Welcome Back, Gemini CriQuet!

Suite de l’histoire

Le mécano a donc regardé ma moto hier, et m’appelle ce matin pour me dire qu’elle était … encrassée!

Il a changé la batterie, les bougies et l’ampoule de phare avant. Je suis allé la chercher cette après-midi. Le mécano m’a dit de temps en temps la pousser dans les tours, pour décrasser un peu. C’est sûr qu’avec mon rythme urbain, l’aiguille ne taquine pas souvent la zone rouge. Et c’est vrai que ça fait pas mal de temps que j’ai pas fait la révision…

Anyway, la douloureuse s’élève à 192€ (ouch)

Il m’a dit aussi que le phare avait claqué à cause du trou dans le phare (qui fait entrer la flotte)

Un truc me turlupine cependant: et si c’était VRAIMENT le régulateur? Dans ce cas, la panne se reproduira, et ça éclatera encore la batterie.

On va dire que je lui fais confiance…

Quand je m'emmerde

Me suis mis en tête de mettre ma liste de bouquins dans une base sql, alors qu’elle était dans une base ldap.

Or:

  • Je connais pas sql,
  • Encore moins postgresql,
  • Et va falloir que je mette à jour tout un tas de scripts

Bref, surcharge de taf, mais au moins j’apprends…

Ensuite ça sera le tour de ma liste de divx. Là, ça va être plus sport parce qu’il y a les images des films, à mettre. Et ça, je pense que ça va être coton…

Mousik

Puisque je n’ai plus de moto pour un certains temps (cette semaine, au moins), je vais en profiter pour prendre le bus (temps pourri prévu cette semaine) et donc … lire et … écouter mon balmp3.

Comme le sieur Jedi m’a fait parvenir une url de lien bittorrent pour télécharger de l’EXCELLENTE electrozik, je m’en gâââââve, ainsi que mon balmp3 et ce matin je me suis surpris à danser dans la rue sur

à fond et sans scrupule paske mon cax isole super bien de l’extérieur.

Rhâââ que c’est BON! Ca va downloader dur!

Saint Valentin, lumières et coup de la panne

Hier soir, je devais aller passer la soirée chez une amie (Vicka, pour ceux qui connaissent).

Je prends donc ma meule au départ de mon taf. Le trajet est simple: N118, Viroflay. J’en ai pour au pire 10km.

Sauf que je prends la N118 dans le mauvais sens. Ceux qui connaissent le coin de Vélizy savent qu’il est facile de prendre la N118 dans le mauvais sens. Et ceux qui se sont trompés de sens, comme moi un bon nombre de fois, savent à quel point c’est CHIANT, parce que c’est pas facile de faire demi-tour.

Je pars donc vers Verrière, Massy, Palaiseau, la vallée de la Bièvre, tout ce coin certainement charmant mais qui n’est PAS ma direction.

Je prends mon mal en patience et file. Je m’aperçois que tiens, ça éclaire pas bien. Ceux qui connaissent la N118 savent que ce coin n’est pas éclairé…

Fait chier, mon ampoule qui est claquée. « Pas étonnant », me dis-je, vu qu’il y a un trou dans mon optique. L’eau a due rentrer et faire un choc thermique sur l’ampoule.

Je me met en plein phare, mais ca dur 2 secondes avant de s’éteindre: filament de plein phare HS… Super… Me voilà dans la mauvaise direction, sans autre phare que ma loupiote de position, sur une route où c’est chiant de faire demi-tour…

Je prends la première sortie, voyant qu’il y une entrée de l’autre côté de la N118 (c’est donc que je peux faire demi-tour). Sauf que ce n’est PAS celle à prendre! Je crois qu’il faut prendre la seconde. Faire demi-tour à celle-ci est … épique: il faut s’en éloigner, revenir, et prendre un tout petit embranchement pas éclairé.

Je m’éloigne, reviens, et loupe l’embranchement (pas éclairé, sans phare, sur une route pas éclairée, pas étonnant!) Je hurle sous mon casque, et suis les voitures. Et je flippe de louper un virage et de me mettre dans le fossé… Je continue, j’arrive vers Palaiseau, je demande comment faire pour retrouver cette putain de N118. On me dit d’aller là-bas loin, et de revenir.

Je vais là-bas loin, et reviens, toujours dans le noir. Je retrouve l’embranchement pas éclairé. Je me rend compte que je pilote à la lumière de la lune…

Je prends la N118 dans le bon sens, et fini par arriver chez Vicka avec au compteur 20km de plus que ce qu’il aurait fallut…

La soirée se passe, je pars.

