Capoeira, arte viva

Capoeira, arte viva…

Capoeira, l’art vivant, même si le titre serait plutôt « théâtre de la vie ».

J’empile les humeurs, en cours : excitation d’enfin me bouger le cul, curiosité des nouvelles têtes, gêne de ne pas être à la hauteur, peur de certain, intérêt pour certaines, jalousie d’autres, taquinerie envers ceux avec qui je me sens proche, anxiété avec ceux avec qui j’aimerais être proche, hésitation envers ceux que je n’arrive pas à déchiffrer, trac quand je me retrouve face au prof dans la roda, hypnotisé par les rythme et la voix, extasié par l’ambiance…

Je n’en ressors jamais indemne, toujours secoué, un peu plus éclairé, un peu plus riche…

Danse des aiguilles

Samedi cours (par plus de 30°C). Peu de participants (trop chaud pour bouger ? )

Échauffement au Maculele (pas besoin de connaître la danse, juste suivre le rythme; seule règle : frapper dans le bâton de l’autre tous les 4 temps), puis entraînement doucement, qui commence par la ginga 2 à 2, juste pour bouger

A la roda de fin le prof nous impose de ne pas faire de coups de pieds, juste bouger, tout le reste est autorisé : esquives, roues, negativo, passades, …

Pendant qu’un prof fait la roue, vu qu’il était à ma portée, je lui chatouille le nez avec mon pied, et ni une ni deux il me taquine. Okay, okay, fair play…

Mais à part ça, j’ai été surpris par la compréhension de l’un et l’autre, au niveau du rythme, que nous avions, une fille et moi.

I like the way she moves

Tracklist : « I like the way you move« , de The Studio Sound Ensemble