Mauvais rêve

Le retour à Paris s’est bien passé, il a été assez rapide (à coup de bouquins, le temps passe vite)

J’ai rendu la voiture crade comme elle était

img_5132
Kia Spectra, pile
img_5128
Kia Spectra, face

Un aperçu de mon coffre, tout de même:

img_5133

Le plus dur a été le trajet entre la station de métro et chez moi: j’avais (et j’ai toujours) l’impression d’être dans un mauvais et glauque rêve: rien n’a changé alors que moi oui, j’ai l’impression de retourner m’empêtrer dans de la mélasse, je n’éprouve aucun bonheur à retrouver Paris ou mon appart’. Pas que ça m’angoisse mais ne me tente pas plus qu’un plat de nouille froide que je serai obligé de manger.

J’ai fait un bout de chemin, et je reviens à mon point de départ qui lui n’a pas changé. J’ai l’impression d’avoir fait tout ça pour rien, d’être revenu en arrière.

Merde, c’est pas en revenant en arrière qu’on avance, non?

« Il n’y a pas de destination, rien qu’un chemin »

Rober Sylverberg in « Voué aux ténèbres »

Départ pour Pointe-à-la-garde (ville qui n’a d’autre intérêt, pour le voyageur, que le château Bahia) le lendemain, depuis Percé. Au petit dèj’, à discuter, une Bruxelloise va vers là où je vais mais s’arrête avant, à Bonaventure (la ville, pas l’île).

Je lui propose donc de l’y emmener. Elle aussi fait un PVT, et épatant comme d’une part les gens peuvent vous remarquer sans que vous-même les remarquiez (elle m’avait vu à Sea Shack) et d’autre part vous pouvez raconter des choses vraiment profondes et intimes à des gens que vous ne connaissez absolument pas et n’avez quasiment aucune chance de revoir.

Je laisse la miss à sa destination, et pars vers Pointe-à-la-garde. En chemin je me fais un petit site classé par l’UNESCO: le parc naturel de Miguasha, qui a d’exceptionnel les fossiles qu’on y trouve. Deux heures de fascinante visite animée par une captivante naturaliste (tous les naturalistes l’étaient, de toute façon), et je repars vers Pointe-à-la-garde, 15 km plus loin.

Alors, le château Bahia est un château en bois style renaissance faite par un mec. Des ses propres mains, avec des potes et sa famille. Il est un peu pommé au milieu des bois, et sans être extraordinaire, il vaut le coup d’œil.

J’y retrouve comme convenu Elsa et Kelly, et leurs 3 compagnons de route.

Après bouffage, on entreprend de se mettre une mine en compagnie de deux jeunes québécois. Au menu: feu de bois sur la plage.

Le problème est que le bout de plage où l’on doit faire ledit feu est … inondé par la marée haute.

Pas démonté, avec Kelly nous partons à la recherche d’un accès vers la mer. Après avoir visité quelques chemins propriétaire, nous finissons par tomber, avec l’aide d’un québécois local, sur un accès publique bien connu des jeunes du coin.

De papotage en papotage, on se couche un peu avant 4h et il est question qu’Elsa et Kelly abandonnent ceux avec qui elles voyage pour me suivre.

Le lendemain matin la décision est prise: elles me suivent. Transbahutement de bagages et décollage pour … Montréal City. En route on recroise le parc du Bic. Elles veulent y faire une halte une nuit.

Rapide calcul: je ne suis pas si pressé, et il n’y a QUE 500km entre le Bic et Montréal, facilement faisable en une journée.

Adjugé vendu: je reste une nuit au Bic. Grimpette easy du Mont Champlain (et c’est la première fois depuis que je connais les filles que nous faisons une activité ensemble; autre que se mettre minable, s’entend) puis … chasse aux putain de moustiques de merde qui tentent de nous perturber pendant notre repas de pâtes aux pâtes al dente.

Débat du soir: moi, le lendemain, je vais à Montréal. Elles n’ont pas cet impératif mais ça leur simplifierait la vie de descendre avec moi. Parallèlement, il n’y a pas grande chose à faire entre ici et Montréal, du moins de ce côté du St Laurent. On se couche sans avoir tranché (mais avec deux bières dans le cornet pour moi).

Le lendemain matin, débat toujours pas tranché, mais elles n’ont plus rien à faire au Bic, donc elles embarquent et elles décideront en route quoi faire.

Deux heures de route plus tard, constat: à part une érablière (endroit où l’on fait le sirop d’érable) y a rien à visiter jusqu’à Montréal. Donc, bien que ça les fasse chier de se rendre à la métropole, elles vont y aller. Moi, perso, ça me fait plaisir de les avoir pour le voyage! Pas que j’avais peur de me faire chier, mais je les aime bien et j’ai pas envie de me séparer d’elles.

Arrivé dans la banlieue de Montréal, une grosse bestiole pas sympa pointe le bout de son museau: le cafard. Trafic, ville, monde, retour à la case départ, départ tout court… J’ai beau me répéter qu’il n’y a pas de destination mais qu’un chemin, ça me soûle: pas envie de finir l’aventure.

