est réparé.
Il ne fait plus de bruit. En tous cas plus autant. Du coup on est devenu un peu plus pote, mon appart’ et moi 🙂
Le blog sensitif – hautement inflammable
est réparé.
Il ne fait plus de bruit. En tous cas plus autant. Du coup on est devenu un peu plus pote, mon appart’ et moi 🙂
on n’est pas encore très copains.
J’ai emménagé, ça c’est sûr. Mais d’une par j’ai pas encore fini de décartonner, et d’autre part je ne l’ai pas encore dompté.
Je n’en maîtrise pas encore tous les recoins, tous les placards, tous les bruits, tous ses défauts.
Je ne m’y sens pas encore tout à fait à l’aise, un peu comme si je devais me battre contre lui à chaque fois que je rentre … chez moi.
J’en veux pour symptômes que je mange encore debout dans la cuisine, que je n’ai pas encore touché au four (je ne sais même pas/plus s’il est à gaz ou électrique) et que je n’ai fait des pâtes pour la première fois qu’avant-hier soir.
Il faut dire aussi qu’il a des défauts, et tant que je n’aurais pas tranché pour savoir si je l’acceptais avec ou si je les réglais, ça va me perturber.
Le pire: le bruit de l’ascenseur. Chez moi c’est chez moi, pas question qu’une entité (sonore, visuelle, matérielle, calorifique ou autre) y fasse une incursion sans mon autorisation. Or c’est ce qu’il se passe avec cette foutue machinerie d’ascenseur: du bruit vient m’envahir alors que j’ai rien demandé. Et en plus quand je dors.
J’ai appelé la compagnie d’ascenseur ce matin, le techos m’a appelé cette après-midi pour me demander des précisions. On verra bien…
Last news express: le technicien pense avoir résolu le problème: une poulie mal graissée.
Let’s seeeee :))
Message perso: bon anniversaire 🙂
Je me demande dans quelle mesure la vie des uns intéresse les autres.
Tant que j’ai pas de réponse à cette question, je passe en mode huître.
Ca me manque, de ne pas m’engueuler avec les gens.
Parfois j’ai des discussions imaginaires avec des gens, qui sont bien souvent le prolongement de situations ou discussions réelles, et il n’est pas rare que, dans ces discussions fictives, je m’engueule copieusement avec la ou les personnes. Et ça me fait un bien fou.
Mais j’ai peur de ne pas avoir les arguments pour ‘gagner’ ces engueulades, pour peu qu’elles soient réelles un jour.
Gab, vers la Bretagne.
Mon déménagement était prévu pour Samedi matin, 10h. J’ai récupéré les clés de mon nouveau nid vendredi en début d’après-midi.
Le gars n’avait pas l’air très au fait de ce qu’il se passait: il est arrivé 20 minutes en retard, ne savait pas le code d’entrée, ni, à l’étage, le numéro de la porte.
Je récupère tout de même les clés, et le temps de constater que le Franprix au pied de mon nouveau nid était fermé pour une durée indéterminée et pour cause de travaux, je récupère un grec complet et Léna sur le chemin et nous allons chez moi finir de cartonner.
Cécile est arrivée un peu plus tard dans l’après-midi.
Il nous a fallu toute l’après-midi et une partie de la soirée pour finir les cartons. Sans elles, j’y aurait passé la nuit…
Le lendemain matin, temps clair, fraîcheur matinale, temps idéal pour déménager. Je range mes chéris ordis, et Lionel, qui m’avait demandé la veille s’il devait venir avec le Trafic et auquel j’ai répondu que c’était pas nécessaire mais que ça serait toujours utile, arrive pile poil à l’heure, ainsi que Gilles, Garf, Sacha et Léna.
On commence donc le chargement dans le Trafic, mon père arrive un peu plus tard. Le « peu » (ahum…) qui n’avait pas été emballé fini dans les cartons. Grave erreur de ma part: la prochaine fois je mettrai de côté les trucs à garder sous la main, comme… les doubles des clés de l’ancien appart’…
En un peu plus d’une heure, tout était chargé dans le Trafic et dans le Kangoo de Garf. Tout, absolument tout de mon 26m² tient dans un Trafic et un Kangoo, vélo y compris, et même ce que j’aurais dû jeter 🙂
Petit test pour savoir si je peux mettre mon casque avec mon piercing… Moui ça passe, pas sans douleur, mais ça ira. La moto fera donc le déménagement en même temps que tout le reste 🙂
Direction mon nouveau chez moi. Jo y arrive peu de temps après nous (dis, Jo, tu devais pas arriver à 10h parce que c’est toi qui avait le « camion », mmm? Ah oui, c’est vrai: tu vis à l’heure libanaise 🙂 )
Et en un peu plus d’une heure, tout était terminé.
