Rythmes

Le rythme de l’horloge suit rarement le rythme de l’esprit.

Pourquoi au 1er Janvier ma vie serait-elle disposée à subir de nouvelles résolutions? Ce n’est qu’une date, qui n’a que peu de rapport avec mon évolution personnelle.

Pourquoi devrais-je être heureux à Noël? Ce n’est qu’une journée parmi d’autres, qui n’a aucun rapport avec l’évolution de mon humeur.

Pourquoi devrais-je me reposer le dimanche? Ce n’est qu’une convention, qui n’a aucun rapport avec ce qui mouline dans ma tête, pourquoi devrais-je glandouiller ce jour-là?

Pourquoi devrais-je ne plus avoir besoin/envie d’acheter un truc après 20h? Ce n’est qu’un instant de la journée, sans grand rapport avec mes envies.

Pourquoi devrais-je être maqué/marié à 30 ans? Ce n’est qu’une arbitraire manière de mesurer mon évolution, et qui n’a aucune raison d’avoir un rapport avec ma réelle évolution personnelle.

Pourquoi mes journées devraient-elles finir à minuit? Je suis un couche-tard lève-tard, c’est quoi cette pendule qui mesure mes journées à ma place? Pour moi, à 1h du mat’, « demain » est après mon sommeil, pas après minuit.

Esther compte les journées en « nombre de dodos ». Les coloriés aussi (Esther a-t-elle lu « Les coloriés »?). C’est un début de mesure existentialiste.

Si les règles te font chier, change les règles.

Le bonheur

Comment peut-on savoir où est son bonheur et s’en éloigner? Comment peut-on savoir quelle direction prendre pour l’atteindre et ne pas le faire?

Quelles genre de pression l’environnement nous (me) met pour qu’on (que je) s’éloigne du bonheur?

– « J’étais expert comptable, et maintenant je suis guide touristique au Guatemala »

Ah bah oui, dans le genre grand écart, c’est fort! Mais gars, qu’est-ce qui t’a poussé à être expert comptable? Et pourquoi t’as pas fait guide dès le départ?

So what? Est-on si peu écouté et respecté dans nos envie et nos choix? Est-on si peu poussé à faire ce que l’on aime? Est-on tant attiré par les sireines qu’on en oublie notre propre voie? Est-on si flemmard qu’on ne se sorte pas les doigts afin de courir vers son bonheur, aussi difficile que ça soit?

I’m one of those…

Une soirée, quatre parties

Part 1: Fifie

20h05: « Elfie? suis arrivée »

Et discutage avec Elfie au Mac Do, comme on a parfois l’habitude de faire. En bonne marmotte qu’elle est, elle rentrera tôt, donc je prévois la suite: ciné. 22h05, « Slumdog Millionnaire ». On m’a dit: « Le gars de Ouï FM était dithyrambique, à propos de ce film ». Je regarde sur allociné: 4 étoile. Banzaï

Entre temps Marie m’appelle:

– « On sera au Cercle rouge, tu nous rejoint? »

– « Okay, après mon ciné (vendredi soir + moto = pas de contraintes d’horaires) »

Part 2: Slumdog Millionaire

22h05, le film commence.

Minuit 15, SMS à Elfie qui voulait savoir mon opinion sur le film: « CA c’est l’Inde 🙂 Excellent film, superbe histoire! »

Téléphone à Marie: « J’arrive »

Part 3: Le cercle rouge

Blindé de monde, et du beau monde, et bonne musique. Bières prix parisiens, papotage avec Marie. SMS à Jeff pour savoir ce qu’il fait. Je lui demande si je peux venir (« m’incruster » est plus juste 🙂 ), il me hurle l’adresse.

2h du mat’, le bar ferme, je prends ma moto.  1 pinte, un shot et un demi, je suis donc au dessus des limites mais je gère. Par contre j’arrête là: pas une goutte d’alcool pour le reste de la soirée.

Part 4: fin de soirée

2h et demi, chez l’amie d’une amie à des amis. Ca sent la fin de soirée proche. Je hume l’ambiance: les gens se connaissent tous, je ne connais que 3 ou 4 personnes, le bar a été dépouillé, et arrivant à 2h du mat’ passé et non invité, je me sens un peu mal à l’aise. Je fais de mon mieux, et en fait je papote la plupart du temps avec Jeff, tout en rangeant le souk.

Tout le monde fini par partir, moi de même.

Une fois prêt de ma moto, je regarde l’heure: 4h, bien sûr…

Epilogue

« Ma vie est un grand foutoir »[1] mais pour rien au monde je n’en changerais…

[1] « Paniac » de Billy Ze Kick


Technique

Technique pour, à la cantine, être assis à la table de la jolie fille qui vous a tapé dans l’œil, et ce sans jouer le lourd (comprendre: sans s’inviter à sa table)