Je repense à Sea Shack, au château Bahia, aux campings que j’ai fait, aux choses que j’ai vu, au pays où je suis, à tout ce qu’il s’est passé pendant ces trois semaines qui sont passées comme un éclair, à la gentillesse des gens, aux voyageurs que j’ai rencontré, à mes deux PVTistes co-voiturières qui vont continuer leur périple, à la difficulté de raconter ce que j’ai vécu à ceux qui n’ont pas partagé mon histoire, et à ce que ce voyage a changé en moi…

My Buddha, ce que ça a changé en moi… Je suis senti entier comme rarement je me suis senti entier. Pourquoi? Je me suis senti à ma place bien que loin de « chez moi » et toujours en mouvement. Pourquoi? Pour une fois je n’étais pas à moitié à ce que je faisais, je n’en étais pas détaché. Pourquoi?

Je sens que je vais avoir la tête dans les nuages un certain temps et que des décisions radicales vont s’imposer…

Je dépose les deux filles pas loin de chez elles, avec la promesse qu’on va aller se boire un verre le soir-même.

Je rentre chez Seb et Crystelle. Puis on rejoint Elsa et Kelly pour boire un verre.

La situation est étrange: Montréal, synonyme d’arrivée/départ, donc de fin; Seb et Crystelle, synonymes de ma vie Française, et Elsa et Kelly, synonymes de mon voyage et de ma liberté. Tout ça se bouscule dans ma tête. Je souris bêtement en regardant les deux filles.

Fin du voyage… Tout ceci n’était-il qu’un rêve? « Non », me répond la présence d’Elsa et Kelly.

J’ai vraiment du mal à y croire…

On va boire ce verre, et je passe mon temps à … je ne sais pas quoi. Trier mes souvenirs dans ma mémoire? Regarder tout ces gens étrangers? Faire le lien entre ce que j’ai vécu et ce qui m’attend? Mais sourire, indéniablement.

Je commence à me dédoubler, à nouveau.

A la sortie du bar, je demande à Kelly si ce qu’on a vécu était bien réel. Elle me répond que oui, dans un grand sourire qui me rappel ces trois semaines et ce qui a changé en moi…

Là, ce soir, chez Seb et Crystelle, je me demande vraiment si tout ceci n’était pas un rêve…

Demain, rangement de ma fidèle Kia Spectra, foyer sur quatres roues de mes trois dernières semaines, et Tetris: va falloir que tout tienne dans mon sac à dos…

Décollage pour Paris à 17h, heure locale.

J'ai trouvé le paradis

Quelques heures après mon dernier billet sur ce blog, j’ai rejoint Elsa et Kelly: elles étaient dans le camping juste derrière le miens.

Soirée tranquille et le lendemain j’avais réservé pour une excursion pour voir les baleines, le matin, et l’après-midi un traversier (ferry) pour Trois pistoles (nan, c’est pas le prix, c’est le nom de la ville)

J’en profite pour récupérer les filles sur le passage (elles sont en stop) afin d’ essayer qu’elles fassent la même excursion que moi. C’est pas possible: plus de place. Elles prennent donc l’excursion de midi.

Moi je vais faire la mienne. Pas de baleine bleue mais un rorqual à bosse! Impressionnant de voir cette grosse bestiole si proche.

Je laisse les filles faire leur excursion (et elles voient une baleine à bosse…), et prend le traversier jusqu’à Trois pistoles. Elles attendent ceux avec qui elles ont rendez-vous. Logiquement, la prochaine fois ou l’on se voit est 2 jours plus tard à l’auberge Sea Shack, à Ste Anne des Monts (auberge FESTIVE Sea Shack!)

Bref, débarqué sur le port de Trois pistoles avec ma voiture, je prends conscience d’une chose: il fait beau, je suis indépendant avec ma Kia Spectra, je suis encore dans une nouvelle ville, et plein de nouvelles choses m’attendent. C’est cool la vie!

La banane sur la tronche je file vers le Parc du Bic, à disons 200 km d’ici.

Cette fois, je prends le parti de ne passer qu’une nuit dans le parc au lieu de deux habituellement, parce que je me suis rendu compte qu’une journée suffisait la plupart du temps, et qu’il ne me fallait pas tant de temps que ça, en général, pour rejoindre ma prochaine étape.

Arrivé à l’entrée du parc, cinéma habituel: choisir les activités pour le lendemain. J’opte pour un tour en kayak et une petite causerie sur les phoques.

Et là, je mesure mon erreur de ne pas réserver le camping un peu avant: toutes les places qu’il reste sont dans le camping qui est au bord de la route. Avec mon sommeil léger et ma tente qui condense, je sens que la nuit va être sympa…

Bref, plantage, bouffage, mise du réveil à 6h pour cause de kayak à 8, et dodotage (boules Quies + somnifère)

Avec mon sommeil léger, je me réveil environ des milliers de fois par nuit, ce qui fait que je fini par ouvrir un œil à 6h +2 secondes.

