Salade, suite et fin

Suite et fin de cette histoire.

Comme prévu, la moto est économiquement irréparable, et l’assurance m’en donne 1200€

Dans ces cas-là, une question se pose: la laisser reprendre par l’assurance ou pas?

La réflexion est la même que pour mon GPZ: accidentée comme elle est, j’aurai du mal à la revendre à un tel prix.

Exit le Criquet, du coup… Reste qu’à me trouver une autre moto à encastrer dans une voiture 🙂

Salade à 0%

Vendredi dernier, Paul fêtait son anniversaire dans Jabbour’s Mansion (a.k.a « La maison du bonheur »). Marie n’ayant plus de voiture, on y va ensemble sur mon fidèle destrier. Elle transporte une salade dans un Tupperware coincé entre elle et moi.

Je roule dans la voie de bus, comme tout bon motard francilien. On était à peut près au niveau d’Atac, dans Chatillon; je discute avec Marie à travers le casque quand celle-ci me hurle « ATTENTION! »

Je tourne la tête et en face de moi se trouve une voiture qui amorçait son virage pour entrer dans une voie de garage. Je saute sur les freins, mais trop tard, bien évidemment. La voiture n’était pas perpendiculaire à moi mais en biais. Je heurte son aile arrière droite, le rétro explose la vitre correspondante, la moto glisse sur la voiture et entame la portière droite avant de tomber, Marie et moi avec.

Je regarde ce qu’il se passe autour de moi:

  • Marie est à terre mais ne semble pas souffrir. Elle est consciente, énervée par le casque qu’elle n’arrive pas à enlever. Aucun de ses membres n’est coincé par la moto, pas de traces de sang, aucune de ses fringues n’a l’air percée.
  • Rien pour moi non plus.
  • La salade est répandue sur le sol.
  • La voiture s’est arrêtée, vitre explosée, portière et aile défoncées, clignotant allumé (« merde », que je me dit). Le mec ne semble pas en colère, n’était pas au téléphone (« re-merde »), et est arrêté (pas besoin de mémoriser la plaque)

Je coupe le moteur, et me lamente 4 secondes sur ma moto encore cartonnée. Sauf que cette fois-ci elle ne risque pas de me rapporter de l’argent: voie de bus, le mec n’a pas fait de fautes…

Un attroupement de jeunes se produit rapidement. Personne ne semble énervé ou parti-pris, ni la foule, ni le conducteur. Marie me fourre un bonbon à la menthe dans la bouche. J’avais bu 2 gorgées de bières, mais c’est vrai que ça vaut peut-être mieux…

Un motard s’est arrêté, je ne l’avais pas vu, mais lui a tout vu: il se propose d’être témoin. Il assure que j’étais à la hauteur de la voiture quand elle a tournée. Très honnêtement, c’est gentils à lui mais j’en suis pas aussi certain… Il appel les pompiers, qui ne tarderont pas à venir.

On redresse la moto, des liquides coulent qui ne sont pas la sauce de la salade. Je vote pour de l’essence (on venait de faire le plein). Le témoin me dit que c’est du liquide de refroidissement. Je regarde ma belle meurtrie: le radiateur semble avoir un trou.

Exclu que je reparte avec…

Le mec qui m’aide à relever la moto me dit que la fourche à l’air vrillée. Je regarde, et je me dit que la dernière fois que j’avais cette impression Thomas l’a redressée à grand coup de latte dans la roue avant. Je demande au mec d’appuyer sur l’arrière de la moto, et je shoot dans la roue, qui finie par revenir dans l’axe 🙂 Sinon, dégâts habituels: cligno, cale-pied avant droit, poignée de frein, pot, rétro. Le guidon n’a pas l’air tordu (c’est un guidon de Hornet, aussi 🙂 )

Je demande à Marie d’appeler Paul pour qu’il m’envoie quelqu’un. C’est Gilles qui arrivera (« Cool! », que je me dirai au moment de le voir.)

Après avoir vérifier que tout le monde était vivant, que nos affaires n’étaient plus éparpillées (à part la salade, hein) (merci Marie d’avoir géré ça), on fait le constat.

