Emotif

Je suis, je le sais, un émotif (au sens Herrmann). Un communiquant, si vous voulez.

Je connais aux moins deux autres personnes qui le sont aussi.

Et c’est assez extraordinaire la communication que je peux avoir avec ces personnes, surtout avec l’une d’elle, en fait. C’est quasiment fusionnel: je sais ce qu’il se cache derrière chaque mot, chaque expression. Je connais chaque pensée, et je sais comment elles s’articulent dans leurs têtes, d’où elle vient et où elle va. Facile: je suis comme ça.

Et en fait c’est assez flippant. Un peu comme marcher au bord d’un tourbillon: on se retient de se laisser entraîner à trop en dire, à se sentir trop proche de la personne.

Flippant et épuisant. La lecture de Video Girl Aï, ou mater un épisode de Grey’s l’est tout autant et pour les mêmes raisons: c’est mon domaine, ma manière de penser. Je bois du petit lait mais c’est comme mettre du nitrométhane dans un moteur: ça le fait monter dans les tours, et ça l’épuise.

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