Ce qui m’aiment prendront mon train.
Emotif
Je suis, je le sais, un émotif (au sens Herrmann). Un communiquant, si vous voulez.
Je connais aux moins deux autres personnes qui le sont aussi.
Et c’est assez extraordinaire la communication que je peux avoir avec ces personnes, surtout avec l’une d’elle, en fait. C’est quasiment fusionnel: je sais ce qu’il se cache derrière chaque mot, chaque expression. Je connais chaque pensée, et je sais comment elles s’articulent dans leurs têtes, d’où elle vient et où elle va. Facile: je suis comme ça.
Et en fait c’est assez flippant. Un peu comme marcher au bord d’un tourbillon: on se retient de se laisser entraîner à trop en dire, à se sentir trop proche de la personne.
Flippant et épuisant. La lecture de Video Girl Aï, ou mater un épisode de Grey’s l’est tout autant et pour les mêmes raisons: c’est mon domaine, ma manière de penser. Je bois du petit lait mais c’est comme mettre du nitrométhane dans un moteur: ça le fait monter dans les tours, et ça l’épuise.
Je suis…
J’ai lu dans ‘Conversations avec Dieu’ que quand on dit ‘je suis’, on commence déjà à créer quelque chose dans l’univers.
Bref…
Étrangement je ne pense pas me définir par ce que j’aime et ce que je suis. Je veux dire par là que dire « j’aime ci ou ça, je suis comme si ou comme ça » ne me résume pas. Enfin… je ne crois pas que ces phrases me définissent bien.
Je crois que je me définis par ce que je pense et ce que je vis. Savoir comment je me vois et quels sont mes goûts n’est pas me connaître.
Je crois que je suis quelqu’un qui se vit…
Gros coup de gueule du matin…
« La connerie humaine n’a d’égale que la miséricorde de Dieu ». Albert Einstein. Qui était agnostique, au passage.
Depuis quelques jours, j’offrirais avec plaisir une corde à Christine Albanel pour qu’elle aille se pendre. Ou se ligoter et se jeter dans la Seine. Je ne sais pas si vous vous êtes intéressés au projet de loi HADOPI, mais il y a là de quoi s’ouvrir les veines. Cette loi pose des chaines sur la liberté d’internet. Mais des chaines du genre mahousse, hein, pas la petite chaînette qu’on trouve jolie à la cheville d’une femme élégante ! Du genre les chaines qui retiennent Prométhée pendant qu’il se fait becqueter le foie par le piaf de Zeus…
Et cette connasse, excusez-moi du peu, demande même une « sécurisation du poste de l’internaute » …
Alors là… elle touche à mon PC, je lui refais sa tronche façon Guernica. (Et pardonnez-moi pour votre art magnifique, cher maître Dali).
Bref, AUX ARMES CITOYENS !
Il y a une levée de boucliers de partout, mais je vous propose 1 site pour démarrer. Nous en rajouterons peut-être au fur et à mesure !
Aphorisme du samedi soir
Tant que t’es pas couché, la soirée n’est pas terminée.
Pathologies et traitements…
Premier billet sur ce blog… Merci Gab d’avoir accepté 🙂
Pour ceux et celles qui ont suivi mon ancien blog http://h4tch.blogspot.com, c’en est la « continuation » en quelque sorte…
Allez, on s’y attaque…
Je suis jaloux.
MOI !
Je suis JAMAIS jaloux !
C’est quoi ça ?
Hé ben je crois. L’impression…
C’est grave docteur ?