J’arrive près de ma moto, met le contact, bouton de démarrage et … clac. Comme au bon vieux temps ou le démarreur ne voulait plus bosser. Sauf qu’en plus là, pas de voyant sur le tableau de bord, comme quand il n’y a pas de batterie…

« Ok », me dis-je. « Tu veux jouer ». Heureusement que le terrain est en pente. Je pousse, saute dessus, et ça démarre … mal: ça fait un bruit étrange, comme des coups de marteau à l’intérieur du moteur. J’entend des « PSSSHHHH » intermittent dans le pot, genre un trou avec une valve qui s’ouvrirait de temps en temps, et d’un coup une explosion s’y produit.

Je coupe tout, re-pousse la moto. Elle re-démarre mal, genre une poussière dans les carbus. Je maintiens l’accélération en espérant faire passer la poussière (si c’est ça), ça marche pas beaucoup mieux, toujours ces coups de marteau, et des « PSSHHHH » dans le pot, genre ça tousse.

« Je vais pas pouvoir rentrer comme ça, c’est clair ».

Je vais pour garrer la moto, et je percute que ce que j’entend, ce n’est qu’un cylindre qui tourne! Fatalement: ça sent l’essence, et les gaz explosent parfois dans le pot… Mais comment j’en suis arrivé là?? Quand ça tourne sur un cylindre, ça prévient, avant, non? Apparement pas…

J’hésite à regarder la boîte à fusible, à jetter un oeil aux bougies, mais il est 23h passé, je suis crevé, ça caille, et c’est pas comme si j’étais paumé en plein campagne…

Je vais frapper chez Vicka, qui m’héberge pour la nuit.

Je cherche sur le net comment aller à mon taf le lendemain matin en transport. 1h, et 3 changements. Pas la mort… Je cherche un numéo de téléphone de dépanneur, quand je percute ma situation: mon mobile est bientôt à court de batterie, Vicka n’a pas de fixe, elle bosse le lendemain, et elle n’a pas de voiture… Je vois déjà mon lendemain matin se transformer en RTT, et mes collègues râler…

Je me couche (non, pas avec elle), et met du temps à m’endormir… Tout valse dans ma tête: dépanneur (oui ou la laisser ici et revenir bien plus tard la réparer ou la remorquer?), réparation (à la main? chez Thomas? à l’atelier proche de mon taf?), temps de trajet, réunion demain, taf à faire, vacances la semaine prochaine, prix de tout ça… De tout ça les deux meilleurs compromis sont: appeler un dépanneur et envoyer ma moto chez Thomas, ou à l’atelier proche de mon taf.

Le lendemain, j’appel Thomas, qui me diagnostique… un régulateur+batterie HS, ce qui explique(rait) les ampoules grillées (surtension) et la batterie morte. Mais pas, à mon goût, le fait que tourne sur un cylindre.

Il ne peut pas prendre ma moto pour cause d’atelier en travaux, j’appel le dépanneur et lui donne l’adresse du mécano proche de mon taf.

La nana au bout du file m’annonce: « Ca fera 120€. Vous voulez réfléchir? »

Arg. Réfléchir, oui, mais vite: j’ai plus de batterie à mon phone…

Je lui dit ok, et le dépanneur (Team Depan’ 2 roues) arrive 20 minutes plus tard (efficace!).

Je laisse ma moto chez le mécano, qui me dit qu’il est fermé la semaine prochaine (ça tombe bien moi je suis en vacances) et qu’il pourra pas la regarder avant le vendredi suivant… mais que j’ai pas de frais de garde 🙂

Et j’arrive à mon taf vers 11h (preque pas en retard, donc 😉 ), plus léger de 120€.

J’en parle à un collègue motard, qui me dit entre autres que peut-être que les surtensions ont grillées l’antiparasite d’une des bougies, ce qui expliquerait qu’elle tourne sur une patte…

Les bons côtés de l’histoire sont tout de même:

  • j’avais tout de même un petit peu de lumière (celle de position)
  • il flottait pas des trombes d’eau (de nuit, sous la pluie, avec des trombes d’eau et pas de lumière, ça aurait été l’agonie…)
  • ça s’est produit juste devant chez Vicka. C’est moins bien que si c’était en bas de chez moi, mais moins pire que si ça s’était passé sur la route.
  • au lieu de dormir une semaine dans la rue pendant que je serai au ski, ma moto va dormir au chaud dans un atelier 🙂
  • ça va sans doute ENFIN régler ce problème de démarrage (m’est avis que c’était pas les charbons qui étaient usés, ces derniers temps, mais le régulateur qui faisait des siennes)

Illusions

Suis donc allé voir « L’illusioniste », samedi soir.