Maudissant mon réveil qui n’a pas sonné à 6h comme prévu, je me lève alors qu’il fait encore nuit et que personne d’autre de mes voisins campeur n’est levé.

Petit-déjeunage, pliage de tente, rangeage dans la voiture, et pour voir l’heure je met le contact (digression: n’ayant pas de montres, j’ai 3 moyens d’avoir l’heure: l’horloge de la voiture, celle de mon appareil photo, et celle de mon réveil)

Contact mis, regardage de l’horloge: comment ça 4h24???

Mon putain de réveil a encore reseté… Pas étonnant qu’il n’ait pas sonné…

Et du coup ça explique la nuit noir et le sommeil de mes voisins.

Même pas énervé je me couche dans la voiture: au moins je serai isolé du bruit des voitures, des moustiques, du froid et de la condensation.

Même pas besoin de réveil, pour cette fois, levé à 7h, je file vers le Kayak.

Petite excursion tranquille ou l’on voit un phoque se dorer la pilule sur un rocher. Puis je me rends vers l’endroit ou a lieu la causerie sur les phoques. Petite balade à pied, puis sur le bord de mer ou … il y a une cinquantaine de phoques qui bronzent à 50m de là ou je suis!

Je taxe les jumelles d’une personne pas loin de moi et j’observe. Je sais pas vous mais moi c’est la première fois que j’en voyais d’aussi proche!

La causerie commence. Causerie qui est en fait une petite séance d’observation de ces mammifères marins.

Puis je file vers Sea Shack, en étant bien loin d’imaginer ce qui m’attendait…

Une bonne heure plus tard j’arrive à Sea Shack.

Première vue: woups c’est le bronx: cahuttes en bord de mer, des tentes sur la plage…

Je trouve ce qui semble être l’accueil, deux personne me disent bonjour (tous les Québécois que je croise me disent bonjour, de toute façon 🙂 ). Ça semble être les proprio. Je payent mes deux nuits et la nana me fait visiter.

Là c’est la yourte commune (tables, chaises, frigo); y a un BBQ au gaz pour qui veut; y a un bar (avec licence: bières et alcools forts et cocktails) en bois, entouré de hamacs ; un foyer pour le feu de camps; si je veux camper le terrain de camping EST le bord de mer, TOUT le bord de mer; ici est mon dortoir, avec la cuisine à côté, des jeux de société, un salon, la salle de bain.

Et je révise immédiatement mon opinion: le paradis est ici.

Ça me fait penser à la fois aux bars des îles de Thaïlande (la chaleur, les hamacs, le bar en bois au bord de la mer) et aux soirées que je fais chez moi (tout le monde vient avec ce qu’il a et se sert de ce qu’il y a, avec la bonne ambiance que l’esprit des voyageurs peut apporter) Ils ont trouvé la formule du bonheur, et je ne m’étonne plus que le gars qui m’en a parlé regrette de ne pas être resté une semaine au lieu de quelques nuits.

Je pose armes et bagages, et réfléchis longuement à différentes options pour mon futur professionnel…

Et j’inaugure le barbecue avec la paire de steaks que j’avais acheté le jour même 🙂

Puis Kelly et Elsa se pointent, et plantent leur tente sur la plage. Et on y va pour une soirée de pochtronage en bonne et due forme!

Le bar a une bonne formule: la tournée est à 25$, et ce quel que soit le nombre de personnes (2 ou 50). Et la tournée, c’est des shots!

Deux bières et 8 shots plus tard (dont une tournée payée par moi), dodo pour moi (levé tôt pour aller crapahuter vers le Mont Albert, dans le parc de la Gaspésie, juste pas loin d’ici)

Les deux filles se coucheront un peu plus tard, mais normal: elles ne se lèvent pas à 8h, ELLES.

Le lendemain, donc… Tomahawk en travers de la tronche, je me lève et emmène deux de mes co-dortoirieres dans le parc. Et 2h de montée plus tard (5km, 800m de dénivelé), qui m’ont furieusement rappelées l’expédition sur l’île de Cat Ba dans la baie d’Along ou Regis, Hichem et moi nous étions pris une cuite mémorable au schnaps slovène la veille, me voici en haut du mont Albert, avec un mal de crâne à peine calmé.

Miam, bouquinage sans les Orignals qui ne sont pas là parce qu’il fait trop chaud et descente par le chemin le plus long mais le plus beau: 3h et 11km.

Ah oui, faut que je dise: la SEPAQ et la société qui gère les parc nationaux au Québec. Et ils font un truc génial, c’est les activités d’interprétation. La causerie sur les ours, dans le parc de la Mauricie, celle sur les phoques, celle à laquelle j’ai assisté sur le Mont Albert en sont: un naturaliste parle gratuitement d’un sujet en rapport avec le parc.

Moins la chouille, le soir, à Sea Shack, mais petit concert, auquel j’ai assisté le cul dans un hamac.

