Mon piercing

Moi je l’aime bien. Moi je me sens bien avec.

Je me suis pris deux fois la réflexion « c’est à 15 ans, qu’on fait ça! »

Moui.

Ou pas.

Je crois qu’à ce moment j’ai répondu « je t’emmerde », mais je n’en suis pas sûr. Ce dont je suis sûr c’est que je me plais avec (ce qui est le principal, n’est-ce pas?).

Je crois aussi avoir bien fait de ne pas en avoir parlé avant de le faire, j’aurais été capable de me laisser convaincre que ce n’est pas l’âge de faire ce genre de choses.

Mais je crois que tout le monde va s’y faire. D’ailleurs la plupart des gens ne le remarque pas, ou ne me le font pas remarquer, ou même peut-être pensent que ça me va.

De toute façon tout ceci ne concerne que ceux qui m’ont connu avant, pas les gens que je découvre depuis. Et de toute façon l’univers à intérêt à s’y faire, parce que je ne l’enlèverai pas.

Caractère

Ca me manque, de ne pas m’engueuler avec les gens.

Parfois j’ai des discussions imaginaires avec des gens, qui sont bien souvent le prolongement de situations ou discussions réelles, et il n’est pas rare que, dans ces discussions fictives, je m’engueule copieusement avec la ou les personnes. Et ça me fait un bien fou.

Mais j’ai peur de ne pas avoir les arguments pour ‘gagner’ ces engueulades, pour peu qu’elles soient réelles un jour.

Gab, vers la Bretagne.

My body is now complete

Pour paraphraser Johny Depp dans Sweeny Todd, que je vais aller voir ce soir.

Well, almost complete 🙂

J’ai passé un putain de bon week-end comme j’en passe rarement d’aussi bon: soirée avec J. vendredi soir. Soirée magique avec J. vendredi soir… Fini à 5h du mat’ à travers les rues de Paris. Étrange « au revoir » sur le quai du Noctilien, gare de l’Est, à 4h30 du mat’…

Samedi midi à Châtelet (hé hé!)

Samedi après-midi à Bastille. 4h à attendre A. et Sacha mais on pourrait presque dire que ça valait le coup 🙂 Sirotage de verres, tête-à-tête avec A. pour le repas, fin de soirée à la Flèche d’or (soirée électro). Pas assez étrange « Au revoir » dans le Noctilien, à 4h30…

Pour comprendre

à quelle point cette histoire me touche profondément, il faut connaître mes envies, mes fantasmes, mes histoires (mon passé?) mon cœur, ma personnalité, mes réflexions, et encore… moi qui connaît tout ça j’ai du mal à percevoir tout ce qu’elle a bouleversé en moi, tout ce à quoi elle touche.

Elle a néanmoins déjà bouleversée ma vie, et ce que vous voyez (aimez?) de moi en est le résultat quasi directe.

Anyway…

Into the wild

« Into the wild » … Indescriptible… « Extraordinaire », m’a dit Marie. « Génial », dirais-je bien…

C’est idiot mais il n’y pas de mots à mettre en phrases…

C’est le genre de trucs inracontable parce qu’il faudrait le peindre, parce qu’il faudrait décrire des émotions, des liens, des sentiments. Un peu comme décrire l’effet que vous fait l’amour 🙂

J’ai bien peur que ce film touche chacun de nous différemment…

Ce film est … beau, bien, fantastique, émouvant, chargé, classe, grandiose, complet, suggéré… et je tourne autour du pot!

Grrr… « Toute la Nouvelle Angleterre pour la plume d’une romancière »((« Lolita », Nabokov)) !

Anyway…

Une pincée de retenue, un peu de moi, une pincée de patience et tout se débloque.  Yeah!

Surtout une pincée de retenue 🙂 ok, et un peu de moi.

Merci Sacha, par ailleurs, qui m’aide à garder courage et but en tête 😉

Aujourd'hui

Température: 10°C. Temps clair. ForecastFox me dit qu’il en sera ainsi pour toute la journée, et celle de demain.

