Protect me

from what I want … et casse-toi

Capoeira hier. Cours puis mini roda entre nous.

J’ai pris des claques et des leçons par Cicatriz (qu’il en soit remercié) : se protéger le visage sinon coups de pieds et torgnoles, faire son mouvement et se retirer sinon torgnoles. Ce qui fait travailler la distance à laquelle on se tient de l’autre, ce qui est assez fondamentale.

Il me reste à (re)trouver le rythme pour pouvoir placer ce que je veux.

3h de sport, tee-shirt HS. Mais j’arrive à faire le chat 😉 Manque encore de grâce, mais ça devrait venir.

J’ai cru un moment que ça me soulait, la Capoeira, mais en fait non. C’est juste, je pense, que j’atteins un palier.

Un scooter sur la neige…

Tremblements

Capoeira, capoeira, capoeira…

Cours avec un maître (mestre), aujourd’hui. Ca change, et il nous a entraîné à faire le pont et la banane. Pour le coup, c’est pas simple (ça requiert de la souplesse et de la force dans le dos et les abdos) mais je suis arrivé à faire le pont et me redresser. Yeah !

Puis roda. Plus grave : je tremblais en entrant en jeu. Je tremblais. Ce qui ne m’arrive jamais, ce qui ne m’étais jamais arrivé. Et je jouais comme un con.

Pourquoi ? Parce qu’échange avec des humains, parce que jeu, parce que communication, parce que rapport, d’une manière ou d’une autre. Parce que découverte, exposition, exploration, ouverture, observation, compréhension, écoute, empathie, discussion. Toutes ces choses qui maintenant m’étouffent et me blessent, alors qu’avant je m’en nourrissais.

Une drogue pour une autre, qui arrive à point nommée. Un équilibre pour un autre, un domaine en faveur d’un autre.

Qui sait ce qu’il adviendra ? Je vois des trajectoires, plausibles, je ne sais pas trop où elles me mènent. Je me vois moi, laissant mon enfer, et avec devant de multiples nouveaux paysages.

La neige devient connue…

PS: je ferme les commentaires pour ce billet et pour tous les suivants, et pour des raisons très personnelles.

Sport addictif

(ce blog va finir par devenir entièrement dédié à la capoeira, à ce rythme… )

Festival de Capoeira à Saint Etienne, ce week-end. Sans pitié, j’ai pris en congé les deux jours encadrant ce week-end. Bien m’en a pris, car j’ai bien appris…

De retour aujourd’hui, j’ai le blues, signe que le week-end fut excellent. De retour aujourd’hui avec une phrase en tête : la capoeira est un sport addictif. C’est dur à croire mais c’est pourtant le cas, et ce n’est pas facile à expliquer pourquoi.

Pourquoi ce rythme et ces chansons, toujours les mêmes, vous collent dans la tête ? Pourquoi ce sport mi collectif mi individuel est-il aussi prenant ? Pourquoi cette culture si différente de la notre (les blancs n’ont pas le sens du rythme) m’anime-t-elle tant ?

Parce qu’on joue plus qu’on ne se bat ? parce qu’on danse plus qu’on ne s’affronte ? parce qu’on communique plus qu’on attaque ? parce que pour jouer on a besoin (besoin) du rythme de la musique ? Parce qu’en faire à deux c’est bien mais à beaucoup plus c’est mieux ?

Parce que les festivals, loin d’être des compét’, sont des entraînements et des découvertes et de la création de lien ? Parce que c’est une culture différente ?

Anyway, « pourquoi as-tu des amis en dehors, vu que tu as la capoeira ? » plaisantions-nous. Oui, il y a un fond de vérité : addictif comme c’est, on a tendance à vouloir progresser, donc y passer du temps, donc passer moins de temps ailleurs. Y a-t-il une vie en dehors de la capoeira ? 🙂

J’en viens à m’étonner que si peux de gens qui m’entourent aient essayé, et encore moins aient aimé… Pourtant pourtant pourtant il est vrai que c’est déroutant, au départ, de se pointer à l’entraînement d’un sport que vous n’avez jamais essayé, à faire faire à votre corps une chorégraphie dont il n’a pas l’habitude, à découvrir, vous, petit blanc, des rythmes brésiliens et des mots portugais. Pourtant ça passe, les termes rentrent, les paroles aussi, le rythme aussi, et vous vous surprenez à tripper dans la roda, à sourire, à participer.