Je vais chercher le ravitaillement, avec Garf, et quand je reviens, mon clic-clac était monté, ainsi que la chaîne hi-fi, Cécile faisait la vaisselle, Lionel la rangeait et … le bar était rempli 🙂
Yeah, la classe les jeunes 🙂
Miam time sur les cartons pour certains, d’autres sont rentrées chez eux, et c’est parti pour la partie la plus chiante du déménagement: le nettoyage de l’ancien appart’ histoire de ne pas faire sauter la caution.
En compagnie de mon père et de Cécile, on passe l’après-midi à dépoussiérer tout ce qui ne bouge pas et à lessiver les murs.
Et c’est là que je (re)découvre ce produit magique qu’est la lessive St Marc… Quelques grosses poignées dans de l’eau bien chaude, et ça décape tout, même les mains, même le parquet…
Le problème est que ça décape tellement bien qu’une fois qu’on a passé un coup sur le mur, si on revient un quart d’heure plus tard juste pour essuyer une coulure, hé bien ça refait une « trace » de propre!
On s’y est repris au moins quatre fois pour chaque mur, et c’est pas dit que ça suffise.
De retour chez moi, la première chose que j’ai faite est … de rebrancher mes ordis 🙂 Of course, pas (encore ?) de wifi ni même de freebox fonctionnel, mais aucun de mes serveurs n’a eu de disque dur crashés.
Le lendemain, rebelotte pour le ménage, et cette fois c’est Mouna qui nous a aidé.
Au programme du jour: même chose, plus cirage du parquet. Avec la désagréable surprise de voir que la lessive St Marc soit laisse de belles marques blanches de produit cristalisé, soit de belles tâches noires.
Autant les traces blanches ont l’air de partir avec de l’alcool à brûler (j’en avais acheté un litre pour enlever les traces de scotch qui ont servis à coller les flyers), autant pas les tâches noires…
Heureusement, elles sont cachées par le lit ou les meubles, donc normalement ça devrait pas poser de soucis.
On a fini dimanche soir avec un coup de balais sur la terrasse, et cirage intégral du parquet. Je rends les clés mardi soir. En espérant que ma caution de saute pas, même en partie…
Je ne suis pas triste de quitter mon ancien appart’. Ca m’a juste fait étrange quand je suis retourné dans le quartier: j’y avais tous mes repères, je connaissais le nom des rues, je connaissais tous les chemins pour y revenir de n’importe quel coin de Paris et pour atteindre n’importe quel point de Paris. Tout m’était familier.
Je pense en avoir bien profité, et en avoir bien fait profité tout le monde. Mais avec mon nouvel appart’ je me rend compte que l’ancien était vraiment trop petit, trop étriqué.
Il va falloir que je me fasse à mon nouveau quartier, que je trouve le médecin, la boulangerie, l’épicerie, le supermarché, le métro, le concess’ Suz’, l’arrêt de bus le plus proche, la route vers le périf, vers le boulot, vers l’aéroport et la gare, le chemin pour rentrer tard la nuit. Et que je me fasse pote avec le voisin d’en face et d’en dessous 🙂
Il va falloir que je recadre tout en fonction de ce nouveau lieu, mais ça ne me stress pas du tout. Ca m’amuse assez, en fait 🙂
Oualà, as usual vous êtes les bienvenue chez moi quand vous voulez!
Pour paraphraser Johny Depp dans Sweeny Todd, que je vais aller voir ce soir.
Well, almost complete 🙂
J’ai passé un putain de bon week-end comme j’en passe rarement d’aussi bon: soirée avec J. vendredi soir. Soirée magique avec J. vendredi soir… Fini à 5h du mat’ à travers les rues de Paris. Étrange « au revoir » sur le quai du Noctilien, gare de l’Est, à 4h30 du mat’…
Samedi midi à Châtelet (hé hé!)
Samedi après-midi à Bastille. 4h à attendre A. et Sacha mais on pourrait presque dire que ça valait le coup 🙂 Sirotage de verres, tête-à-tête avec A. pour le repas, fin de soirée à la Flèche d’or (soirée électro). Pas assez étrange « Au revoir » dans le Noctilien, à 4h30…
à quelle point cette histoire me touche profondément, il faut connaître mes envies, mes fantasmes, mes histoires (mon passé?) mon cœur, ma personnalité, mes réflexions, et encore… moi qui connaît tout ça j’ai du mal à percevoir tout ce qu’elle a bouleversé en moi, tout ce à quoi elle touche.