Vraie sensation d’avoir trouvé le meilleur endroit sur Terre…

Le lendemain, départ pour le parc de Forillon (paraît qu’il y un chemin d’où l’on peut voir les baleines, les porc épics et des ours) à deux heures de Sea Shack. Les filles ont un timing différent et je les retrouverai deux soirs plus tard, dans une autre auberge renommée: le château de Bahia, à Pointe-à-la-garde.

J’ai à peine le temps de faire les deux chemins, dans le parc de Forillon, vu mon départ tardif et le temps de route. Points de baleines mais un festin de poissons entre les Fous de Bassan et les marsouins 🙂

Une nuit sur place dans le parc, puis départ (ce matin, donc), pour Percé, avec son rocher percé (comme Etretat) et l’île Bonaventure ou réside la plus grande colonie au monde de Fous de Bassan.

Je pensais y passer la journée mais en fait non:3 heures ont suffit pour voir le rocher percé et … voir de très très prés une colonie de Fous de Bassan!

En chemin, sans faire attention, je rejoint un groupe qui suivait une naturaliste qui faisait une activités d’interprétation le long du chemin 🙂

Croyez-moi, une colonie de Fous de Bassan, c’est impressionnant: à part que ça pue la fiente, ça piaille sacrément, et c’est réellement bluffant de voir tant d’oiseaux d’aussi prés!

Mon appareil photo en profite pour me lâcher comme un lâche, et me voilà en train de souffler un peu dans Percé, extrémité de mon voyage.

Demain, départ tranquille pour le château Bahia, puis rentrage vers Montréal.

Pincement au cœur, tout de même…

Mitan

(suis sur un Mac, avec Safari, donc pas possible de corriger les fautes, désolé)

Je suis au mitan de mon voyage: on est le 21 (je crois 🙂 ) et je suis a Tadoussac, à l’embouchure du fjord Saguenay.

Apres un bref passage à Chicoutimi, juste histoire de dire « j’y suis allé », je repars énervé vers Rivière-Éternité, dans le parc du Saguenay.

Le Saguenay forme un fjord depuis l’embouchure du St Laurent jusqu’au lac St Jean. Et Rivière-Éternité est un des meilleurs endroit pour le voir, en plus d’avoir un joli nom 🙂

Première nuit sur place, recherche des choses à faire, choix: un tour en Zodiac sur le fjord, et une grimpette vers une statue de la Vierge.

Le tour en Zodiac est sympa, sans plus: le gars ne nous a pas raconté grand-chose. Mais on a vu des phoques 🙂 et ma foi le fjord est réellement impressionnant…

De retour du Zodiac, coup de flippe: j’ai perdu mon carnet vert ou il y a les horaires et numéros de téléphones des traversiers (ferry) pour aller de l’autre côté du St Laurent, en Gaspésie. Et me connaissant, tant que je n’aurai pas résolu ce problème ou retrouvé mon carnet, pas moyen de profiter de la balade que j’allais faire vers la statue.

Après avoir remué ciel et terre, je le retrouve … là ou je l’ai sorti la dernière fois: dans la cabine téléphonique :/

Leçon du jour: faire gaffe à mes affaires et les RAN-GER.

Je monte jusqu’à la statue, profite du panorama, puis redescend, et opération planning, parce que trop de choses à faire, et pas assez de temps, d’ou stress dû à l’incertitude. Après maints coups de fils, c’est balisé, quitte à ce que ça change. D’ou joie intérieur 🙂 et seconde leçon du jour: planifier, même un minimum, et quitte à ce que ça change.

Il me reste encore des inconnues, dans le trajet, mais comme ça ça laisse des marges de manoeuvres 🙂

Seconde nuit au parc, et me voilà à Tadoussac, 100 km plus loin, de l’autre côté du Saguenay, avec un immense soleil et deux mails des filles, qui sont je ne sais pas ou. Je les recroiserai sans doutes quelque part en Gaspésie, effet Manchester aidant.

Pour les questions off:

  • Mon piercing va bien, je le soigne à coup de bétadine.
  • J’ai percé un pantalon, atelier couture dès que possible.
  • Je me rends compte que j’ai très bien été formé par Côme, pour les voyages. Je ne le remercierai jamais assez. Puissé-je à mon tour transmettre mon expérience. Des volontaires? 🙂
  • J’ai envoyé la majeur partie des cartes postales, pas toutes encore.
  • La Kia Spectra se porte bien. Aux derniers calculs, elle consomme 8L au cent, et j’en suis à environ 1000km. C’est pour apporter de l’eau au moulin des écolos (hein Gilles 🙂 ).
  • Non je ne m’ennuie pas, jamais 🙂

J’espère que vous êtes heureux, de votre côté.

PVT, ou comment un plat de pâtes va (peut-être) changer ma vie

Le soir même ou j’ai écrit le dernier billet, je me suis dit que pour une fois j’allais manger a l’auberge.