Remplissage des informations (tiens, le mec et moi sommes à la même assurance… comment est-ce qu’ils gèrent ces cas-là?) , arrivée des pompiers (« j’ai juste un peu mal au genou« , « non j’ai pas envie d’aller à l’hosto » Je préférais aller à l’anniv de Paul qu’à l’hosto 😉 )

Je discute avec Gilles du proche futur de ma moto. Il a la tête plus froide que moi et se propose de la descendre jusqu’au garage moto pas loin d’ici, et de s’en occuper demain. (« Putain de bordel de merde, MERCI Gilles de faire ça pour moi! merci merci merci, merci encore! Tu m’ôte une sacrée épine du pied et bien des soucis de la tête. Merci… »)

De retour au constat, c’est le moment de faire le dessin et c’est là que ça se Sardaigne corse…

Le mec n’était pas d’accord avec moi: pour lui, il était engagé dans la voie de garage, pas pour moi. Un de ses pote s’en mêle, quelques gars de la foule aussi (« ah non! jusqu’ici c’était calme, j’ai pas envie que ça dégénère! »), et Gilles assure que les mecs de l’assurance n’en ont rien à secouer, du crobard. Le conducteur invoque les éclats de verre et la salade, qui indiquent, selon lui, l’endroit de l’impacte. Selon moi, on a cartonné, la voiture à continuer d’avancer, et éclates de verre et salade sont tombés après.

Après une bonne demi-heure de discussion, simili reconstitution et quelques croquis, on se met d’accord sur le dessin (avec marqué dessus « voie de bus » en très gros…). Je pense très sincèrement qu’il reflétait la réalité. On coche nos croix, signe et se sépare.

Très sincèrement, je n’étais pas plus stressé que ça. Emmerdé parce que je n’avais plus de moyen de transport, mais bizarrement assez serein: j’avais mal au genou mais sans plus; Marie n’avait rien ou presque (douleur au plexus due à son atterrissage sur mon épaule); on allait tout de même à la soirée de Paul; ma moto était en lieu sûr et Gilles allait s’en occuper un peu le lendemain; à part le radiateur et le cale-pied, ma moto n’avait pas grand chose, et au pire j’allais en être pour la moitié de ma poche; pas de longs déplacement prévus ces prochain jours, ou en tout cas rien d’infaisable sans moto; j’allais avoir les torts partagés mais vu ce que je paye d’assurance, c’était pas la mort.

Bref, anniv de Paul sans la salade de Marie, le lendemain mariage à Nîmes. Gilles m’y appel pour me dire que le garage où lequel la moto est déposée n’est pas agréé MACIF. Faudra la déplacer jusqu’à un garage Honda, pas loin de chez moi (ça tombe bien c’est tout en descente, pour y aller). Il doit pas être agréé MACIF non plus mais au moins il est Honda.

Retour le dimanche soir. Gilles passe me prendre à la sortie du train pour me rendre les clés et les papiers de la moto, et m’amène à cette dernière. Merci encore à lui, sinon je pense que ça aurait pris pas mal de temps avant que je la ramène d’où elle est 🙂

Je descend donc la moto devant un garage Honda sur le boulevard St Michel (45 min de poussage…), et comme j’ai mal au genou d’une manière qui m’inquiète, je vais à l’hosto qui n’est pas loin.

La rapidité légendaire des urgences est encore prouvée: je poireaute 1h avant qu’on me prenne en charge (ok, ok: je suis mauvaise langue: c’était pas si grave que ça, mais j’étais crevé et ça m’a soulé d’attendre), mais bonne nouvelle: je n’ai rien de casser, rien d’élongué, de tordu ou de déboité. Juste des contusions. Pas d’attèle (« Merde, une occasion loupée d’aller voir ma kiné… »), pas de radios, pas de médocs.

Je porte ce matin-même (en vélo, du coup) le constat à l’assurance. Ce qu’il y a de bien avec la MACIF, c’est que quand on apport un constat ils font le bilan directe.

Le gars regarde le constat. A ce moment il faut la boucler, et si vous ne le faite pas, le mec vous le demande; le constat doit parler de lui-même. Il me demande quelques renseignements, tapote sur son ordi, et me sort une feuille que je ne regarde pas immédiatement: cette feuille dit de combien je suis en tort. Je ne me fais pas d’illusions…

On papote un peu, je me résigne à lire la feuille:

Bla bla bla

Selon les éléments que vous nous avez fournis, votre responsabilité n’est pas engagée et vous serez indemnisé en totalité.