Elle a néanmoins déjà bouleversée ma vie, et ce que vous voyez (aimez?) de moi en est le résultat quasi directe.
Anyway…
« Into the wild » … Indescriptible… « Extraordinaire », m’a dit Marie. « Génial », dirais-je bien…
C’est idiot mais il n’y pas de mots à mettre en phrases…
C’est le genre de trucs inracontable parce qu’il faudrait le peindre, parce qu’il faudrait décrire des émotions, des liens, des sentiments. Un peu comme décrire l’effet que vous fait l’amour 🙂
J’ai bien peur que ce film touche chacun de nous différemment…
Ce film est … beau, bien, fantastique, émouvant, chargé, classe, grandiose, complet, suggéré… et je tourne autour du pot!
Grrr… « Toute la Nouvelle Angleterre pour la plume d’une romancière »((« Lolita », Nabokov)) !
Anyway…
Une pincée de retenue, un peu de moi, une pincée de patience et tout se débloque. Yeah!
Surtout une pincée de retenue 🙂 ok, et un peu de moi.
Merci Sacha, par ailleurs, qui m’aide à garder courage et but en tête 😉
Ok, jeu de mots à la con que je vais vous expliquer.
Mardi j’amène Rebecca se faire changer les tendeurs de chaîne de distribution, je la récupère le soir sous une pluie battante où les ombres dessinaient des formes effrayantes et indistinctes dans les phares des voitures (désolé, je suis en train de lire Lovecraft).
Bref, Joe m’amène, je récupère Rebecca non sans avoir payé 229€. Je m’attendais à plus 🙂
Le lendemain je dois aller à Maisons-laffitte, bonne occasion d’essayer Rebecca avec ses nouveaux tendeurs.
Seulement au feu un connard démarre puis freine suite à une voiture devant lui qui freinait également. Moi, derrière, je freine également, mais je me retrouve par terre sans l’avoir touché. Le mec ne s’arrête donc même pas. Deux gentils passants m’aident à relever Rebecca. Rien de tordu à part ce qui l’était déjà (pédale de frein, rétro)
Voilà pour le top lopette (ceux qui connaissent comprendront)
En cours de chemin, il me semble que ça cliquette encore.
« Putain de bordel de zob de merde de Murit qui pue. »
Parce que c’est pas la première fois: quand j’ai fait changer les pipes, j’ai encore eu des soucis (moteur bloqué à 3000 tour pendant quelques secondes, trous dans l’accélération, explosion dans le pot), je la leur avait ramené, ils ont tout resserré et du coup ça a réglé le problème (à moins qu’il ne se soit réglé de lui-même: peut-être que la colle était pas sèche, que le joints ne s’étaient pas fait, ou Buddha sait quoi)
Arrivé à Maisons-laffite, je me penche pour écouter le moteur, et que vois-je? de petites flaques d’huile sur le moteur!
J’inspecte: le moteur est aspergé d’huile. Ca semble provenir d’assez haut, genre … les tendeurs, ou le joint de culasse.
Cependant, ça ne fuit pas suffisamment pour m’empêcher de repartir le soir (40km).
Et ce matin j’amène Rebec’ chez Murit. Je lui fait écouter, il me dit que les cliquetis sont normal (mouais, mon cul!) et que par contre l’huile ne l’est pas, et que c’est sans doute un renifleur mal coincé.
Oué…
Bref, il me la garde, et je vais la chercher ce soir.
Suite à des problèmes budgétaires, je ne vais pas m’acheter un clavier MIDI tout de suite. Ca attendra euh… plus tard 🙂
En attendant, je vais me coller à la lecture de la doc de Rosegarden, et apprendre comment tout bosse ensemble.
A ce propos, merci à Julien (qui ne lis pas) pour son cours de samedi soir, et très gros merci à Marcatchoum pour la carte son. Si si, vraiment grand merci, je réalise la valeur de la chose, et tu ne réalise pas à quel point c’est top pour moi.
Garf, attends-toi à ce que je te pompe … le cerveau pour que tu m’entretienne … de ce que sais sur le MIDI et tout ce qui tourne autour!
Température: 10°C. Temps clair. ForecastFox me dit qu’il en sera ainsi pour toute la journée, et celle de demain.
Beau temps pour rouler, même parmi les bouchons. Il y a des chances que cela soit mon seul plaisir de cette journée de reprise…
Je me suis réveillée avec la tête pleine d’épines dans le pied. Je hais me réveiller avec la tête pleine d’épines dans le pied.
Mais aussi avec de bons souvenirs d’hier soir.
Merci à toi d’être toujours là au fin fond de mes nuits…