En faisant cuire mes pâtes je fais la connaissance de deux filles, Kelly et Elsa, qui font aussi cuire leurs pâtes. En papotant un peu j’apprends qu’elles font un PVT: Programme Vacances-Travail. C’est un accord signé entre la France et le Canada, Japon, Nouvelles-Zélande et quelques autres pays pour que les jeunes entre 18 et 35 ans puissent crapahuter et bosser dans les pays où ils vont.

Bref, tout à fait ce qu’il me faut 🙂

On passe la soirée tous ensemble: Moulin à image a Québec (projection d’un film sur un immense remparts de silos à blé) (splendide!), puis bars. Elles font un trajet qui leur prend le reste du mois d’aout, en passant par la Gaspesie. Je leur vole l’idée, et je crois que je vais faire un peu la même chose, mais en un poil plus rapide: on n’a pas les même contraintes de temps.

Comme moi je pars le lendemain et elles non, et qu’on ne fait pas le même trajet, on se donne rendez-vous a Chicoutimi le mardi.

Je pars donc le lendemain, dimanche, pour un peu plus au nord (Baie St Pierre). En route, j’entends dire que le parc des Hautes-Gorges-de-la-rivière-Malbaie vaut le détours. Je vais donc y passer deux nuits, ça sera en plus l’occasion de re-tester mes aptitudes au camping.

Effectivement c’est beau, et heureusement mes aptitudes au camping se sont améliorées: je peux maintenant faire chauffer de l’eau et me faire des plats préparés 🙂  Mais il me manquait quelque chose, pour manger mes nouilles a la chinoise: une fourchette! J’improvise une paire de baguettes avec des sardines de tentes. Pas génial, mais ça le fait tout de même 🙂

Le lendemain (lundi) crapahutage pendant 5h, puis retours et tentative de lessive au gel shampooing-douche… et il se met a pleuvoir… Je transforme donc ma Kia Spectra en séchoir en mettant le chauffage a fond. Ça marche pas génial, mais c’est toujours ça.

Et puis c’est l’occasion de voir que ma tente, bien que monotoile, est étanche 🙂

Le soir je transforme une bouteille d’eau, une lampe de poche et un bol de soupe en une espèce de lampadaire. Désolé, pas de photos, mais pour le coup je suis fier de moi:)

La nuit, grand vent: ma tente tient le choc 🙂

Le lendemain, aujourd’hui mardi, pliage de tente en plein vent+bruine, puis départ pour Chicoutimi. Pas de news des filles, so far, et ça a le dont de m’énerver au plus haut points même si je sais que sur ce genre de choses je pars facilement en vrille.

Bah, comme ca je suis de nouveau ‘libre’…

Bises de Chicoutimi 🙂

"When I first saw you / in the Quebec City"

Coloured City, Laurent Garnier

(fou le nombre de chansons qui peuvent me trainer dans la tete, quand je voyage…)

“Tu aimes Montréal? Tu devrais adorer la ville de Québec! 🙂 ”

Effectivement, j’adore Québec 🙂

Well, on a fait 3 bars dans la soirée, ce que je n’aurais jamais fait seul: un bar chansonnier (qui ressemble à ce qu’on peut trouver à Paris), un bar-discothèque … vide 🙂 mais qui passait de la bonne musique (comprendre: électronique) et un autre bar sympa (où j’ai fait decouvrir le Black Russian a ceux qui étaient avec moi)

Le lendemain visite de la ville basse, des plaines d’Abraham (qui est un immense parc où une fois de plus la France s’est prise une pilée lors d’une bataille; et disons que ce coup-ci on a ‘juste’ perdu le Québec face aux anglais), les remparts de la ville et le parlement. Oui, Montréal est la métropole et capitale financière, mais Québec la capitale politique.

Puis le château Frontenac. Le château Frontenac c’est un peu ZE emblème de la ville, celui qui permet de la distinguer, un peu comme le château de Prague, ou la Tour Eiffel. Sauf que le château est en fait un hôtel 5 étoiles. Mais il faut le visiter surtout pour les guides qui animent la visite 🙂

Et le soir… Comme cette est année est les 400 ans de la ville de Québec, il y a des animations tout le temps et partout. Pour le soir, c’était un spectacle nommé ‘le chemin qui marche’, qui promettait d’être pas mal du tout, d’autant qu’il y avait ensuite un concert de Moby.

En avant pour la Baie de Beauport. Il faut y aller en bus, je me pointe a l’arret de bus et … oups! une queue de 100m de long pour deux bus. Je remonte la queue pour savoir si c’est vraiment la file pour les bus, et il semble que personne ne veuille rentrer dans celui de tête. J’y rentre donc, un peu honteux de griller tant de monde, mais pas tant que ça 🙂 Je fais la rencontre d’une bande de 5 ‘vieux’ (la cinquantaine) avec qui je vais passer tout le spectacle.

