It’s Cold, out there …

Tracklist : The world is gray, de Bang Gang.

Parce que le monde est gris …

Il fait Froid, par ici …

De liens brisés en indifférence générale, de manque d’écoute en incapacité à parler, d’incompréhension en vengeance personnelle, de solitude subie en isolement provoqué, d’égocentrisme en courte vue, il fait Froid, dans ce monde.

Ne vous en apercevez-vous pas ?

La Capoeira c’est comme le vélo : ça s’oublie pas

Enfin … pas trop.

Lundi d’avant : trop claqué, trop la flemme d’y aller. J’ai eu tort, je sais.

Hier, donc, sortage du doigts du coin/coin, et go.

Entraînement classique, mais ça m’a fait plaisir de retrouver toutes ces bouilles, et surtout ce rythme. Et me bouger le cul, et retrouver ces gestes,

et retrouver ce rythme …

Fin du cours, roda à laquelle je participe peu. Puis je demande à un corde verte que j’apprécie beaucoup et qui pourtant vient quasi à chaque fois aux cours débutant pourquoi il vient, il me répond que c’est pour en faire plus. Oui, forcément, suis-je con …

Et enfin, assemblée générale, à laquelle je ne participe pas, une masseuse privée m’attendant à la maison.

Et ce rythme qui colle aux oreilles …

Je me couche

sans le sourire, je me réveille sans le sourire. Au milieu : des rêves ou des cauchemars. Autour : mon monde qui tourne. Au centre : le silence, mon silence. Derrière : une trace, des marques, des cadavres, des cicatrices, des monuments et des décombres. A côté : des personnes, silencieuses, afin d’affronter devant : l’inconnu.

Et le tapis roulant de la vie qui défile, avec ou sans moi …

2010, année du vice

Il y a quelque chose de frappant, à passer Noël et le jour de l’an : le temps ne ralentit pas.

Ces événements arrivent à la vitesse à laquelle ils arrivent, ils se passent puis s’en vont.

Minuit arrive, seconde après seconde, minuit sonne, puis minuit s’éloigne, secondes après secondes.

Regardez le ciel et la nature le soir de Noël, celui du nouvel an, un autre soir quelconque. Quelque chose permet-il de distinguer ces jours ? Non. Rien. La nature se cogne royal de notre calendrier (et s’en cogne d’une force … )

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La Capoeira, c’est bien SURTOUT en festival

Ouais, parce que les cours, c’est sympa, mais c’est encore plus sympa quand c’est un prof ou un maître qui les donne (rien que parce qu’on apprend d’autres choses, et sous une autre forme). Et encore plus sympa quand on voit de nouvelles tête. Et encore plus sympa quand les maîtres jouent ensuite et qu’on en prend plein les mirettes.

Et encore plus quand on (re)sympathise avec ceux avec qui on prend des cours, qu’on en apprend un peu plus sur eux, qu’on mémorise leur apellido et parfois leurs prénoms, qu’on tisse d’autres liens avec eux, qu’on apprend l’histoire de l’assoce et surtout surtout quand on s’aperçoit que loin d’être un groupe geek dans leur sport c’est avant tout des gens qui sympathisent grâce à ce sport.

Et qui se murgent, s’enseignent les uns aux autres, sortent ensemble, draguent et se voient de loin en loin au gré des différents festivals qui ont lieu dans différents coins de la France et d’Europe.

Ouaip, bien cool, tout ça.

Ce qui l’est moins est les courbatures qui m’attendent cette semaine …

Festival

Festival de Capoeira, et ce pendant 4 jours.

Première heure et demi : chants et instruments. Le rythme est toujours le même, on me colle à l’atabaque (percussion) et on m’enseigne le rythme. Que j’ai un mal dingue à choper, sans parler du fait que je suis incapable de chanter tout en tapant des mains …

Puis roda. J’ai jamais vu une roda aussi grande. Je n’avais jamais vu non plus de mestre jouer : l’un est vif, l’autre est souple (comme un chat), le 3ème est calme, le 4ème technique … Chacun son style, et chacun ne dévoile pas tout ses talents au premier jeu. Trop impressionné pour rentrer dans la roda, je me cantonne à taper des mains et à chanter.

Et je me dis … et je me dis : « quand saurais-je faire ça ? Quel est le secret ? » et je me dis que je m’entraînerais bien chez moi, devant ma glace, mais que je ne le ferai pas ; et je me dis que je prendrais bien plus de cours mais je ne le ferai pas ; et je me dis « pourquoi pas pourquoi pas pourquoi pas moi ? » mais parce que je ne suis pas que capoeiriste.

Mais je me dis que si, ce soir, je suis capoeiriste, et je prends une grand claque dans ma poire qui me fait douter douter douter de plein de choses. Tout à mes réflexions, tout à mes interrogations, tout à ma … honte ? je ne rentre pas dans la roda et regarde la vie et ses occasions non saisies passer devant moi.

Et c’est tout chamboulé, le rythme dans la tête, les muscles frustrés de n’avoir pu se détendre, les oreilles pleines d’accents portugais et une agressivité accumulée que je rentre chez moi avec l’envie de hurler.

Demain sera un autre jour, pire, où il faudra que je prenne très soin à ne pas être agressif …

Taken snow …

Maîtriser ses rêves en revient-il à maîtriser sa vie ?

Ou pas …

Étant petit je rêvais de maîtriser mes rêves, c’est à dire pouvoir me dire, dans mon rêve, « Ceci est un rêve » et faire tout ce que je veux.

Il y a plusieurs techniques, pour ça, et j’en connais deux :

  • S’endormir en pensant, ainsi on « amène » sa « conscience » dans son rêve,
  • Trouver / provoquer dans le rêve un événement qui rappel la réalité. Un tintement de sonnette, dans la réalité, qui serait perçu dans le rêve pourrait être cet événement.

Il se trouve que j’arrive parfois à me dire, dans mon rêve, « ceci est un rêve » et faire ce que je veux.

Il se trouve aussi que j’ai réussi à faire ça à peu près au même moment où j’ai réussi à prendre le contrôle de ma vie.

Y a-t-il un parallèle ? Les rêves reflètent notre vie, c’est clair, mais notre attitude envers / dans nos rêves reflètent-ils une attitude envers / dans notre vie ?

Let me dance with you …

Bougeage de cul et donc Capoeira lundi soir.
Entraînement habituel, rien de fascinant, sauf que je n’arrive pas encore assez à faire le negativo, mais bon.
Et c’est indéniable (et incorrigible ? ), je suis une tanche en coordination des mouvements. Ou est-ce justement le but de la manœuvre, apprendre cette danse ?
Pourquoi j’ai l’impression que certain y arrivent plus naturellement que moi ?

Cri

Depuis pas mal de temps prendre le métro me donne envie de hurler, pour ne pas dire sortir le lance-roquette.

Et à chaque fois c’est un cri bien particulier qui me vient en tête, avec une ambiance particulière, et les paroles et le ton qui vont avec. Longtemps je me suis demandé d’où j’avais ce « souvenir » jusqu’à ce que je retrouve : « Come to Daddy », d’Aphex Twin :

Pour le visuel, pour l’ambiance, c’est ici (le cri est à 4’06 »):