiques pour des raids de plusieurs jours, barres énergétiques, nourriture pour le bivouac, révision des Vélos, achats de tout ce qui nous manquait… Et oui, maintenant que nous avons tout le matériel, il va falloir en faire d’autres et rentabiliser car ça coûte une petite fortune tout ça !!
Allez, la dernière semaine, les derniers coups de fil pour s’assurer de ne rien oublier et on arrive le jour J…
La veille du Raid…
C’est le jour du départ, mais c’est surtout, l’anniversaire de Cyril !! On a tous déposé au moins une demi journée pour rejoindre sans stress le château dans lequel nous devions passer la nuit.
Deux voitures, 4 vélos et tout le matériel chargé, nous arrivons sur place assez tôt, vers 18h pour prendre notre temps et pour préparer nos sacs pour le lendemain, c’est un Raid sans aucune assistance, donc autonomie, et tout le matos à traîner pour le bivouac…
Sur place, on fait quelques courses pour la soirée, des crunchs apéritifs et une bouteille de vodka et une bouteille de sirop de framboise (on connaissait le cassis, la mûre… fallait tester !!) ainsi qu’une bouteille de blanc pour faire des kirs…
Avec la bouteille de vodka, il y avait des dés… on a donc fait un jeu à boire… Chaque joueur lance les dés, et celui qui fait le plus petit score boit un shot de vodka-cassis…
Autant vous dire que dans l’ordre la chance n’a pas touchée dans l’ordre Paul, moi, Rod et Cyril… Du coup, c’est Cyril qui nous a tous conduit au restaurant chinois en vogue d’Elbeuf.
Sur place, très bien, on était tous un peu cons car un peu imbibés, mais sinon très bien le repas, royalement offert par polo (merci 1000 fois encore !!) mais comme c’était vendredi soir et que c’était fête, on est ensuite allé au bar branché (accessible à pied à 50 mètres sur le même trottoir).
Là on arrive, il y avait des motards… tout le monde nous regardait (un bar d’homos ?) non, a priori, mais rien que des hommes…
On se pose, on prend un premier verre, un cocktail maison, pas dégueu, mais sans plus… A peine revenu de la commande, Polo avait déjà mis deux des locaux qui jouaient au billard au défi sur leurs prochaines parties !!
Merde… on est pas rentrés !!
Du coup, on joue, on boit, pendant ce temps Cyril et Rod jouaient aux fléchettes et faisaient un concours de celui qui casserait le plus de pointes (flèches en plastique)… Rod a gagné…
Ensuite, on tourne, on laisse nos locaux à Rod et Cyril et nous on attaque les fléchettes avec le Polo… Là, pour la casse, c’est moi qui ait gagné !! Par pour le score, non !!
Notre chance : Le bar fermait à minuit !!
Donc un petit moment d’hésitation, on enchaîne, oui, non… non, on rentre ! (là, je ne sais trop si c’était une connerie ou pas en fait…)
Le jour du Raid
Toute petite nuit… le temps de s’installer, de fermer les yeux, le réveil sonne déjà…) Il est 6h du matin… Aïeu, les yeux, la tête… Putain, mais qu’est ce que l’on fait là ? Ah oui, un Raid… Premier regret d’être sortis et d’avoir un peu bu hier soir (et fumé pour certains !!)
Bref, ça s’organise en teams, Rod et Cyril avec leur sac de bivouac, polo et moi pareil…
Petit déjeuner glucidique (omelettes, charcuterie et tout…), c’est costaud à cette heure là !!
Le temps passe atrocement vite, on enchaîne et on se rend au point de départ, au stade tout neuf de Thuit-Signol (Le Thuit-Signol pour le GPS)
Merde, ils sont tous super équipés et super entraînés… Bon ça va il y a quelques jambons comme nous… on se rassure comme on peut. Tiens, une équipe de fille (elles sont trop moches les raideuses !!)(pour info, elles nous mettent minables…)
Bon on s’installe, VTT, sacs, tout le matos pour tout, on est chargés comme des ânes !!