Spectacle qui était par ailleurs magnifique! Ça m’a fait penser a celui de Bjork au festival Rock en Scène de l’année dernière, ou à un du cirque du Soleil: jeux d’eau, pyrotechnie, musique électronique (yeah!) et splendides chorégraphies.

Sauf que ça a faillit mal se finir: pendant un scène ou des danseurs jouaient avec le feu, un des pylônes s’embrase à sa base. Les flammes ne sont pas hautes, de telle sorte qu’on pourrait croire que ca fait partie du spectacle, sauf que non: un accessoiriste fini par l’éteindre.

Quelques minutes plus tard, des feux d’artifice partent… mais pas assez haut, ou dans la mauvaise direction. En tous cas ils enflamment un des écrans qui était sur la scène! Les danseurs continuent a danser, du coup on pourrait encore croire que ça faisait partie du spectacle, mais a un moment la musique s’arrête, on entend les fusées de feu d’artifice exploser sous le plancher, et ca, c’est pas dans le spectacle!

Puis la musique reprend, comme si rien n’était, sauf qu’il ne reste que les armatures de l’écran, et des flammèches à chaque coin!

Ce que je ne savais pas, c’est que Moby ne jouait pas juste apres. Avant lui il y avait DJ Champion, et Bran Van 3000. Je pars pendant Bran Van 3000: mes pieds me font trop mal pour que je reste debout.

Sauf que …

Même cinéma au retour qu’a l’allée: trop de personnes, pas assez de bus. Comme je n’ai pas envie de faire le pied de grue 1h, j’y vais a pied. Au lieu d’une heure d’attente, je me fait donc 1h de marche a pied.

Et ca aussi c’était pas prévu, vu le monde qui traversait l’autoroute a pied…

Mais pourquoi n’y suis-je donc pas allé en voiture? Parce que c’était interdit, d’y aller en voiture! En plus, j’avais noté que la navette était gratuite, ce qui était faux. Ça m’a fait penser au coup qu’q fait la RATP pendant la dernière nuit blanche: les métros étaient prévus toute la nuit, ce qui n’a pas été le cas.

Maudissant la Societe des transport québécois, je me couche les pieds en sang.

Le lendemain (aujourd’hui, donc) je fais les courses qu’il me manque pour camper sereinement: Nutella, Thé, plats déshydratés. Et je visite le reste de la ville basse.

Bien m’en a pris: c’est superbe 🙂 et j’ai visité le musée des civilisations. Un des plus passionnant musée qu’il m’ai été donné de voir: tout interactif de partout, dense, riche. Un truc à y passer la journée. J’en suis ressorti la tête pleine comme un melon, et du coup je n’ai pas fait ce que je voulais faire ensuite. Tant pis!

Ce soir, autre spectacle pour les 400 ans de Quebec.

Et sinon moi ça va? Oui ça va: je suis bronzé, j’ai l’impression de vivre 2 vies par jour et je suis claqué (à force de voir tant de choses?).

Mais et il se produit inévitablement un moment dans le voyage ou on se dit en maugréant ‘mais qu’est-ce que je fous là…’ et ou on a envie de rentrer. Ce matin était ce moment. Et ce qui l’a déclenché est le constat que mon percing recommençait à s’infecter.

Mais c’est passé (pas l’infection, mais l’envie de rentrer): je me suis posé deux secondes, j’ai acheté ce qu’il faut, je me suis raisonné et je suis allée visiter la ville basse: il me reste encore deux semaines, j’ai tout ce qu’il faut pour faire ce que je veux, et vu ce tout ce que j’ai fait en 1 semaine, ça promet d’être le pied.

Enjoy 🙂

Les fondamentaux

(attention, clavier qwerty)

Well, départ pour Trois rivières. Sur l’autoroute je m’arrête dans une cabane a sucre histoire de pas mourir idiot. Bah c’est rudement bon, la tire 🙂

Il se trouve que la cabane etait a Trois rivières. Je lis mon guide et vois que le parc naturel de la Mauricie n’est pas bien loin.

Bon, tant qu’à faire, hein…

Hop, direction Shawinigan, puis le parc naturel. Je crapahute un peu avant d’aller au camping. Mmm qu’est-ce que ça fait du bien de voir du vert et de respirer de l’air frais!

Direction le camping. Je voulais a tous prix camper avant Québec histoire que s’il me manque des choses je puisse les acheter avant de pousser plus loin mon aventure.

Je trouve mon emplacement et au moment de monter ma tente je ressens un très grand vide: j’ai une tente riquiqui, pas de réchaud et pas de quoi manger. A l’aise Blaise, cool Raoul, a la fraîche le Lapin, mais absolument pas équipé! Le miam-miam pourra se gérer (il y une épicerie pas loin), mais la précarité de ma tente me fait un peu peur. C’est là que je me dis qu’un toit, tout de même, c’est important.