Bla bla bla dont je me fous éperdument, pour le coup…

Je le refais pour ceux qu’on pas entendus?

Selon les éléments que vous nous avez fournis, votre responsabilité n’est pas engagée et vous serez indemnisé en totalité.

J’explose intérieurement de joie, n’en croit pas mes yeux. Pas 100%, pas 50, mais 0% (zéro, wallou, nada, zero, taillefine) ! Le mec me dit que rouler dans la voie de bus et toléré et n’est pas pénalement répréhensible…

Pour l’anecdote, la dernière fois que j’ai cartonné dans une voie de bus, le mec était au téléphone et il y a eu 50/50…

Je me retiens d’hurler ma joie. Ma bécane allait vraisemblablement encore me rapporter de l’argent.

Pour peu qu’elle soit économiquement réparable 🙂

Je me demande encore pourquoi 0%. J’ai appelé le témoin pour lui faire part du résultat, et selon lui c’est normal: j’étais à la hauteur du mec, qui n’a pas contrôlé son angle mort.

Moi j’en connais un qui va être très énervé quand il va donner son constat à l’assurance 🙂

Welcome Back, Gemini CriQuet!

Suite de l’histoire

Le mécano a donc regardé ma moto hier, et m’appelle ce matin pour me dire qu’elle était … encrassée!

Il a changé la batterie, les bougies et l’ampoule de phare avant. Je suis allé la chercher cette après-midi. Le mécano m’a dit de temps en temps la pousser dans les tours, pour décrasser un peu. C’est sûr qu’avec mon rythme urbain, l’aiguille ne taquine pas souvent la zone rouge. Et c’est vrai que ça fait pas mal de temps que j’ai pas fait la révision…

Anyway, la douloureuse s’élève à 192€ (ouch)

Il m’a dit aussi que le phare avait claqué à cause du trou dans le phare (qui fait entrer la flotte)

Un truc me turlupine cependant: et si c’était VRAIMENT le régulateur? Dans ce cas, la panne se reproduira, et ça éclatera encore la batterie.

On va dire que je lui fais confiance…

Saint Valentin, lumières et coup de la panne

Hier soir, je devais aller passer la soirée chez une amie (Vicka, pour ceux qui connaissent).

Je prends donc ma meule au départ de mon taf. Le trajet est simple: N118, Viroflay. J’en ai pour au pire 10km.

Sauf que je prends la N118 dans le mauvais sens. Ceux qui connaissent le coin de Vélizy savent qu’il est facile de prendre la N118 dans le mauvais sens. Et ceux qui se sont trompés de sens, comme moi un bon nombre de fois, savent à quel point c’est CHIANT, parce que c’est pas facile de faire demi-tour.

Je pars donc vers Verrière, Massy, Palaiseau, la vallée de la Bièvre, tout ce coin certainement charmant mais qui n’est PAS ma direction.

Je prends mon mal en patience et file. Je m’aperçois que tiens, ça éclaire pas bien. Ceux qui connaissent la N118 savent que ce coin n’est pas éclairé…

Fait chier, mon ampoule qui est claquée. « Pas étonnant », me dis-je, vu qu’il y a un trou dans mon optique. L’eau a due rentrer et faire un choc thermique sur l’ampoule.

Je me met en plein phare, mais ca dur 2 secondes avant de s’éteindre: filament de plein phare HS… Super… Me voilà dans la mauvaise direction, sans autre phare que ma loupiote de position, sur une route où c’est chiant de faire demi-tour…

Je prends la première sortie, voyant qu’il y une entrée de l’autre côté de la N118 (c’est donc que je peux faire demi-tour). Sauf que ce n’est PAS celle à prendre! Je crois qu’il faut prendre la seconde. Faire demi-tour à celle-ci est … épique: il faut s’en éloigner, revenir, et prendre un tout petit embranchement pas éclairé.

Je m’éloigne, reviens, et loupe l’embranchement (pas éclairé, sans phare, sur une route pas éclairée, pas étonnant!) Je hurle sous mon casque, et suis les voitures. Et je flippe de louper un virage et de me mettre dans le fossé… Je continue, j’arrive vers Palaiseau, je demande comment faire pour retrouver cette putain de N118. On me dit d’aller là-bas loin, et de revenir.