Beau temps pour rouler, même parmi les bouchons. Il y a des chances que cela soit mon seul plaisir de cette journée de reprise…

Je me suis réveillée avec la tête pleine d’épines dans le pied. Je hais me réveiller avec la tête pleine d’épines dans le pied.

Mais aussi avec de bons souvenirs d’hier soir.

Merci à toi d’être toujours là au fin fond de mes nuits…

Je ne peux pas

Hé non, je ne peux pas poser tant de questions à tant de gens. Parce que « l’observateur perturbe la mesure », parce qu’ils seraient saoulés, parce que vue mes questions ça tuerait la magie de la relation et fausserait du coup les réponses aux questions.

Disons que je ne peux pas poser toutes les questions que je voudrais (foutues règles sociales, tiens)

De mon poste de commande je contrôle ma vie… mes vies. Parfois j’en sors, je retourne dans l’autre monde, celui que tout le monde connaît. Mais j’ai mes vies en tête, et personne à qui en parler: trop décalées.

Alors je me balade, muet.

Toujours pas

J’ai toujours pas envie de parler. Pas envie de partager, pas envie de tenir au courant, de me bouger pour les autres.

Cas d’école à table. D’habitude je raconte éventuellement les films que j’ai vu, ce genre de chose. Je ne le fais plus. Et d’ailleurs je n’ai même plus envie de manger avec du monde. Je n’ai par ailleurs pas le cœur  à manger seul…

Bref, je me colle à un bout du groupe, prêt du mur, histoire que personne d’autre que celui que je préfère ne vienne se mettre à côté de moi. Je me fais superbement ignorer pendant un bout de temps, on ne parle pas de moi et je ne me mêle pas à la conversation.

Sauf qu’à un moment ils remarquent que je ne dis rien. S’en suivent les vannes habituelles, ils attendent ma réaction, qui ne vient pas. Je les laisse faire, me sers de l’eau. Je sens leurs regards sur moi. Qu’ils me regardent, qu’ils essaient de savoir ce que je pense, qu’ils attendent que je me batte…

Et ça repart, et je sens toujours leurs regards, et je ne réponds toujours rien. Ca ne me fait pas du tout rire, pas plus que ça ne me blesse. Je ne le méprise pas, c’est juste qu’ils ne savent pas qu’il ne faut pas me faire chier, et comme je n’ai pas envie de le dire parce que je n’ai pas envie de passer du temps à expliquer parce que je n’ai pas envie de parler, je les laisse faire.

Après tout, peut-être qu’ils sont l’habitude que je sois comme ça, parfois, qu’ils ont appris à faire avec, qu’ils se disent que c’est dans ma nature. Alors que ça ne l’est pas du tout, pas du tout du tout… Pas plus cette fois-ci que les autres fois.

Mais je crois que de toute façon ils s’en foutent, d’une certaine manière.

Choose your future

Redécouvert ça, ce matin:

Choose life. Choose a job. Choose a career. Choose a family. Choose a fucking big television, Choose washing machines, cars, compact disc players, and electrical tin openers. Choose good health, low cholesterol and dental insurance. Choose fixed- interest mortgage repayments. Choose a starter home. Choose your friends. Choose leisure wear and matching luggage. Choose a three piece suite on hire purchase in a range of fucking fabrics. Choose DIY and wondering who you are on a Sunday morning. Choose sitting on that couch watching mind-numbing sprit- crushing game shows, stuffing fucking junk food into your mouth. Choose rotting away at the end of it all, pishing you last in a miserable home, nothing more than an embarrassment to the selfish, fucked-up brats you have spawned to replace yourself. Choose your future. Choose life… But why would I want to do a thing like that?

I chose not to choose life: I chose something else. And the reasons? There are no reasons.

Tiré de Trainspotting, de Dany Boyle