Jardin de roses

Garf est passé hier avec son clavier midi.

Ca fonctionne 🙂 On tape sur une touche, ça joue une note du synthétiseur logiciel (ZynAddSubFx, Hydrogen, ou Qsynth).

Il m’a expliqué un peu comment ça se passait, et j’ai un peu mieux compris comment fonctionnait le Midi.

Du coup j’ai joué avec Rosegarden.

J’arrive à enregistrer des notes jouées au clavier, et à les refaire jouer … sans le clavier. Suffit de percuter que:

  • c’est une sortie Midi par piste
  • le routeur Midi de Rosegarden tripatouille celui de jackd

J’ai aussi réussi à charger des SoundFonts dans la mémoire de la carte son. Mais je n’ai pas encore réussi à les exploiter, ou à les faire exploiter par qui que ce soit (Rosegarden, en particulier)

Excellent et didactique de Rosegarden sans lequel j’aurais galéré 10 ans de plus: http://rosegarden.sourceforge.net/tutorial/en/chapter-0.html

Mon piercing

Moi je l’aime bien. Moi je me sens bien avec.

Je me suis pris deux fois la réflexion « c’est à 15 ans, qu’on fait ça! »

Moui.

Ou pas.

Je crois qu’à ce moment j’ai répondu « je t’emmerde », mais je n’en suis pas sûr. Ce dont je suis sûr c’est que je me plais avec (ce qui est le principal, n’est-ce pas?).

Je crois aussi avoir bien fait de ne pas en avoir parlé avant de le faire, j’aurais été capable de me laisser convaincre que ce n’est pas l’âge de faire ce genre de choses.

Mais je crois que tout le monde va s’y faire. D’ailleurs la plupart des gens ne le remarque pas, ou ne me le font pas remarquer, ou même peut-être pensent que ça me va.

De toute façon tout ceci ne concerne que ceux qui m’ont connu avant, pas les gens que je découvre depuis. Et de toute façon l’univers à intérêt à s’y faire, parce que je ne l’enlèverai pas.

CSS, JS, JSON, AJAX et DOM

Ce matin je me suis mis en tête de décorer un peu une toute petite page web à moi.

Je me suis donc mis au CSS.

Et ce midi j’ai acheté un bouquin sur CSS, JS et tutti quanti. 45€.

Moui je suis comme ça, moi…

En plus ça va me permettre de mettre un peu plus la main à la pâte de Monarq.

Je crois que je ne m’amuse vraiment que quand je découvre des choses…

Fonera? Fonera pas?

Well, me suis offert une fonera.

Vu le prix, hein…

Of course, j’ai des soucis.

Quelques notes sur ce que j’en sais à cet instant:

  • Elle agit comme un routeur Nat entre trois réseaux: un filaire, qui DOIT être dans le plan du réseau local (celui de la friboîte), et deux wireless: le privé et le publique. Le perso peut être n’importe quoi (sauf le plan d’adressage du filaire…), mais vous le contrôlez (dhcp, plage, toussa), et vous ne contrôlez pas le publique. Au passage, ça me fait chier de ne pas avoir le même plan d’adressage en filaire et en wireless. Anyway…
  • La méthode recommandée pour configurer la Fonera est … le wireless. Si, comme moi, vous n’êtes pas wifi-everywhere, il faut se connecter en câble à l’ip 169.254.255.1 (l’ip de l’ordi sera donc 169.254.255.2) (vive les alias d’IP parce que sinon bonjour les emmerdes avec pam-ldap si mon ordi n’est pas connecté à ses copains. Bref…)
  • Normalement, il y a deux SSID wifi: le publique et le privée. Le privée se voit facilement, on s’y connecte, on joue avec la console d’admin (un peu trop pas assez de choses dedans, à mon goût) et on lit la notice et on voit que pour faire ce pour quoi la Fonera est faite (fournir le surf aux autres) il faut se connecter au publique.
  • Et là, pas de SSID publique visible. Damned… Fouillage dans les FAQ… Ah, je ne verrai le SSID publique que si la Fonera arrive à se connecter au net… Scrich scrich scrich… comment cette conne va faire pour se connecter au net. Argl! Je percute! Elle va sortir à l’arrache à poil avec son adresse ip que je lui ai filé par mon firewall! Pof, un saut dans les règles de mon firewall et dans les paramètres DNS de la Fonera (faut lui indiquer un DNS sur le net, pas le mien en interne), quelques snoop et un perçage de trou digne du tunnel du Mont-blanc dans mon Firewall plus tard, je vois mon SSID publique. Yeah! Pour info sortent: 80 tcp, 443 tcp, 1812 (radius. tcp? udp?) et … 123 udp 🙂 Oué, elle a besoin de se mettre à l’heure avant d’être opérationnelle! Et en plus elle a mis son firmware à jour. Brave fille…
  • Zou, je me connecte sur le (MON 🙂 ) portail, je géolocalise ma Fonera, règle le débit autorisé, et roule ma poule, ça surfe! A vous les Foneros!