Plus tard vous surprendrez le mestre contre qui vous jouez vous sourire, et ça c’est bon !

Capoeira, art de vivre : musique, chants, sport, chorégraphie, ambiance et bienveillance

Drapeau

3 fois de la capoeira la semaine dernière, et j’ai l’épaule démontée. Et quoi ? Têtu, j’ai recommencé hier et recommencerai ce week-end.

Commencé en retard, fini à la bourre, too many peoples (une vingtaine) mais le rythme vient, doucement, s’inscrit dans mon corps. Ne pas réfléchir, lui faire confiance, l’éduquer, lui enseigner, regarder regarder regarder, toujours regarder (mais pas trop le Drapeau, hé hé ! sous peine de se faire griller).

Prévoir les étapes de la chorégraphie, le corps en fera le chemin.

C’est pas la vie, mais c’est tout comme

Observer, toujours observer. Se caler au rythme de l’autre, tendre piège et contre-piège, tomber dans les pièges avec bonheur pour se laisser surprendre, et y aller avec le corps, oser parce qu’il ne vous arrivera de toute façon rien de mal et que si vous ne le faites pas les choses n’avancent pas.

Capoeira, donc, capoeira. Cours par Ratazana. J’aime bien les cours avec lui. Il parle 🙂 il explique le pourquoi du comment, la philosophie du biniou et le dessous des choses.

Entraînement pas trop compliqué et avec les mouvements de base (on ne sait jamais assez bien faire la ginga) mais bien crevant (faut dire qu’il fait pas froid, en ce moment), puis roda où pour une fois on a y appliquer ce qu’on a appris.

Et puis j’ai fait le cours des avancés. Grand bien m’en a pris : j’ai appris des choses, et j’ai pu voir ceux que je respectais infiniment en chier un peu et … apprendre 🙂

Compasso, armada, meia lua de frente avec pour but de viser un gant que l’autre tenait. Pas simple !

J’en suis ressorti atomisé, mais fier.

Roda do House ?

Roda do mes : roda où l’on joue pendant une bonne heure et demie. Pas de cours avant, just play.

Sauf que cette fois il a été décidé qu’il y aurait … cours de House avant. Oui, de la danse 🙂 Coup de pas de bol, c’est ce soir que mon cher demi client a décidé de faire une mise en prod.

Ce qui aurait pu bien se passer si quelqu’un n’avait pas eu la bonne idée d’effacer la VM sur laquelle elle était censée se faire.

Ce qui aurait pu pas trop mal se terminer s’ils avaient des sauvegardes fonctionnelles.

Ce qu’ils n’avaient pas (cruel dilemme : voler à leur secours, outrepassant ainsi mon mandat et prenant le risque et la responsabilité des manips ; ou se tenir à carreau, les mains dans les poches, à bouillonner et à pester parce que je sais quoi faire pour les aider ?)

Bilan : 1h de retard au cours de House.

Fuck.

Mais roda do mes anyway.

Nous avons chanté, joué, tapé des mains.

Les jeux étaient tendus, les coups passaient prêts (couperets ? ).

J’y ai vu de nouveaux rythmes, j’y ai trouvé le miens, enfin.

Enfin j’observe, tend des pièges, joue avec ceux des autres (et m’y fait prendre, bien sûr)

Il ne me reste qu’à affiner tout ça … et à m’entraîner.

La Capoeira, c’est cool à beaucoup, mais pas trop non plus

Lundi … Capoeira.

En fait c’est l’activité que je peux pratiquer même si personne d’autre que je connais ne vient. En plus ça me défoule suffisamment et ça me fait suffisamment de bien pour que ça me manque quand je passe une semaine sans en faire.

Je commence à comprendre pourquoi certains mettent leur appellido dans leur nom Facebook, pourquoi certains, corde grise, viennent au cours débutant, et pourquoi certains viennent plusieurs fois par semaine …

Anyway, nous étions une vingtaine, ce qui est beaucoup pour une petite salle. Entraînement tout cool, puis roda.