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Pas facile de raconter l’histoire du film sans tout dévoiler…

Disons que c’est un illusioniste, qui, tout petit, fricotait avec une duchesse. Et il disparait pendant bien 15 ans quand les parents de la miss les empêche de se voir.

Il réapparait à Vienne, avec un spectacle époustouflant (et là, heureusement que c’est un film tiré d’une nouvelle, parce que ça évite de se demander comment il fait. C’est aussi ce qui est sympa avec la SF qui se passe dans le siècle passé: on n’a pas l’impression que c’est de la SF).

Mais en petit (pas) malin qu’il est, il réussi à irriter le futur prince héritier, qui se trouve être le futur mari de la duchesse.

Ouala, vous mélangez tout ça dans votre caboche, vous imaginez ce qu’il peut se passer, et vous aller voir le film illico presto. J’avoue en être sorti sur le cul, avec le sentiment pas désagréable de m’être fait mené de bout en bout par le bout du nez.

En plus, c’est trés beau, très bien filmé. Seul défaut: on le trouve plus dans les Gaumont.

 

Esprit d'escalier

Ce matin, en moto, au feu rouge en haut de chez moi, j’étais tranquille en train de me remettre de ma cuite d’hier soir quand j’entend une femme dire très fort:

– « Reculez, mademoiselle! »

Je tourne la tête, et je vois une femme « d’un certain âge » (disons la 50aine) avec un grand manteau beige, même pas en fourure, invectiver une cycliste parce que sa roue était sur la passage piéton.

La cycliste regarde la femme, détachée comme on peut l’être quand on vous gueule dessus alors que vous êtes sur la route.

La femme crie:

– « Vous ne comprenez pas le français? »

La cycliste répond que si si, elle comprend le français, mais ne se recule pas pour autant: elle n’a qu’une demi longueur de roue sur le passage, et la femme peut très bien la contourner. Seulement la femme a l’air d’être une intégriste des règles… Pas très flexible…

Elle continue de crier:

– « Reculez, mademoiselle! »

La cycliste ne recule pas. La femme finie par continuer son chemin, sans doute en pestant.

Je me demande qui de la cycliste ou de la femme a raison dans son comportement… Sans parvenir à trancher, je continue ma route, et j’éclate de rire sous mon casque: si ça avait été moi, sur le vélo (ce qui aurait pu être le cas si je ne m’étais pas réveillé avec un mal de crâne), j’aurais bien répondu à la femme:

– « Sorry, I don’t speak french. », probablement avec un bon accent français.

Pariant que la femme non plus ne parlait pas français, elle aurait continué son chemin en pestant, et une fois qu’elle se serait éloigné, mais pas trop pour qu’elle reste à portée de voix, j’aurais bien dit un peu fort, avec un sourire qui s’entend:

– « désolé »

………mmmmmmmmmOOOOOUUUUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII!!!!!!

Après des heures de compilations, 5 bugs (dans le désordre: dépendances inversées, biblio manquantes lors du link, ou carrément refus de compiler, quand c’est pas moi qui oublie un lien symbolique dans un coin), et une sauvegarde de /usr dans un coin, me voilà à redémarrer mon système, à le sortir de sa prison, à espérer pouvoir dormir ce soir sans boules quiès…

Il fait donc tout comme il faut, il pousse la perfection jusqu’à me demander le mot de passe pour dévérouiller la partoche de musique.

Muy bien, muchacho.

Sauf qu’il me plante là, au début du runlevel 3 (clavier US, of course, sinon c’est trop facile)

Quoi, encore…

Lecture des messages d’erreurs… mmmm… c’est un peu dans le futur, mes fichiers de conf. Apparement ca te gêne, ok… Je réctifie ça… mmmm… AH! aha… mes fichiers de démarrage ne sont pas des liens symbolique… hé hé. Tu dis rien mais ça te perturbe, tel que je te connais. Oki, je te modifie ça aussi. Mmmm…. Aaaahhhhh! tout qui se lance comme il faut, miam 🙂

Sauf X 🙁

Bon, farfouillement dans les logs… Oué, rien de pertinent… Je réinstalle les drivers nvidia.