Je vais là-bas loin, et reviens, toujours dans le noir. Je retrouve l’embranchement pas éclairé. Je me rend compte que je pilote à la lumière de la lune…

Je prends la N118 dans le bon sens, et fini par arriver chez Vicka avec au compteur 20km de plus que ce qu’il aurait fallut…

La soirée se passe, je pars.

J’arrive près de ma moto, met le contact, bouton de démarrage et … clac. Comme au bon vieux temps ou le démarreur ne voulait plus bosser. Sauf qu’en plus là, pas de voyant sur le tableau de bord, comme quand il n’y a pas de batterie…

« Ok », me dis-je. « Tu veux jouer ». Heureusement que le terrain est en pente. Je pousse, saute dessus, et ça démarre … mal: ça fait un bruit étrange, comme des coups de marteau à l’intérieur du moteur. J’entend des « PSSSHHHH » intermittent dans le pot, genre un trou avec une valve qui s’ouvrirait de temps en temps, et d’un coup une explosion s’y produit.

Je coupe tout, re-pousse la moto. Elle re-démarre mal, genre une poussière dans les carbus. Je maintiens l’accélération en espérant faire passer la poussière (si c’est ça), ça marche pas beaucoup mieux, toujours ces coups de marteau, et des « PSSHHHH » dans le pot, genre ça tousse.

« Je vais pas pouvoir rentrer comme ça, c’est clair ».

Je vais pour garrer la moto, et je percute que ce que j’entend, ce n’est qu’un cylindre qui tourne! Fatalement: ça sent l’essence, et les gaz explosent parfois dans le pot… Mais comment j’en suis arrivé là?? Quand ça tourne sur un cylindre, ça prévient, avant, non? Apparement pas…

J’hésite à regarder la boîte à fusible, à jetter un oeil aux bougies, mais il est 23h passé, je suis crevé, ça caille, et c’est pas comme si j’étais paumé en plein campagne…

Je vais frapper chez Vicka, qui m’héberge pour la nuit.

Je cherche sur le net comment aller à mon taf le lendemain matin en transport. 1h, et 3 changements. Pas la mort… Je cherche un numéo de téléphone de dépanneur, quand je percute ma situation: mon mobile est bientôt à court de batterie, Vicka n’a pas de fixe, elle bosse le lendemain, et elle n’a pas de voiture… Je vois déjà mon lendemain matin se transformer en RTT, et mes collègues râler…

Je me couche (non, pas avec elle), et met du temps à m’endormir… Tout valse dans ma tête: dépanneur (oui ou la laisser ici et revenir bien plus tard la réparer ou la remorquer?), réparation (à la main? chez Thomas? à l’atelier proche de mon taf?), temps de trajet, réunion demain, taf à faire, vacances la semaine prochaine, prix de tout ça… De tout ça les deux meilleurs compromis sont: appeler un dépanneur et envoyer ma moto chez Thomas, ou à l’atelier proche de mon taf.

Le lendemain, j’appel Thomas, qui me diagnostique… un régulateur+batterie HS, ce qui explique(rait) les ampoules grillées (surtension) et la batterie morte. Mais pas, à mon goût, le fait que tourne sur un cylindre.

Il ne peut pas prendre ma moto pour cause d’atelier en travaux, j’appel le dépanneur et lui donne l’adresse du mécano proche de mon taf.

La nana au bout du file m’annonce: « Ca fera 120€. Vous voulez réfléchir? »

Arg. Réfléchir, oui, mais vite: j’ai plus de batterie à mon phone…

Je lui dit ok, et le dépanneur (Team Depan’ 2 roues) arrive 20 minutes plus tard (efficace!).

Je laisse ma moto chez le mécano, qui me dit qu’il est fermé la semaine prochaine (ça tombe bien moi je suis en vacances) et qu’il pourra pas la regarder avant le vendredi suivant… mais que j’ai pas de frais de garde 🙂

Et j’arrive à mon taf vers 11h (preque pas en retard, donc 😉 ), plus léger de 120€.