Brief, dans le gymnase, et distribution des cartes avec toutes les informations pour aller jusqu’au bivouac avec les balises à trouver et à tracer sur les cartes…
Là, on a notre première absence intellectuelle… On met tellement de temps à se mettre dedans que nous finirons par partir une heure plus tard, en bons derniers…
Sur 87 équipes de 4 au briefing, on se sent bien seul dans le stade quand on le quitte… Une ou deux équipes semblent avoir d’autres problèmes d’orientation et on se met en route finalement plus vite qu’elles…
18 kilomètres et 12 balises nous séparaient du bivouac où d’autres épreuves nous attendaient… Nous partons finalement assez bien et assez efficacement dans la lecture des cartes, merci Paul pour ton sens de l’orientation et pour tes choix !! (oui, on avait tous des rôles complémentaires définis !!)
Nous arrivons après 3 heures de VTT au bivouac, pour repartir immédiatement sur une autre épreuve, juste le temps de laisser le gros du chargement et de manger un sandwich…
Le Run & Bike… 2 VTT pour 4, avec toujours une nouvelle carte et des balises à trouver et des azimuts à tracer… on perd un peu moins de temps, mais pas trop et on décolle. Difficile de courir, je suis le boulet du groupe, mais je m’accroche comme je peux. J’ai mal aux deux genoux et je me dis que ça va passer…
On échange assez souvent les VTT pour ne pas s’épuiser. Cette région est vraiment tuante, c’est la « Suisse Normande » et elle porte très bien son nom !! Au milieu de cette épreuve nous attendaient trois nouvelles épreuves, le rappel, le pont de singe et le tir à l’arc.
Le pont de singe… Trop marrant, a priori on a été l’équipe la plus « drôle » à regarder et la plus « acrobatique »… Dixit les organisateurs sur place (les caméras aussi…) Difficile pour Rod parce que avec le Polo nous étions morts de rires et plus ça balançait dans le vide plus on rigolait et donc, moins on avançait… Ah oui, Rod n’aime pas trop le vide et on était à 10 mètres du sol…
Du coup, on termine et on enchaîne sur le rappel, de 20 mètres, trop facile, tous les 4 ensemble, c’était bon ça !!
Pour finir, le tir à l’Arc, normalement, c’était Rod et moi les tireurs… 12 flèches, j’en ai tiré 4 et c’était pas brillant alors j’ai laissé les autres au Rodo… et c’était payant !! Deux dans le mille dont une qui a fendu la seconde et qui en plus a traversé la cible et le bois du chevalet… Un bourrin ?
Nous voila repartis pour quelques balises jusqu’au camp… tracés difficiles mais à l’arrivée on parviens au bout de quelques souffrances à avancer. Je râle car plus ça va, plus j’ai mal et je crois que c’était un peu pareil pour les autres…
On arrive au bivouac, seconde épreuve, le VTT d’orientation ! Là, retraçage de points pour les balises… Le rythme et l’habitude commence a être meilleur, moins d’hésitation et plus de précisions…
D’autres équipes avaient terminées toute les épreuves de la journée lors de ce départ…On part à 4 VTT… Là on sent l’équipe soudée, on est déjà rincés, il est 18h et quelques mais on a la gouache…
12 balises à trouver, on rattrape quelques équipes, on fait les bons choix de routes, de chemins et on va même les chercher dans les ronces ! (nos jambes en portent encore les stigmates !!). Pour moi, c’était l’épreuve la plus chouette car nous avancions assez vite, et surtout tous ensemble au même rythme !!
Tiens, dans les sous bois, plus ça allait, plus l’obscurité gagnait du terrain… Allez, on met les lampes !! Frontales, lampes de VTT, nous voila lancés pleine bourre dans la forêt, de plus en plus noire et autour de nous, aucune lumière si ce n’est celle de nos concurrents… Moments intenses !!
Petite anecdote du VTT d’orientation…
Il faisait donc nuit, on s’est retrouvé avec un groupe de 3-4 équipes sur les dernières balises, ça roulait fort, tous éclairés et on trouvait les balises les uns à la suite des autres… Finalement, question de choix et de vitesse, on se retrouve avec une autre équipe, toujours pleine balle… Du coup, on avançait un peu mécaniquement et à un moment donné on a un peu lâché la lecture de la carte.