AH!!! YOUPI!!! Splash screen de Gnome. Il est 23h09.

Je me log. Manque fr_FR.UTF-8. Pas grave. Manque des icônes d’applis, pas grave. Tout est là, à sa place :))))

Je corrige les 2 3 conneries qui manquaient (dernière version de Gaim, Thunderbird, Gcstar, drivers de ma webcam, refaisage de ma base de donnée de musique)

Et ouala, tout marche 🙂

Heureusement que les applis linux, en général, sauvent leur conf dans VOTRE répertoire home, ça permet de tout retrouver comme avant une fois les applis en question réinstallées.

Manque ‘juste’ OpenOffice, que je vais compiler demain 🙂

J’ai commandé une carte pci sata, et ce week-end je vais achetter un (ou deux?) disque dur pour sauvegarder tout ça. Ca va rsyncer dans les chaumières!

Il n’était pas seul

Ce bouffon de block foireux…

Ce matin, la compilation de Celestia a chiée. Une biblio qui manquait, je crois.

En soit, c’est pas super grave: ce n’est que la deuxième fois que Gentoo se loupe dans les dépendences. Je lui pardonne…

Mais là où c’était plus chiant, c’est qu’à la recompilation la cpu système est repartie à 100%!

Un petit dmesg m’indique ce que je redoutais: encore des blocks plantés.

Comme j’en suis pas à un recompilation près, j’ai explosée une des partitions de 50Go que j’avais et qui servait à faire l’échange entre Linux et Windows, et je l’ai coupée en 2 pour en faire une de 8 pour /usr et le reste pour l’échange.

J’ai monté cette partoche dans /usr, détarré un bout de stage3, et vogue la galère… Le système était déjà un peu configuré pour compiler avec un stage3 (c’est à dire avec un gcc i586 et les libc qui vont avec), ça n’a posé aucun problème de recompiler gcc.

Ce que j’ai fait avant de partir bosser. Évidemment suis arrivé à la bourre, et là il continue de recompiler le système. Ca va prendre 5h, ensuite de quoi je recompile le monde, il va me mettre les erreurs de dépendances qu’il m’avait pondu la dernière fois, mais je commence à avoir l’habitude…

J’ai juste peur que l’erreur sur l’ancien disque se propage (y a encore la partition racine montée dessus) et que le nouveau soit aussi buggé que l’ancien.

Je sens que je vais aller acheter un disque chez les chinois, moi, ce w-e…

1737105

C’est le numéro du block qui m’a pourri ma soirée de vendredi soir.

Je rentre de l’anniv de Béto pas trop tard (minuit, je pense) histoire de me coucher tôt pour être un peut reposé pour attaquer les 2h de route pour aller chez mes cousines le lendemain.

Je me pointe donc chez moi, je lance Gaim (juste pour voir qui est connecté) et là, mon ordi se comporte pas comme il devrait: la cpu système grimpe dans les tours, et y reste. Or, la cpu système ne reste JAMAIS à 100%, sauf en cas de compilation intensive (et encore), ou si votre ordi est un serveur (et encore).

Bref, c’est louche.

Je tente d’attraper une console valide, et un oeil dans les journaux systèmes me dit qu’un disque part en vrille. « Merde, encore de foutu disque de 250Go… »

Pas trop grave: y a que des divx, des mp3, … Bref, rien d’irremplaçable.

Sauf que non. C’est ma partition qui héberge /usr, qui part en sucette… Et ceux qui s’y connaissent un peu savent qu’un /usr qui part aux fraises, c’est TRES chiant.

Mon /usr est monté sur le disque sur lequel y avait mon windows. Disque fiable depuis quelques années. Cette partoche est formatée en reiserfs, système de fichier fiable, rapide, stable, idéal pour une partition système.

Reboot de la machine. Même problème: problème avec cette partition.

Je sens que ma soirée s’annonce longue, car j’ai un défaut: je relève facilement les défis, et ça c’en est un de taille. D’autant que j’aime pas quand mes ordis sont malades…

Je reboote donc un single user, et lance un reiserfsck. Qui ne me rassure pas: il me dit que le block 1737105 est aux choupignoufs. Evidémment c’est un block alloué (sinon y aurait pas de problèmes, hein) Il me dit de faire un –rebuild-tree, mais de sauvegarder ma partoche avant.

Ouais… pas rassurant, ça.

