Le signal

J’ai commencé ces 24h au bar pas loin de chez moi: Le signal. En compagnie de Florent, Cécile et Léna. Au menu: Black Russian (x2), steack Tartare, pinte de bière et coupe de champagne (merci Scarlett 🙂 qui en plus a oublié de compter le Tartare et un Perrier )

Retour chez moi, je me couche, bourré, et j’entends des pas sur mon toit.

Léa… Ma voisine du 2ème.

Je me rhabille, chope une bouteille de Vodka et monte sur le toit. Elle est avec 2 potes à elle.

Verre de pastis, verre de Get 27, verre de Vodka.

Me couche bourré à 3h du mat’. Me réveille bourré à 7h, tomahawk dans le crâne. Impossible d’avaler autre chose qu’un bol de thé, je vais chercher un collègue à 3/4 d’heure de moto de là, à travers le bordel que peut être le périf’ et la défense un matin.

Buts:

  1. Ne pas gerber dans le casque,
  2. Rester A-TTEN-TIF; pas de conneries, pas de surprises, tranquilles, hein, les automobilistes, please…

Retour par la N118, assez déserte. Yeah 🙂

Il n’est que 10h29.

Buts pour le reste de la journée:

  1. Ne pas me tuer 🙂
  2. Ne tuer personne 🙂

Demain

Aussi vite que ça va arriver, ça va repartir. Le temps ne vas pas s’arrêter demain, pas plus qu’il ne va rallonger. Les minutes auront la même durée, il ne passera rien de spécial de visible dans le monde, la Terre ne va pas s’arrêter de tourner, le décors ne va pas changer de couleur, les gens n’auront pas les yeux rivés sur autre chose, leur attention sera à ce qu’ils font.

Pourtant, bordel de merde, et pourtant… la planéte entiére sera ignorante de cet événement, ne l’aura pas autant en tête que moi.

Et pourtant ça ne laissera aucune trace nul part, rien de visible, rien de rien de rien du tout. Pas de marque. Et ça passera aussi vite que c’est venu…

Choses à faire

Poser ma semaine de vacances début Août pour aller au Canada: fait

Faire faire un permis de conduire international: fait

Refaire faire ma carte d’identité: fait

Engueuler mon proprio pour la poulie qui fait du bruit: fait (remplacement de ladite poulie dans … 16 semaines… barf…)

Billets d’avion pour le Canada: pas encore fait.

Déterminer les choses à faire au Canada: pas encore fait

Tiens, et vous, qu’avez-vous à faire?

Jeune

Spéciale dédicace à une personne qui se reconnaîtra 😉

Être jeune (texte de Samuel Ullman)

La jeunesse n’est pas une période de la vie,
Elle est un état d’esprit, un effet de la volonté,
Une qualité de l’imagination,
Une intensité émotive,
Une victoire du courage sur la timidité,
Du goût de l’aventure sur l’amour du confort.
On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d’années :
On devient vieux parce qu’on a déserté son idéal.
Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l’âme.
Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs
Sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre,
Et devenir poussière avant la mort.
Jeune est celui qui s’étonne et s’émerveille.
Il demande, comme l’enfant insatiable : Et après ?
Il défie les événements et trouve de la joie au jeu de la vie.
Vous êtes aussi jeune que votre foi.
Aussi vieux que votre doute.
Aussi jeune que votre confiance en vous-même.
Aussi jeune que votre espoir.
Aussi vieux que votre abattement.
Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptif.
Réceptif à ce qui est beau, bon et grand.
Réceptif aux messages de la nature, de l’homme et de l’infini.
Si un jour, votre coeur est mordu par le pessimisme et rongé par le cynisme,
Puisse Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard.

Tuer

(Tiré de ‘Les enfants de l’esprit’, d’Orson Scott Card, que j’ai terminé hier soir)
Contexte: Jane, anciennement ordinateur assez balèze et assez spécial (elle peut, entre autres et dans une certaine mesure, savoir ce qu’il se passe dans la tête des gens), vient d’intégrer le corps d’une personne vivante. Je vous passe les détails, hein. Dit comme ça c’est con, mais dans le bouquin l’idée est assez géniale. Et donc Jane, aussi puissante ordinateur qu’elle était, n’a pas l’habitude des émotions et des sentiments. Elle vient d’avoir une discussion plus que tendue avec Quara, personnage qui a un (sale) caractère assez fort, qui s’emporte facilement et a le don de provoquer tout le monde. Fatalement, comme elle (Jane) ne sait pas gérer ses émotions elle s’est emportée. Au moment où se passe la scène, elle a pété un plomb et est partie se réfugier dans une autre pièce. Son ‘amoureux’, Miro, va la voir. »

