Tremblements

Capoeira, capoeira, capoeira…

Cours avec un maître (mestre), aujourd’hui. Ca change, et il nous a entraîné à faire le pont et la banane. Pour le coup, c’est pas simple (ça requiert de la souplesse et de la force dans le dos et les abdos) mais je suis arrivé à faire le pont et me redresser. Yeah !

Puis roda. Plus grave : je tremblais en entrant en jeu. Je tremblais. Ce qui ne m’arrive jamais, ce qui ne m’étais jamais arrivé. Et je jouais comme un con.

Pourquoi ? Parce qu’échange avec des humains, parce que jeu, parce que communication, parce que rapport, d’une manière ou d’une autre. Parce que découverte, exposition, exploration, ouverture, observation, compréhension, écoute, empathie, discussion. Toutes ces choses qui maintenant m’étouffent et me blessent, alors qu’avant je m’en nourrissais.

Une drogue pour une autre, qui arrive à point nommée. Un équilibre pour un autre, un domaine en faveur d’un autre.

Qui sait ce qu’il adviendra ? Je vois des trajectoires, plausibles, je ne sais pas trop où elles me mènent. Je me vois moi, laissant mon enfer, et avec devant de multiples nouveaux paysages.

La neige devient connue…

PS: je ferme les commentaires pour ce billet et pour tous les suivants, et pour des raisons très personnelles.