Philosophiquement ça me gêne de pas autant contrôler ce que feront les Foneros chez moi, mais bon, hein…

Ouala, « ça c’est fait », je suis connecté à la planète Fon, je peux surfer sur tous les Fon spot du monde entier, et le monde entier peut surfer chez moi.

Yeah!

Dodo, now.

Moi et mon appartement

on n’est pas encore très copains.

J’ai emménagé, ça c’est sûr. Mais d’une par j’ai pas encore fini de décartonner, et d’autre part je ne l’ai pas encore dompté.

Je n’en maîtrise pas encore tous les recoins, tous les placards, tous les bruits, tous ses défauts.

Je ne m’y sens pas encore tout à fait à l’aise, un peu comme si je devais me battre contre lui à chaque fois que je rentre … chez moi.

J’en veux pour symptômes que je mange encore debout dans la cuisine, que je n’ai pas encore touché au four (je ne sais même pas/plus s’il est à gaz ou électrique) et que je n’ai fait des pâtes pour la première fois qu’avant-hier soir.

Il faut dire aussi qu’il a des défauts, et tant que je n’aurais pas tranché pour savoir si je l’acceptais avec ou si je les réglais, ça va me perturber.

Le pire: le bruit de l’ascenseur. Chez moi c’est chez moi, pas question qu’une entité (sonore, visuelle, matérielle, calorifique ou autre) y fasse une incursion sans mon autorisation. Or c’est ce qu’il se passe avec cette foutue machinerie d’ascenseur: du bruit vient m’envahir alors que j’ai rien demandé. Et en plus quand je dors.

J’ai appelé la compagnie d’ascenseur ce matin, le techos m’a appelé cette après-midi pour me demander des précisions. On verra bien…

Last news express: le technicien pense avoir résolu le problème: une poulie mal graissée.

Let’s seeeee :))

Message perso: bon anniversaire 🙂

Caractère

Ca me manque, de ne pas m’engueuler avec les gens.

Parfois j’ai des discussions imaginaires avec des gens, qui sont bien souvent le prolongement de situations ou discussions réelles, et il n’est pas rare que, dans ces discussions fictives, je m’engueule copieusement avec la ou les personnes. Et ça me fait un bien fou.

Mais j’ai peur de ne pas avoir les arguments pour ‘gagner’ ces engueulades, pour peu qu’elles soient réelles un jour.

Gab, vers la Bretagne.

Saint Marc, je te vénére

Mon déménagement était prévu pour Samedi matin, 10h. J’ai récupéré les clés de mon nouveau nid vendredi en début d’après-midi.

Le gars n’avait pas l’air très au fait de ce qu’il se passait: il est arrivé 20 minutes en retard, ne savait pas le code d’entrée, ni, à l’étage, le numéro de la porte.

Je récupère tout de même les clés, et le temps de constater que le Franprix au pied de mon nouveau nid était fermé pour une durée indéterminée et pour cause de travaux, je récupère un grec complet et Léna sur le chemin et nous allons chez moi finir de cartonner.

Cécile est arrivée un peu plus tard dans l’après-midi.

Il nous a fallu toute l’après-midi et une partie de la soirée pour finir les cartons. Sans elles, j’y aurait passé la nuit…

Le lendemain matin, temps clair, fraîcheur matinale, temps idéal pour déménager. Je range mes chéris ordis, et Lionel, qui m’avait demandé la veille s’il devait venir avec le Trafic et auquel j’ai répondu que c’était pas nécessaire mais que ça serait toujours utile, arrive pile poil à l’heure, ainsi que Gilles, Garf, Sacha et Léna.