L’autre équipe s’arrête, et donc, nous aussi, on regarde la carte et Paul dit simplement à un des mecs de l’autre équipe « là j’avoue que je ne sais pas trop où on est »… et l’autre répond… « c’est normal si tu nous suis depuis tout à l’heure… »… On a retenu Rod qui avait envie de lui faire bouffer le VTT par le cul et on se casse… et bien entendu on arrive aux deux balises suivantes avant eux…
Après, au retour au bivouac, les mecs ont appris que nous, il nous restait encore une épreuve : la plus dure : la course d’orientation… et de nuit en plus !! Du coup, ils ont été sympas, nous n’étions plus des obstacles pour eux car eux, ils avaient terminé !!
On décide de manger un truc avant de repartir, sans nos vélos… Bouffe immonde car à moitié froide… Heureusement il nous restait autre chose pour le retour…
A la lecture de la carte, il nous faudrait au minimum 5 heures pour faire cette épreuve en marchant et sans certitude de ramener toutes les balises car d’après les autres concurrents, de jour, elles étaient déjà très difficiles à trouver, alors de nuit et dans la forêt, au secours !!
Du coup, on la joue au vote et on décide de capitaliser notre temps, on choppe la première balise, et on rentre, les autres seront des pénalités mais feront moins que le total de nos essais vains si on y était allés.
Un break…
Classement du premier jour : PAPAZ : 44 èmes – Départ le lendemain entre 7h30 et 7h50
Montage du bivouac dans un champ, nettoyages aux lingettes et bouffe… Un truc de fou tout était super bon, le poulet au curry et la mousse au chocolat… Etait-ce la fatigue ? Il était encore dans les 1h du matin…
Nuit difficile, douleurs articulaires, froid, humidité, fatigue…
On se réveille grâce aux voix des furieux qui s’étaient levés à … 5h du matin, finalement à 6h30 on bouge aussi, notre départ était pour 7h50 (départ par ordre de classement de la veille)
On range tranquillou et on enchaîne…
Course d’orientation en marchant… Deux genoux out pour moi, deux pour Cyril, Rod et Polo couraient devant nous pour aller chercher les balises…
8 km… et là, on arrive au Canoë…
Et là, on a rattrapé tout le monde !! Un super rythme, sur les 15 km de l’épreuve, personne ne nous a doublé !! (oui, c’est suffisamment rare pour le souligner !!) bref, on a été bons, on s’est même retournés une fois sur un des deux rapides avec Paul mais sans lâcher le canoë du coup, on est remontés et on est reparti aussi sec.
Par contre, l’eau, le froid et l’arrêt des efforts au niveau des jambes ont fini de nous achever…
La cheville de Rod était morte et nos 4 genoux à Cyril et à moi ont tout simplement bloqué nos jambes…
Même le polo a eu du mal à sortir du Canoë !! C’est dire !!
Retour au bivouac en Course d’orientation, 6 km… on ne pouvait même plus marcher vite… là, on s’est re-fait doubler par tous ceux qu’on avait eu sur l’eau…
ON arrive au Bivouac, rincés, il faut remonter sur les vélos, avec tout le chargement de la veille… Re-18 km avec balises pour rentrer… Les premiers KM ont été horribles.
Cyril et moi, jambes bloquées, impossible de pousser ou de plier les jambes… facile pour faire du vélo…
Polo et Rod… ne pouvaient plus s’asseoir sur leurs selles… Cette épreuve s’annonçait très difficile…
But… we did it !!
On l’a fait, on est arrivés au Stade de départ fiers et fatigués, pressés de prendre une douche, de jeter le matos, de manger la bonne paella qui nous attendait… Il était 15h et quelques, les premiers sont arrivés depuis 11h30… remise des prix… douche, nettoyage des vélos et retour à la maison…
Une excellente sensation d’avoir accompli quelque chose de dingue, de très difficile, de rare, et même d’unique !
Les conclusions : mon corps n’est pas fait pour courir.
Il faut plus d’entraînement, plus de temps aussi pour ça… ce qui n’est pas facile avec nos métiers et nos vies.