J’en parle à un collègue motard, qui me dit entre autres que peut-être que les surtensions ont grillées l’antiparasite d’une des bougies, ce qui expliquerait qu’elle tourne sur une patte…

Les bons côtés de l’histoire sont tout de même:

  • j’avais tout de même un petit peu de lumière (celle de position)
  • il flottait pas des trombes d’eau (de nuit, sous la pluie, avec des trombes d’eau et pas de lumière, ça aurait été l’agonie…)
  • ça s’est produit juste devant chez Vicka. C’est moins bien que si c’était en bas de chez moi, mais moins pire que si ça s’était passé sur la route.
  • au lieu de dormir une semaine dans la rue pendant que je serai au ski, ma moto va dormir au chaud dans un atelier 🙂
  • ça va sans doute ENFIN régler ce problème de démarrage (m’est avis que c’était pas les charbons qui étaient usés, ces derniers temps, mais le régulateur qui faisait des siennes)

Mon guidon, suite

Sur les conseils de Joe, je lui ai envoyé un sms:

« J’ai noté votre plaque. Ce n’est pas dans votre intérêt de ne pas me répondre. »((court, sec, incisif sans être violent. Classe, non?))

Ce à quoi il répond 1/4 d’h plus tard:

« Désolé, je n’ai pas eu le loisir j’usqu’à présent de vous rappeler. je ne pourrais pas ce soir non plus. je vous appel demain dans la journée si c’est possible pour vous ou alors demain soir. voilà veuillez m’excuser. » ((J’ai gardé les fautes))

Il flippe, le gars.

Tant mieux. Mais j’aurais tout de même aimé lui faire envoyer le constat par son assurance, juste pour le plaisir de lui faire comprendre qu’il vaut mieux être honnête.

Mon démarreur 2/2

Alors, mon démarreur…

Suis donc allé à Versailles ce midi voir Thomas.

Le temps de choper des sandwich, et vla la moto dans l’atelier.

3 4 coups de tournevis pour tester le relais et la batterie, verdict: la batterie est bonne, c’est le démarreur qui fait chier.

De deux choses l’une:
– soit c’est l’induit, et ça coute cher
– soit c’est les balais, et un coup de nettoyage suffira
– soit il est complétement mort et il nous explose dans les mains qd on l’ouvre, auquel cas je repars pas.

Je décide qu’on l’ouvre pour voir ce qu’il a dedans.

TIPS: débrancher la batterie avant de démonter le démarreur, ça évite les arcs 🙂

Effectivement, c’est bien crade, dedans: les contacts sont tous liés entre eux par la poussière des charbons. Thomas prend une lame de cutter et du papier de verre pour nettoyer ça.

Pdt ce temps, je dévisse les tés afin de faire tourner les axes des suspates avant pour voir s’ils sont tordus: j’avais le sentiment de conduire en canard. Si les tiges bloquent qd on les tourne, c’est qu’elles sont tordues!

Je tourne, ca tourne, dc c’est pas ça. Je ressers les vis.

Thomas remonte le démarreur, met le contact, et ô bonheur, ça marche!!

Il me dit que si ça colle encore, faudra changer les charbons.

Il va à son tour faire tourner les axes et là
TIPS: serrer FORT les vis! Vaut mieux trop serré que pas assez!

Bref, c’est pas ça.

Il remet une vis qui manquait à mon garde-boue, et demande à son collègue d’appuyer sur l’arrière de la moto, pour lever la roue avant.

Et là SHBAM! il met un grand coup sur un des côtés de la roue. Il regarde la moto droit dans la roue avant, et SHBAM un autre de l’autre côté.

« Ca devrait aller » qu’il me dit

« !!!! » que je me dis.

Bien bien bien…

En tt cas ça a l’air aligné 🙂

Un coup d’oeil à la chaîne.

Mmm… pas très très tendu, tout ça…

Et là, même remarque: « Ptain mais sers-les, tes vis! »

TIPS: une vis plus grosse que le petit doigt, y pas moyen de la pêter, donc on peut serrer comme un malade. En général, faut tout serrer comme un malade.

Café, puis je repars, je le remercie, et il me dit « hésite pas! [à revenir, pas à serrer les vis. Enfin aussi mais là non] »

Du coup, là, ma moto démarre, et le guidon est droit 🙂

Je le béni jusqu’à la 18000ème génération.