On commence donc le chargement dans le Trafic, mon père arrive un peu plus tard. Le « peu » (ahum…) qui n’avait pas été emballé fini dans les cartons. Grave erreur de ma part: la prochaine fois je mettrai de côté les trucs à garder sous la main, comme… les doubles des clés de l’ancien appart’…

En un peu plus d’une heure, tout était chargé dans le Trafic et dans le Kangoo de Garf. Tout, absolument tout de mon 26m² tient dans un Trafic et un Kangoo, vélo y compris, et même ce que j’aurais dû jeter 🙂

Petit test pour savoir si je peux mettre mon casque avec mon piercing… Moui ça passe, pas sans douleur, mais ça ira. La moto fera donc le déménagement en même temps que tout le reste 🙂
Direction mon nouveau chez moi. Jo y arrive peu de temps après nous (dis, Jo, tu devais pas arriver à 10h parce que c’est toi qui avait le « camion », mmm? Ah oui, c’est vrai: tu vis à l’heure libanaise 🙂 )

Et en un peu plus d’une heure, tout était terminé.

Je vais chercher le ravitaillement, avec Garf, et quand je reviens, mon clic-clac était monté, ainsi que la chaîne hi-fi, Cécile faisait la vaisselle, Lionel la rangeait et … le bar était rempli 🙂

Yeah, la classe les jeunes 🙂

Miam time sur les cartons pour certains, d’autres sont rentrées chez eux, et c’est parti pour la partie la plus chiante du déménagement: le nettoyage de l’ancien appart’ histoire de ne pas faire sauter la caution.

En compagnie de mon père et de Cécile, on passe l’après-midi à dépoussiérer tout ce qui ne bouge pas et à lessiver les murs.

Et c’est là que je (re)découvre ce produit magique qu’est la lessive St Marc… Quelques grosses poignées dans de l’eau bien chaude, et ça décape tout, même les mains, même le parquet…

Le problème est que ça décape tellement bien qu’une fois qu’on a passé un coup sur le mur, si on revient un quart d’heure plus tard juste pour essuyer une coulure, hé bien ça refait une « trace » de propre!

On s’y est repris au moins quatre fois pour chaque mur, et c’est pas dit que ça suffise.

De retour chez moi, la première chose que j’ai faite est … de rebrancher mes ordis 🙂 Of course, pas (encore ?) de wifi ni même de freebox fonctionnel, mais aucun de mes serveurs n’a eu de disque dur crashés.

Le lendemain, rebelotte pour le ménage, et cette fois c’est Mouna qui nous a aidé.

Au programme du jour: même chose, plus cirage du parquet. Avec la désagréable surprise de voir que la lessive St Marc soit laisse de belles marques blanches de produit cristalisé, soit de belles tâches noires.

Autant les traces blanches ont l’air de partir avec de l’alcool à brûler (j’en avais acheté un litre pour enlever les traces de scotch qui ont servis à coller les flyers), autant pas les tâches noires…

Heureusement, elles sont cachées par le lit ou les meubles, donc normalement ça devrait pas poser de soucis.

On a fini dimanche soir avec un coup de balais sur la terrasse, et cirage intégral du parquet. Je rends les clés mardi soir. En espérant que ma caution de saute pas, même en partie…

Je ne suis pas triste de quitter mon ancien appart’. Ca m’a juste fait étrange quand je suis retourné dans le quartier: j’y avais tous mes repères, je connaissais le nom des rues, je connaissais tous les chemins pour y revenir de n’importe quel coin de Paris et pour atteindre n’importe quel point de Paris. Tout m’était familier.

Je pense en avoir bien profité, et en avoir bien fait profité tout le monde. Mais avec mon nouvel appart’ je me rend compte que l’ancien était vraiment trop petit, trop étriqué.

Il va falloir que je me fasse à mon nouveau quartier, que je trouve le médecin, la boulangerie, l’épicerie, le supermarché, le métro, le concess’ Suz’, l’arrêt de bus le plus proche, la route vers le périf, vers le boulot, vers l’aéroport et la gare, le chemin pour rentrer tard la nuit. Et que je me fasse pote avec le voisin d’en face et d’en dessous 🙂

Il va falloir que je recadre tout en fonction de ce nouveau lieu, mais ça ne me stress pas du tout. Ca m’amuse assez, en fait 🙂

Oualà, as usual vous êtes les bienvenue chez moi quand vous voulez!