Je décolle demain matin 10h45 pour Dehli, puis direction le Ladakh.
Puis 3 semaines de marche.
Recherchez Ladakh dans gougle, regardez les photos …
Je reviens le 1er août.
Portez-vous bien, soyez bienveillant les uns avec les autres.
Le blog sensitif – hautement inflammable
Je décolle demain matin 10h45 pour Dehli, puis direction le Ladakh.
Puis 3 semaines de marche.
Recherchez Ladakh dans gougle, regardez les photos …
Je reviens le 1er août.
Portez-vous bien, soyez bienveillant les uns avec les autres.
Entre les sessions de l’USI (et du coup les keynote de Joël de Rosnay et surtout de Daniel Cohen), et les expos de Kandinsky et Calder, j’ai le cerveau en chou-fleur qui pétille.
Impossible de tout résumer ici et maintenant, mais ça a des échos, soyez-en sûr !
Et c’est pas bien du tout.
Cause de la dernière fois : faisage de sac.
Cause de la fois d’avant : trop claqué (par une nuit blanche)
Je sais, ce sont deux mauvaises excuses …
Prochaine fois : en septembre.
No more snow …
Samedi matin, départ pour le Ladakh.
4 semaines de « vacances », 3 semaines de marche. 4 semaines loin de tout et tous, 4 semaines pas connecté.
Le monde pourra changer que je n’en saurai rien. Je pourrais changer que vous n’en sauriez rien.
Ca va être bon …
« En décidant du moment auquel il faut manger, travailler, dormir et se lever, nous avons arrêté d’écouter nos sens et commencé à nous soumettre aux ordres de l’horloge. »
Nicolas Carr.
Cf par ici : http://www.internetactu.net/2009/01/23/nicolas-carr-est-ce-que-google-nous-rend-idiot/
A rapprocher de « Il y a ceux qui ont l’heure et ceux qui ont le temps », et bien sûr de « Les coloriés », d’Alexandre Jardin.
Par ailleurs, je me suis laissé dire que si on laissait le corps faire (sous-entendu : on se fait enfermer dans le noir complet pendant des semaines) le cerveau adopte un rythme de 48h.
C’est là qu’on se prend un petit coup de vieux …
Capoeira, 2 nouvelles (et demi : Camille).
Prof Dolar nous fait cours. Pixote commence en attendant que le prof arrive. Les échauffements ne sont pas ceux dont j’ai l’habitude. Anyway, on s’échauffe, le prof fait cours, je m’entraîne avec 2 bons (et de la neige qui sent bon), et vraiment j’ai du mal avec l’enchaînement des mouvements. Plus que les autres, j’ai l’impression.
J’enseigne un peu à une des nouvelles. Du coup je me sens … meilleurs : je transmet la philosophie de la capoeira.
La roda vient. Rien d’extraordinaire.
Je me suis super motivé pour y aller, et ça me fait comme d’habitude : quand j’y suis j’ai envie de continuer.
Continuons …
Claqué comme je suis, flemme d’aller à la Capoeira. Mais je me sors les doigts du coin/coin et m’y traîne.
Grand bien m’en a pris : aujourd’hui cours avec le professeur Vingador (ou comme quoi on peut ne pas être gaulé comme un dieu grecque et être d’un niveau redoutable 😉 ), en portugais. Et avec plein plein de pédagogie : long entraînement sur les mouvements de base, dialogue, fun, écoute, questions, … Et une aù mal synchro me fait exploser mon pied contre celui de Thomas. Bilan : 2 éclatages de malléole. Pas de quoi nous empêcher de continuer, mais aïe tout de même.
Pendant que les autres s’entraînaient à des figures tordues, moi je m’entraînait à faire le negativo face à mon miroir … Woa, j’ai encore de l’entraînement avant d’arriver à enchaîner tout ça comme il faut …
Et puis roda. Hé bien la roda avec un profesor, un contra-mestre et quelques très bon élèves, ça déchire, y a du fun et de belles figures.
De quoi donner envie de continuer.
La neige Kris …
Let’s continue …
Guillaume, un collègue expert en GTD, fait une session à l’USI concernant le plouf
Lui ayant fait part de mes nombreux plouf, il m’appelle pour en discuter.