Je sauvegarde donc, en priant pour que la partoche soit pas trop foutu et que je puisse lire au moins juste une fois histoire de faire une sauvegarde un peu conforme.

Et je lance la reconstruction de l’arbre. Et il râle. Ô saints Chro, il râle, le reiserfs… Mais il corrige. Je sais pas dans quel état sont mes fichiers, mais je recopie la sauvegarde dans la partoche d’origine.

Et là, j’ai sans doute fait une connerie: il trouve plus certaines commandes de base comme ‘ls’… Bien bien bien… Je sens décidémment que ça va être TRES long et TRES problématique, parce que je suis TRES têtu. Je sens aussi que je vais devoir sortir l’artillerie: un livecd quelconque, une knoppix ou ce genre de choses. Ca tombe bien, ha ha, j’ai un livecd Gentoo tout fraîchement toasté…

Je reboot dessus, et monte les partoches, histoire de voir ce qu’il se passe.

Il se passe pas grand chose d’encourageant: quelques fichiers indispensables ont une taille nulle (nb: sans doute dû à un tar mal fait, ai-je appris un petit peu plus tard).

Arg…

Je télécharge un ‘stage1’ de Gentoo, me disant que je vais être bon pour une réinstallation partielle. Si je pouvais ‘juste’ avoir les commandes et biblios de base, histoire de tout recompiler… et je me fixe cet objectif: ne pas aller me coucher avant de lancer une compilation mondiale (aha, private jeu de mot Gentooiste). Un chroot plus tard, et je me retrouve avec la position de Dieu sur mon système malade.

Je vous passe les détails qui ont suivi, mais un stage1 est trop … limité pour ça, j’ai dû reformater ma partion, et choper un stage3. Le tout, évidemment, en évitant de casser ce qui ne l’était pas (/, /var, /etc) mais en faisant en sorte que ça marche. Je vous raconte pas les problêmes de gcc, de biblio, de i386/i586/i686 avec des messages sybillins à la compilation.

Je me couche vers … 6h30, avec une compilation lancée. Mon système allait être bancale, mais ranafoutre, y a d’autres choses de plus importantes dans la vie. Dormir un peu pour aller voir mes cousines en fait partie.

Je dors peu et mal: trop de bruit (souffle des ordis), mon cerveau qui est plein de gcc, de messages d’erreurs, de reiserfs … Debout le lendemain 9h et quelques, avec l’impression de pas avoir dormi. Et évidemment la compilation ne s’est pas terminée: message d’erreur abscon…

Hé merde… Je vais pas y passer ma matinée, non?

Non, je vais pas y passer ma matinée, ni mon w-e. C’est pas un con de block foutu qui va me planter mon w-e.

Néanmoins, c’est moins déspéré que la veille au soir: ça compilouille un peu. Ce ne sont « que » des problèmes de biblios, donc de liens symbolique, et de configs.

Mais gcc et glibc ne compilent pas. Et si ces deux-là  compilent pas, je risque pas de m’en sortir.

Partant du constat qu’un ordi malade, si on le laisse tranquille (voir éteint) ne voit pas son état s’aggraver, et qu’un sshd me permettra éventuellement d’accéder à  mon ordi depuis chez mes cousines, je me casse en me disant que c’est pas bien grave, ce n’est qu’un tas de silicium, et ça attendra mon retour.

Je trifouille quelques trucs depuis chez mes cousines, mais rien de probant. Sauf dimanche: gcc (se) compile 🙂

« OUIIIIIIIIII!!! » m’exclamé-je. Si lui compile, le reste n’est qu’une question de temps (et éventuellement de dépendences, vu que je soupçonne mon système d’avoir perdu le fil de ce qui est censé être installé et de ce qui réellement présent… ;). Rien de grave, en somme.

Et là  ce soir, je suis toujours avec ma Gentoo live, avec mon système qui compile comme il faut (d’une traite, et en i686), sans avoir perdu mes mp3, mes divx, mon /etc et mon /home 🙂

Moralités:

  • Faire des sauvegardes. De tout et souvent.
  • Faire des sauvegardes, encore et encore. Et les mettre en lieu sûr. Et accessible sans prises de têtes.
  • Toujours avoir un live cd sous la main.
  • Linux, c’est bien: je m’imaginais pas essayer de récupérer un Windows crashé comme ça…
  • Partitionner, partitionner, partionner! /usr qui dégage est moins grave que TOUT LE SYSTEME qui dégage!