La perception est la réalité

(dit-on par chez moi)

Pour nous, les liens entre les gens sont aussi réels que des objets.

Aussi fragiles, aussi dangereux, aussi (non) manipulables, aussi visibles.

Ils ont une forme (tout petit, énorme, envahissant, …), une texture (froid, rugueux, piquant, …), une densité (léger, solide, pesant, …), une durée de vie (même si ce n’est pas que j’ai en tête). Il est possible de s’y habituer, de les connaître, mais ils changent d’eux-même, et ils ne se manipulent pas de la même manière.

Ils ont des bords doux et des bords coupants ; des endroits où se (re)poser, où s’agripper, où se perdre ; des zones d’ombres, des faces cachées où sommeillent des bombes ; des trous noirs insondables impossibles à remplir ; des faces magiques et mystérieuses dans lesquelles se perdre tel que vous le feriez dans un paradis.

Ils font parti de notre réalité matérielle, nous affectent comme le font les objets en 3D, nous blessent ; et nous saignons, mais d’une autre manière.

Sauf que les cicatrices laissées ne s’oublient pas, jamais, et il ne suffit pas d’en détourner les yeux pour ne plus les voir ; les éclats voleront toujours, nous blesserons toujours, parce qu’il n’est pas possible de ne pas les éviter, parce qu’ils sont des morceaux de temps…

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