On en discute donc, et il me demande quelle action, pro ou perso, ai-je en tête et sur laquelle il pourrait m’aider à ce qu’elle ne fasse pas plouf. Je lui dis « écrire un bouquin ».
Extrait.
Lui: qu’est-ce qui t’empêche de le faire?
Moi: me manque un scénario. Disons que j’ai plein d’idées mais je les note pas.
Lui: qu’est-ce qu’il faudrait pour que tu les note ?
Moi: bah … un papier et un crayon greffés à la main !
Lui: et qu’est-ce qui t’empêche d’avoir un papier et un crayon toujours sur toi ?
Moi: … euh, rien.
Lui: dans GTD, on vient d’identifier la prochaine toute petite action à faire : avoir un papier et un crayon dans ta poche. Ca te permettra de noter tes idées pour faire un scénario pour faire un bouquin. Ok pour dire que ta prochaine action est d’avoir un papier et un crayon dans ta poche ?
Moi: ok, disons !
Lui: ok. On se retrouve la semaine prochaine vous voir si ça a avancé ?
Moi: ok !
Simple, efficace, pas prise de tête. Sympa pour un jour comme aujourd’hui 🙂
Enjoy !
Oué, contractures pendant une semaine, depuis lundi dernier. La classe …
3eme cours, donc. Cours avec les débutants et les moins débutants, le tout après l’AG.
Surprise: du monde était venu à l’AG, et ne restait pas pour le cours. Je me serais attendu à l’inverse …
Entraînement, so. Sauf que je me sens sérieusement une quiche, à ne pas savoir enchaîner les mouvements aussi bien que les autres. De co-joueur m’aident parfois, je leur en suis gré, mais l’impression reste.
Puis entraînement en 3 groupes successifs. Le prof me dit d’enchainer à mon rythme (sans suivre celui des autres, donc), sauf que le sentiment d’être une quiche persiste …
Puis roda. Loooooongue roda. Je joue 2 fois. Des nouveaux se font féliciter, moi pas.
Gloups …
Je commence à capter un peu mieux et à mieux cerner les liberté qu’on a. Pas forcément besoin d’être en rythme l’un avec l’autre; la ginga est la base de tous les mouvements, c’est d’elle que tous partent et où tous arrivent d’une manière où d’une autre; en jeu on a une bonne grande liberté (et je pense que comme dit dans le titre, le but du jeu est de s’amuser 🙂 )
En sortant, le prof me demande si c’est mon 3eme cours (« oui oui »), puis « t’as vu, ça rentre vite! »
Ah. Si tu le dis, hi hi 🙂
Mal jambes, bien transpiré, c’est cool. Now, time to drink.
Il y a beaucoup de mouvement de base, pas la peine d’essayer d’en inventer d’autres. Mais on peut inventer des enchaînements. En ça, je pense que ça se distingue du Kalaripayatt.
La neige a fondue, plus de monde, plus autant de trip.
Let’s continue to play …
Ouais, du sport en jogging par 30°C, c’est pas la plus brillante des idées…
Seconde édition: entraînement avec cette fois le vrai prof, et non plus un élève (tout corde grise qu’il est)
Échauffement, entraînement, nouveauté: tous en cohorte quinconcée on fait le même mouvement. Je continu à apprendre à faire la ginga.
Ce sport ressemble vraiment au Kalarippayatt, autant dans les positions que dans l’esprit, mais en moins rigide. Ainsi que dans l’échauffement: chaque mouvement n’est en fait que la préparation à l’entraînement et aux figures.
Ce que j’aime: ça apprend la coordination des mouvements, ce que je sais mal faire, et ça me fait bouger 😉
Ce qui me gêne: Je ne suis pas du genre à m’investir dans ce genre de choses au point où je pense il faudrait que je le fasse (suivre les voyages, les week-end, les assemblées, les sorties, adhérer à la culture de ce sport, …), mais n’est-ce pas le lot de toutes les assoces ? Et puis, pas assez de liberté dans les mouvements (même défaut que le Kalari, par ailleurs). Chaque position a un nom, et on risque pas d’aller bien loin si on ne les apprend pas. A contrario, la grimpette nécessite peu d’enseignement pour démarrer et avancer.
Mais tout ce qui est complexe est riche (hein Blanche-Neige ? ), so … let’s play 😉