  1. Se pointer seul (ou peut-être éventuellement à deux) à la cantine peu de temps avant que la fille ne se pointe. Habituellement elle n’est pas seule mais avec une ou deux ou trois de ses collègues. Supposons ici qu’elles soient quatre en tout.
  2. Repérer un groupe de 5 ou 6 personnes dont les plateau semblent vides, indiquant par là qu’ils ne vont pas tardé à partir. Le mieux et que ça soit des personnes connues, sinon c’est louche.
  3. S’asseoir à cette table, si possible pas sur le bord, et attendre que le groupe quitte, en croisant les doigts pour que le groupe de fille n’arrive pas avant que le groupe ne soit partie. Normalement, vous pointer avec un plateau plein prêt d’un groupe de plateau vide leur fait prendre conscience de la vacuité de leur assiette et leur fait quitter la table (testé validé 🙂 )
  4. Quand le groupe est parti, attendre que le groupe de filles arrive et s’arranger pour attraper le regard de l’une d’elle (idéalement: celle qui vous a tapé dans l’œil) Son regard attrapé glissera vers les emplacement libres proches de vous et lui fera prendre la décision que vous attendiez: il y a de la place pour elle et ses copines à côté de ce charmant jeune homme qu’elle ne connaît pas…
  5. … encore puisque maintenant vous pouvez taper la discussion 🙂

Ce midi, les points 1, 2 et 3 ont été réalisés sans que je les calculs. Ce n’est que quand j’ai réalisé que le groupe à côté de moi était parti que j’ai pensé que si j’attrapais le regard de l’une des filles, il y aurait une chance parfaitement non négligeable qu’elles s’assoient à ma table.

Ce qu’il s’est passé sans que regard j’ai eu à capter, mais conversation je n’ai point engagé: la miss était à l’opposée moi, et je suis chez le client, tout de même…

How I feel

http://www.maliki.com/strip.php?strip=127

Grave pas envie d’aller bosser, demain. Dans le genre pas du tout, c’est un pas du tout grandiose.

Juste envie de vivre.

Envie de pas dormir pour profiter de ces dernies instants.

Anyway, j’ai passé une putain de bonne soirée, hier soir. Merci à M&M et à Clara. Top bien cool comme on aimerait en passer bien plus souvent: pas de prises de têtes, dragouilles légères, finissage tardif, enfumage et noyage de cerveau.

Top classe.

Who goes there

Première fois que je quitte un bar aussi tôt, mais pas ma faute: trop oppressé, trop de monde, pas mon monde, not my mind, trop de crochets, je craignais d’être mauvaise compagnie alors j’ai fui comme l’éclair.

(I should have not)

Énervé que je fus pour je (ne) sais quelle raison, casque sur les oreilles, je me suis engoncé.

Son dans les oreilles, j’ai fermé les yeux et je fus parcouru de frissons

Tous mes sens saturés (poings serrés, yeux fermés, bouche scellée, respiration haletée, oreilles inondées) je percevais la vie en séparé.

La musique seule me lavait, la musique seule me calmait. Plus forte que mes pensées, la musique me remplissait.

Who goes there?

Moi, juste moi, étrangement: personne d’autres.

So what? Am I the only one in that body? Il semblerait que oui.

Et un souvenir me revient: Pourquoi tu n’y vas pas? Comme ça je te foutrai la paix?

Respiration … Ce ne sont que des vues de l’esprit, angel, des constructions.

Respire, ce n’est pas ce soir que tu vas mourire.

So what? Who is there? Je ne vois personne, je ne vois que des pantins qui boitent.

Who goes there? Qui es-tu? Who are you?

Qui est ? Non, personne; j’ai rêvé, oui.

Ou trop de monde. Mais que fous-je ici? Pourquoi je me suis barré, aussi? La soirée s’annonçait bien: du beau monde, et c’est rare. Mais moi je n’y étais pas. L’alcool aurait pu aidé, mais les rencontres auraient été d’une autre qualité. Alors je suis parti me réfugier, et ce n’était pas une bonne idée…

Décalage

Comme bien souvent après les bonnes soirées comme hier soir (soirée testotérones: qu’entre mecs. Ca faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé), le lendemain est dur.

Pas uniquement à cause de l’état vasouilleux mais à cause du décalage entre l’intensité de la soirée de la veille et celle que cette journée me promet.

Dans ces cas, je remet vite mon monde en place et je regarde. Voyons voir… Moui ça ça peut être cool, ça c’est problématique, ça ça mène nul part. Où sont donc mes buts… Ah oui merde tiens, ils sont bien loin et je ne suis pas super sur la voie. Zutouille…

Humeur post – bonne soirée…

Anyway…

Je me met dans la salle silence. La salle est calme (haha) mais le problème est qu’elle ne donne sur rien d’agréable: des immeubles plus haut, une ventilation. C’est le seul inconvénient de cette salle, mais c’est mieux que le bruit de la rue.

Mon seul moyen d’évasion est pourtant de lever la tête: entre le bord du mur de la salle et l’immeuble d’en face se dévoile un pan de ciel. Bleu.

Woa… Je me sens comme un prisonnier qui regarde à travers les barreaux de sa prison… Sauf que je sais que la prison est dans ma tête.

Tracklist: Casi el silencio, de Matmatah

En 24h

Depuis jeudi soir, en 24h:

– J’ai appris à rouler, que le Sziget Festival c’est vraiment génial, et la Hongrie aussi

– J’ai fais mes premiers tests en TDD

– Je me suis pris une branlée au Bab’ par Nono, mais au moins j’ai appris

– Je suis allé à l’expo de Picasso au Grand Palais et j’ai vu que Picasso était vraiment barge’ (ou un génie, au choix). Extraordinaire.

– J’ai mangé une fondue chinoise 🙂