Comme c’est l’anniversaire de l’une d’entre nous, elle joue avec tout le monde. Fatalement, ça crève 🙂

Je m’entraîne à faire le Macaco, que bien sûr je réussi d’un côté mais pas de l’autre …

Ca fait p* du bien de faire un peu de sport, ce sport, mais comme je me suis bien défoulé, je vais me coltiner des courbatures toute la semaine …

Snow Smell Smooth …

La Capoeira c’est comme le vélo : ça s’oublie pas

Enfin … pas trop.

Lundi d’avant : trop claqué, trop la flemme d’y aller. J’ai eu tort, je sais.

Hier, donc, sortage du doigts du coin/coin, et go.

Entraînement classique, mais ça m’a fait plaisir de retrouver toutes ces bouilles, et surtout ce rythme. Et me bouger le cul, et retrouver ces gestes,

et retrouver ce rythme …

Fin du cours, roda à laquelle je participe peu. Puis je demande à un corde verte que j’apprécie beaucoup et qui pourtant vient quasi à chaque fois aux cours débutant pourquoi il vient, il me répond que c’est pour en faire plus. Oui, forcément, suis-je con …

Et enfin, assemblée générale, à laquelle je ne participe pas, une masseuse privée m’attendant à la maison.

Et ce rythme qui colle aux oreilles …

La Capoeira, c’est bien SURTOUT en festival

Ouais, parce que les cours, c’est sympa, mais c’est encore plus sympa quand c’est un prof ou un maître qui les donne (rien que parce qu’on apprend d’autres choses, et sous une autre forme). Et encore plus sympa quand on voit de nouvelles tête. Et encore plus sympa quand les maîtres jouent ensuite et qu’on en prend plein les mirettes.

Et encore plus quand on (re)sympathise avec ceux avec qui on prend des cours, qu’on en apprend un peu plus sur eux, qu’on mémorise leur apellido et parfois leurs prénoms, qu’on tisse d’autres liens avec eux, qu’on apprend l’histoire de l’assoce et surtout surtout quand on s’aperçoit que loin d’être un groupe geek dans leur sport c’est avant tout des gens qui sympathisent grâce à ce sport.

Et qui se murgent, s’enseignent les uns aux autres, sortent ensemble, draguent et se voient de loin en loin au gré des différents festivals qui ont lieu dans différents coins de la France et d’Europe.

Ouaip, bien cool, tout ça.

Ce qui l’est moins est les courbatures qui m’attendent cette semaine …

Festival

Festival de Capoeira, et ce pendant 4 jours.

Première heure et demi : chants et instruments. Le rythme est toujours le même, on me colle à l’atabaque (percussion) et on m’enseigne le rythme. Que j’ai un mal dingue à choper, sans parler du fait que je suis incapable de chanter tout en tapant des mains …

Puis roda. J’ai jamais vu une roda aussi grande. Je n’avais jamais vu non plus de mestre jouer : l’un est vif, l’autre est souple (comme un chat), le 3ème est calme, le 4ème technique … Chacun son style, et chacun ne dévoile pas tout ses talents au premier jeu. Trop impressionné pour rentrer dans la roda, je me cantonne à taper des mains et à chanter.

Et je me dis … et je me dis : « quand saurais-je faire ça ? Quel est le secret ? » et je me dis que je m’entraînerais bien chez moi, devant ma glace, mais que je ne le ferai pas ; et je me dis que je prendrais bien plus de cours mais je ne le ferai pas ; et je me dis « pourquoi pas pourquoi pas pourquoi pas moi ? » mais parce que je ne suis pas que capoeiriste.

Mais je me dis que si, ce soir, je suis capoeiriste, et je prends une grand claque dans ma poire qui me fait douter douter douter de plein de choses. Tout à mes réflexions, tout à mes interrogations, tout à ma … honte ? je ne rentre pas dans la roda et regarde la vie et ses occasions non saisies passer devant moi.

Et c’est tout chamboulé, le rythme dans la tête, les muscles frustrés de n’avoir pu se détendre, les oreilles pleines d’accents portugais et une agressivité accumulée que je rentre chez moi avec l’envie de hurler.

Demain sera un autre jour, pire, où il faudra que je prenne très soin à ne pas être agressif …

Taken snow …