Il faut en refaire, des différents où la course a pied sera par exemple remplacée par du roller ?
Oui, on en fera d’autres !!
Juste Après le Raid
Je pensais que la nuit de dimanche serait une merveille à elle toute seule… Déjà de dormir dans un vrai lit, mais propre, après un bon bain…
Et bah non !! Loupé, nuit de douleur et d’inconfort général… Va comprendre…
Le lendemain, j’étais le seul à bosser, ils avaient tous pu anticiper et prendre leur journée. Polo partait en vacances (bonne chance ;-)) avec ses douleurs…
Grosse fatigue donc au réveil, grosse fatigue toute la journée… Pour le prochain, je me prends deux jours de récup’ !!
Les douleurs… Sont multiples, les genoux ont mis deux bonnes journées avant de pouvoir se plier et se déplier comme je le souhaitait.
Les douleurs musculaires ne concernaient que les fessiers (et ça, c’est la marche rapide !!), le reste, ça allait.
Douleurs aux deux talons aussi, toujours aujourd’hui…
Pour le prochain…
Un entraînement plus en amont de l’épreuve, pas de course à pied… privilégier le Roller, la natation, les chevaux…
Deux jours de récup pour le retour du raid…
Anecdote générales…
– Le cardio-fréquence mêtre (fréquence cardiaque) a atteint les 100% à chaque montée où l’on poussait les VTT dans des chemins – soit plus de 190 pulsations minutes
– On pensait tous perdre du poids car grosse sueur… On a tous pris du poids entre 1,5 et 2 kg !!
Pour les photos de l’épreuve :
http://rdevlaeminck.free.fr/rod/index.php?/category/14
Site du raid:
http://www.raid-normand.com
Mes chiottes qui fuient et qu’il faut réparer sous peine d’inondation; ma moto gauffrée qu’il faut faire réparer parce qu’il faut bien aller au taf et chez les potes; le mobile qu’il faut recharger sinon on est coupé du monde; les ordis qu’il faut déplanter parce que hein, c’est mes ordis; et toutes ces sortes d’emmerdes qu’on a plus au moins régulièrement à cause des objets qu’on a à notre charge…
Y a pas moyen d’en avoir un peu moins, de ces objets?
Je vais au taf l’après-midi. Plus rien ne fuit dans ma salle de bain, mais je suis tout de même un peu anxieu: des fois que ça déciderait de fuire pendant que je ne suis pas là.
Je reviens du taf vers 21h. Pas de coup de fil pour m’annoncer une catastrophe.
Je prends l’ascenceur, j’arrive sur mon palier: c’est sec.
Je regarde en bas de ma porte d’entrée: pas d’eau.
J’ouvre la porte d’entrée: le parquet est intact.
J’ouvre la porte de la salle de bain et je regarde le sol: un désert.
Je passe un doigts sur les bords: sec sec SEC!
Et là je laisse éclater ma joie.
Ou au cours de la 2ème mi-temps et des prolongations, l’auteur sort son arme secrète et vainc de haute lutte.
Où l’auteur remporte la 1ère mi-temps.
Où les chiottes de Gab défient ce dernier.
Je vais poster ici une série de mail envoyée à la mailing-list jbt concernant … mes chiottes.
Oui, oui, je sais ce qu’on va me dire: pourquoi écrire ses histoires de chiottes à une ML de motard? Hé bien parce que ça a commencé par la réparation de ma moto.
Non pas que ma moto soit une chiotte, mais c’est en revenant d’un démontage de carter d’alternateur que mes déboires on commencés.
Banzaï, c’est parti.
Depuis combien de temps n’avez-vous plus senti l’odeur de la terre? Marché dans la boue? Entendu les piafs chanter? Vu plus de verts que de gris? Vu des bestioles étranges courir par terre?
Je suis parisien, je n’ai pas l’occasion de beaucoup sentir l’odeur de la terre et de voir du vert. Il m’est arrivé une fois de faire un détour par le parc à côté de chez moi afin de voir plus de vert que de gris, sentir l’odeur des fleurs, et marcher pieds nu dans l’herbe.
Dieu Buddha que ça fait du bien!