Bref, je monte mon abris et vais participer à la ’causerie’ (conférence) qui à lieu à 20h. Très intéressant, c’est sur les ours noir, que habitent le parc. Gloups… Mais impression de vivre plusieurs vies dans une journée: le matin chez Seb et Crystelle, en terrain connu, midi dans une cabane à sucre, et le soir me voila seul tout seul dans un camping dans le parc naturel de la Mauricie, à devoir me démerder avec mes erreurs et mon organisation.

Ça c’est ce que je comptais faire de mon voyage!

Dodo dans la tente, qui, comme j’aurais dû m’en douter, est fraîche et petite. Mais en plus elle condense! Ce qui veut dire que le lendemain matin l’intérieur est recouvert de rosée. Sympa pour faire sécher le duvet et le tapis de sol…

Petit dèj’ et hop petit tour sur le lac en canoë: le camping organisait une virée pour tout le mode avec un naturaliste pour nous présenter le lac à travers les âges.

Et puis direction Québec City. J’avais réservé une auberge de jeunesse (merci Esther!), mais … que pour une nuit!

Me disant que je m’occuperai de ça plus tard, je vais faire un tour en ville.

Sauf que non. Ça me tournicote dans la tête: faut que je trouve où dormir les nuits suivantes. Même constat: sans toit, la vie est bien plus chiante. Je pars donc à le recherche d’une auberge.

Je fini par en trouver une, ce qui n’est pas un mince exploit en cette période des 400 ans de la ville de Québec 🙂

Plus léger (BIEN plus léger! Les fondamentaux, Gab: un toit, d’ABORD) je vais manger.

Et ce soir, l’auberge organise une tournée des bars 🙂

Enjoy!

Flowerz

Allez hop, blind test express: « Flowerz », c’est de qui?

Hein?

Alors?

On devine pas?

Armand Van Helden, voyons!

Bon, tout ça pour parler du jardin botanique de Montréal.

Bon, pof levé pas trop tard ni trop tôt ce matin (10h), ‘ti dèj, visualisation du planning de la journée et de la route pour aller au jardin botanique / insectarium / biodôme, et en voiture Simone, roule ma poule à moi Montréal dans ma Kia Spectra.

Arrivé au abords de ma ouature, que vois-je? Un papier rouge et blanc. « Tiens, une pub », me dis-je naïvement.

Que nenni, candide touriste. Tu voulais te fondre dans la culture locale? Hé bien voilà, tu as les pieds dedans: tu voilà avec une prune!

Hé oui, savoir se garer à Montréal requiert un bac+5 au moins. Vois me croyez pas? Il a des panneaux partout disant quelque chose du genre, et par exemple:

« Interdit de 9h à 20h du lundi au vendredi » ou « Interdit de 9h à 10h les mardi et jeudi du 1er Mars au 1er Septembre »

Balèze, hein?

Celui qui ma mis dedans est celui-ci « interdit de 9h à 20 du lundi au samedi sauf si vous avez le macaron 6 » Le macaron 6 est celui du quartier de Seb et Crystelle. Il y en a un par quartier. Et moi bien sûr je ne l’ai pas. Donc 42$ dans ma tronche… Bienvenue à Montréal…

Bref, je vais au jardin botanique. Ça me changera les idées.

Le jardin est à l’autre bout de la ville. Et franchement ça vaut le coup…

Le jardin est proprement immense, et magnifique, et calme, et super bien fait, et super beau, et tout et tout. Il est divisé en plusieurs jardin, répartis un peu partout. Je les ai presque tous visité (presque, parce qu’il y en a bien pour la journée, à tout faire)

Jardin chinois
Le jardin chinois
Le jardin japonais
Le jardin japonais
La maison de l'arbre
La maison de l'arbre
Le jardin des nouveautés
Le jardin des nouveautés

A l’intérieur du Jardin botanique, il y a l’insectarium, où on peut voir entre autres ce genre de bestioles:

Mygale
Mygale

Et autres trucs tout aussi peu sympa…

Il y a aussi le biodôme, qui regroupe différents écosystèmes (tropicale, laurentiens, arctique, …) que l’on traverse à pied, comme si on y était (sauf qu’il y avait bien plus de monde ici que dans la vraie forêt tropicale)

Pas grand chose qui se prenne en photo: je ne suis pas spécialiste de la photo animalière. Juste un pingouin qui fait le clown:

mvi_4733-b

Et en cadeau bonus, une dédicace spéciale pour les geek et autres amateurs de peuples étranges:

;)
😉

Pas dans le biodôme, celui-ci, mais dans le Jardin botanique.

Vers la sortie du Jardin, je passe par le carré des plantes vénéneuses (gloups… ça me rappel un peu trop vivement « Into the wild ») et surtout par le Cours des senteurs.

Au premier abords, ça n’a l’air de rien: un bâtiment comme un autre, avec des fleurs comme j’en ai vu depuis le début de la journée.

Sauf que le principe est parfaitement génial: les fleurs, en général, ça se regarde. Hé bien ce jardinet se touche et se sent: il est fait pour les aveugles! Le gars m’explique qu’il est réparti en quatre zones: rouge pour les plantes à parfum épicé, jaune pour poivrées, verte pour sucrée et bleues pour camphrés. Comme les aveugles ne voient pas, il y a une petite fontaine au centre pour leur servir de repère sonore, et chaque zone a un sol différent (béton, bois, gravier ou pelouse) leur indiquant dans quelle « couleur » ils sont.

