Tout dépend du point de vue, hein.
Pas mal du tout, ce petit bouquin. Ça secoue bien, ça fait réfléchir sur ce qui est soi.
En fait, rien de ce que vous présentez ne représente « soi ». Le patchwork dans la scène finale de « L’auberge espagnole » est faux : toute ces facettes ne sont pas lui, ne sont pas son vrai lui, puisqu’elle changent. Elles ne sont qu’un reflet, que des constructions de son ego. Son vrai lui est caché.
Pas évident à saisir, mais est vrai : en résulte le sourd malaise qui vous envahit quand votre ego prend les commandes (désir, envie de posséder, flatteries, colère, … ) , et le bonheur diffus quand on s’adresse à votre vous réel (compassion, partage, bonheur de l’autre, … )
Anyway, vu de ce point de vue, les données personnelles ne sont pas grand chose : elles ne représentent que … ce que je ne suis pas, un reflet, une carapace, un écran de fumée masquant mon moi réel, un état transitoire qui n’est pas mon moi absolu.
Qu’en ai-je à foutre de les partager ?
un écran de fumée masquant mon moi réel, un état transitoire qui n’est pas mon moi absolu.Moi absolu qui n’est d’ailleurs lui aussi qu’une illusion (selon les mêmes sources). Ce que tu appelles « moi absolu » est lui aussi en constant changement, il n’a en fait rien d’absolu. Il est constitué de tes habitudes de pensées, tes expériences et la façon dont du les as comprises jusqu’à présent, tes points de vue actuels sur les choses, etc. Rien de fixe, rien d’absolu dans tout ça.Enfin c’est ce que j’en ai capté en tout cas.Tes données personnelles sont un enregistrement d’une facette de ton histoire personnelle. Les partager n’est ni bénéfique ni néfaste en soi, ce qui compte c’est l’impact que ça aura sur toi et sur les autres (dans le cas de ton « graphe social » ou « liste d’amis » par exemple).Par contre, il y a une question plus générique qui est liée au respect de la vie privée pour tout le monde, et selon moi ce combat est juste, même s’il ne te sera pas utile à toi, car ce n’est pas ton choix.Dans tous les cas, c’est une question complexe et personnelle, notamment quand on cherche à fixer les bornes de ce qui est partageable, de ce qui ne l’est pas, et à qui.Certaines personnes ne veulent jamais dévoiler leur vrai nom, d’autres sont prêtes à déclarer leur adresse, leur téléphone, leur cursus, leurs professions, etc.
Ce que j’appel le « moi absolu » est ce qui est appelé la « nature de l’esprit ».
Ok, ma manière de dire n’est probablement pas précise, mais je crois qu’elle est plus compréhensible, elle évite de définir la nature de l’esprit 😉
J’attends le passage de mon oncle sur ce billet 😉
Voilà,voilà,je suis là.
D’après ce que je comprends jusque là, le Moi absolu ferai plutôt pensé à un moi,ego,démesuré, ce qui ne correspond en aucune manière a ce qu’est la Nature de l’esprit,évidemment.Peut être peut on dire Moi véritable , bien que le mot Moi induise une entité propre , alors que la Nature de l’Esprit embrasse tout et est embrassé de tout, toujours selon ma compréhension.
Pour ce qui est des donnés personnel, ce n’est que donner une image de ce que l’on veut bien offrir aux autres de son Moi,Ego.C.a.d l’image que l’on donne de soi et pas celle qui nous anime donc celle l’on sert en représentation public, comment l’ego veut paraitre.
Quand « au petit bouquin »;-),perso je n’en fini pas de le lire et le relire, il est une telle source d’inspiration pour … moi et bien d’autre ,que je souhaite que tout le Monde le lise, il apporte tant de Bonheur a ceux qui cherche et qui se cherche.
Pour plus d’info:
http://plusconscient.net/spiritualite/francais/320-prendre-conscience-de-son-ego
(http://eveilimpersonnel.blogspot.com/
Ouais, ok, donc c’est bien qu’une question de vocabulaire. J’aurais bien mis « nature de l’esprit » ou « vraie nature » mais ça allait m’entraîner dans des alambiques d’explication 🙂