Ça a dû être difficile pour toi de couper court à la dispute et de te réfugier ici, dit Miro.
– J’ai eu envie de la tuer. » La voix de Jane était à peine audible à cause des sanglots et des spasmes qui la secouaient. « Je n’avais jamais ressenti cela. J’ai eu envie de bondir de mon siège pour lui voler dans les plumes et lui donner une correction.
– Bienvenue au club.
– Tu ne comprends pas. J’ai vraiment eu envie de le faire. J’ai senti mes muscles se nouer, j’étais prête à le faire. Sur le point de le faire.
– Comme je viens de te le dire, Quara provoque souvent ce genre de sentiment chez nous.
– Non, pas de cette façon. Vous arrivez tous à rester calmes. A garder le contrôle.
– Toi aussi tu y arriveras, lorsque tu seras habituées. »
Jane redressa la tête, la secoua. Ses cheveux fouettèrent l’air. « C’est vraiment ce que tu ressens toi aussi?
– C’est ce que nous ressentons tous. C’est pour cela que nous avons une enfance – pour apprendre à dominer nos pulsions violentes. Mais elles sont en nous tous. Même les chimpanzés et les babouins ressentent cela. Nous les affichons. Nous éprouvons le besoin d’exprimer physiquement notre rage.
– Mais vous vous retenez.Vous gardez votre calme.Vous la laissez cracher sa bile et dire ces terribles…
– Parce qu’il ne servirait à rien de l’en empêcher. Elle en paie le prix. Elle est désespérément seule et personne n’ai envie de partager sa compagnie.
– Ce qui explique qu’elle soit encore en vie.
– Exactement. C’est ainsi que se comportent les personnes civilisées – elles évitent toute circonstance qui risquerait de les faire sortir de leurs gonds. Et si cela s’avère impossible, elles prennent du recul. C’est l’attitude que nous adoptions, Ela et moi. Les provocations de Quara nous passent au-dessus de la tête.
– Moi je n’y arrive pas. C’était si simple avant que je ressente cela. Je n’avais qu’à me déconnecter d’elle.
– C’est exactement ça. C’est ainsi que nous faisons. Nous nous déconnectons d’elle.
– C’est plus compliqué que je ne le pensais. Je ne sais pas si je pourrai y arriver.
– Eh bien pour le moment, tu n’as pas vraiment le choix.
– Miro, je suis désolée. Je ai toujours eu pitié de vous autres humains parce que vous ne pouviez penser qu’à une chose à la fois et parce que vos souvenirs sont flous… et maintenant je comprends que passer une journée sans avoir tué quelqu’un est en soi un véritable exploit.
– Ça devient vite une habitude. La plupart d’entre nous arrivent à limiter les dégâts. C’est une manière de vivre en bon voisinage.

Comme quoi les bouquins de SF peuvent avoir de la finesse 🙂

Au commencement était le son

Ouais, parce qu’au départ je suis sûr qu’il y avait du son…

Juju m’a prêté (dans le but de me vendre, faut bien le dire) des enceintes de monitoring (qui ont une réponse plate dans toutes les fréquences). C’est des Rokit 6, le truc à 200€ l’une.

Et ce week-end Katia m’a enseigné le solfège… Ou plutôt: j’ai chopé un bouquin sur la musique contemporaine, et comme je ne comprenais rien je lui ai posé des milliers des questions, auxquelles elle a patiemment répondue (plein de bisous à elle)

Du coup j’ai la tête pleine de concepts (et de 3ème renversement de 7ème de dominante 😉 ), mais je ne connais toujours pas les gammes (qui parait-il, ne servent que dans le cadre d’impros), ni ne sais lire une partition.

Il faut que je (re)commence par là. Et ça passe par l’achat d’un clavier-maître.

Et comme de par hasard, un article dans ‘Ca m’intéresse’ m’apprend que j’ai une mémoire … auditive!

Je sens que c’est mon dada, ça, le son. Je le sais depuis super longtemps, mais là je le sais encore plus. Je sens que ça rentre bien dans mes cases (vides). C’est réellement épuisant, de tant apprendre aussi vite, mais ça rentre bien (spéciale dédicace à Mouna, pour la réplique non dite 😉 )

Yeah!

Week-end réel

Passé le w-e dans la Meuse (3j), puis à Clermont avec Katia (3j).

Pas eu internet dans la Meuse, peu eu internet à Clermont. J’ai coupé mon téléphone une bonne partie du temps. D’une part parce que même en cas d’urgence je ne pouvais matériellement pas être présent sur place, d’autre part parce que ma foi j’étais bien là où j’étais et je n’avais pas envie de me faire déranger. Envie d’être complètement présent à ce que je faisais, aux gens avec qui j’étais.

Peu eu de nouvelles de mon monde, peu donné de nouvelles, peu suivi l’actualité. Bref, mon cyber moi a été mis en veilleuse.

Et c’était bien ainsi.

De retour, j’ai tout retrouvé, et en fait … c’était pas mal, avant. Moins prise de tête, plus calme, moins de choses à gérer.

Peut-être que je vais enfin réussir à me consacrer à … une seule chose…

Fuck that stuff

(suis bourré)

Envie de sexe, pas envie de sexe.

Envie de pleurer, pas envie de pleurer.

Envie de morts, envie de vivre.

Envie d’elle, envie d’elle.

Envie de briser des digues, des barrières, des vies, des conventions, des idées, des relations, des convictions.

Anyway…

Envie de vivre et ce soir … passé la soirée avec des gens, et la personne que je connaissais le mieux, je l’ai rencontrée 24h avant, et passé avec elle juste 1h.

Hé oui, c’est ça la vie, c’est ça qu’est chouette: rencontrer des gens, se faire pétiller le cerveau, entendre des trucs jamais entendu, aller dans des endroits où je ne serais jamais allé, suivre et faire confiance parce qu’au fond les gens sont dignes de confiance…

La vie c’est pas ralentir, se poser, végéter, se cloîtrer, se laisser lobotomiser, scléroser. La vie c’est pas ça…

Envie de tout et de rien, envie de calme et d’agitation, de bruits, de fureur, de calme. Envie de vide et de pétillement. Envie de changement, d’éloignement, de mutation et de changements…