« Voyons, tant que vous prenez 2 comprimés de Bienséance 3 fois par jour, votre sirop de Silence toutes les heures, 3 cuillères de poudre de Ecrasez-vous-et-restez-à-votre-place, pis un suppositoire au cactus (rien que les épines) matin et soir de fatalisme-de-toute-façon-rien-ne-pourra-jamais-changer, tout ira bien, vous resterez sur pied, ou légèrement amputé, mais rien de grave, juste le coeur. Bah, c’est un truc qu’aujourd’hui la société n’utilise plus de toute façon, et vous n’en avez pas besoin pour vivre. Ah et votre cerveau aussi. Mais c’est pareil. Aucune utilité. Voilà, cette consultation est gratuite et vous sera débitée directement sur votre carte bleue. »
Suis-je vraiment jaloux ? Ou juste frustré ? Ai-je le droit d’être jaloux, de vouloir toujours mieux ? De me battre pour ce en quoi je crois, et ce que je ressens ?
Ou dois-je retourner dans ce commun humain, les bras baissés, lobotomisé, marchant comme un mouton au milieu du troupeau, avec au fond de l’oeil l’intelligence qu’on peut aisément apercevoir dans l’orbite glauque d’un veau qu’on conduit à l’abattoir ?
Je me suis toujours battu pour ce en quoi je crois, ce qui me fait vibrer, parce que c’est ce qui me fait sentir vrai, vivant, libre. Je ne cesserai jamais d’entendre mon coeur. Alors autant se faire une raison qui ait du coeur.
Oui, je le clame.
Quoique ce soit que je ressente là, c’est suffisamment fort pour ne pas être anodin.
Les sentiments, c’est bien ce qui nous rend humain, non ?
Alors je ne prendrai pas ce traitement, et je vivrai.
Comme toujours. Tout. A fond. 100% d’instant présent, avec le fort espoir que demain sera mieux qu’aujourd’hui, qui fut meilleur qu’hier.
Hein ? Faire quoi ? Oublier ? Chasser le naturel ? Oui, ben c’est pas faute d’avoir essayé.
Le problème, c’est bien ça…
Et se mentir à soi, ça marche pas bien.
Donc on relève la tête et en avant !
De toute manière, il ne reste que l’avenir à écrire.
Et je garde toujours ma plus belle plume pour le faire.
Elle effleure le papier pour inscrire des mots
Comme un souffle chaud dans un cou.
Comme une douce caresse sur le creux d’un dos.
Et sa danse sur le papier esquisse de vrais bijoux.
Me voilà reparti en rimes…
Anniversaire
Bon anniversaire, jeune fille 🙂
Légendes
Et si vous faisiez de chaque rencontre une légende?
Une légende que vous raconteriez à l’envi. Une légende qui serait une très belle histoire dont vous exploreriez chaque détails, dont vous combleriez les trous au fur et à mesure que le temps passe, dont vous exploreriez les facettes et trouveriez des interprétations différentes à chaque fois que vous (vous) la raconteriez.
Une légende qui servirait à forger l’identité de cette minicivilisation que vous formez avec la personne que vous avez rencontré.
Aphorisme de la St Valentin
La St Valentin est le seul jours où vous pouvez être à peut prêt sûr qu’une fille célibataire est libre pour aller boire un verre.
Découplage
J’ai ce concept en tête depuis pas mal de temps…
Découplage du code, où le but est de rendre les portions de code les plus indépendantes possible les unes des autres, à des fins de réutilisabilité.
Se rendre le plus possible indépendant du monde, parce qu’on ne peut pas compter dessus (essayez d’organiser une soirée à plusieurs, et vous verrez)
Se rendre indépendant de tout parce de toute façon on est sûr de rien, et que s’il fallait compter dessus il y a de fortes chances que ça vous fasse défaut à un moment: prenez les transports, ils vont tomber en grève. Prenez votre véhicule, il va tomber en panne ou dans des bouchons. Solutions: prenez vos baskets.
Ne comptez sur rien, ne vous attachez à rien. N’est-ce pas Jacques Attali? N’est-ce pas Matthieu Ricard?
Ne rien attendre des gens parce qu’ils ne vous le donnerons de tout façon pas de la manière dont vous l’attendez.
Découplez-vous de tout. Soyez une entité indépendante de toute chose, de toute personne. Vous souffrirez moins.
Loin d’être une philosophie ou une mode, c’est carrément la direction que prend l’humanité.