Après m’en être mis plein les mirettes, je m’en suis mis plein les narines, yeah!

Retour à la maison, je ne passe pas par les souterrains de Montréal: à ce qu’il paraît ça ne vaut pas tant le coup que ça.

Je me fend d’une carte téléphonique histoire d’appeler les différents lieux de couchage à Québec: complets, ou presque.

Wopa, ça va être l’aventure, là 🙂 En même temps pour l’instant je ne stress pas trop: je trouverai bien une solution sur place. Au pire je vais en bordure trouver un camping, ou au pire du pire: dans la voiture!

Au départ je me disais que c’était une pas si bonne idée que ça, la voiture. A Montréal, effectivement, c’est une sacrée galère parce que Seb et Crystelle ne sont pas tout proche du centre ville et que les parkings sont un vrai casse-tête, et super cher. Je pense que ça va être pareil à Québec. Mais en dehors de ça je suis … libre 🙂 Je vais pouvoir aller et venir, ou je veux, comme je veux, avec qui je veux, libre d’émigrer, comme un immigré, parce que stérile est la sédentarité ((« Mouvement pour l’immigration », Spicy Box)).

D’ailleurs j’ai presque décidé ce soir de squatter une nuit à 3 rivières 🙂

A partir de maintenant, je pense que je serai moins souvent sur le net.

Pour mon plus grand bien.

Montreal, nous voilà!

Visite de Montreal, today.

Je voulais visiter l’insectarium et le jardin botanique. Mais un coup d’oeil à la météo m’indique que demain sera un temps pourri. Or demain je voulais aller visiter le parc Jean Drapeau. J’inverse donc mon programme: parc aujourd’hui, botanique demain.

Pour le parc, le mieux est d’y aller à pied: la parking, parait-il, est hors de prix et souvent blindé.

Seulement, y aller à pied depuis chez Seb et Crystelle, c’est un peu la galère. Donc, une partie du trajet en caisse, le reste à pieds.

C’est la première fois que je vais prendre la voiture seul en pays étranger. Gloups… Je repère le chemin, facile: descendre la côte, tourner à gauche, se garer, et finir à pieds.

Facile… à dire. A force de pas trouver de place et de changer 4 fois d’avis quant au moyen d’accéder au parc (qui est situé sur une île, hein) (à pieds, mais par où? le port? le pont de la concorde?) je me retrouve pas très loin de mon point de départ. Je chope un parking « à part », et je me dirige vers le port, me disant que je vais y aller par bâteau.

Je fini par discuter avec une commerçante, et à pour aller au parc à pied il faut suivre la piste cyclable qui, je vous le donne en mille, me fait remonter sur mes pas.

En contrepartie, le chemin est assez sympa: une sorte de zone industrielle au bord de l’eau

Canal Lachine
Canal Lachine

mais super long: environ 1h 1/2 pour arriver au parc. Ca m’apprendra à faire le kakou 😐

Mais beau, le parc! Grand, zen, avec des choses à faire et à voir, notamment la biosphère:

La biosphére
La biosphère

Ca date de l’expo universelle de 1967 et a été conçu par Fuller (le gars qui a donné son nom aux fullurène, pour ceux qui connaissent) C’est lui-même himself qui est l’inventeur du concept de dôme géodésique. Oui madame!

Well, l’intérieur est un musée écologique (la devise de Fuller était: faire plus avec moins) j’ai donc fait mon après-midi Lehmannesque: énergies éolienne, maison écolo, et tutti quanti.

En ayant plein les baskets, je me décide à rentrer en métro. Plein les baskets, certes, mais têtu: je m’arrête pile au début de la vieille ville, ma voiture étant à l’autre bout 🙂

Et je traverse la vielle ville par la rue Sainte Catherine:

Tag rue Ste Catherine
La "quoi" électrique???
La "quoi" électrique???

Ca ressemble à Châtelet, en pas pareil parce que les immeubles autour ressemblent à un très réussi mélange entre une ville américaine (buildings) et une ville européenne (architecture assez ancienne, parfois)

Sympa le tag 🙂

Assez space, comme quartier, mais vraiment sympa.

Et puis rentrage à la maison, et demain: jardin botanique et insectarium (et le réseau sous-terrain de Montréal si j’ai le temps)

Montreal

Aujourd’hui je vais visiter un peu Montreal. Seb et Crystelle sont parti bosser, j’ai les clés du château de l’appart. Sauf qu’il commence à faire pourri, je sens qu’il va être l’heure de sortir la parka rouge vif, yeah!

Départ pour Québec City vers mardi ou mercredi, je sais pas encore. Sans doutes mercredi. Mais faut surtout que je trouve un endroit où dormir, là-bas 🙂