Encore une fois ça me faisait un poil chier d’y aller, mais encore une fois j’ai très bien fait de me bouger.
Les ‘anciens’ étaient de retour, en tous cas beaucoup de ceux que j’ai vu l’année dernière, dont celui par qui j’ai connu ce sport : dançarino.
Échauffement comme d’hab, puis entraînement à la ginga.
Tiens tiens, je commence à bien la faire, à créer, à faire mon propre style (il paraît que la ginga est propre à chaque capoeiriste, et défini son style). Je commence à danser …
Ensuite, esquiva de frente suivit d’un début de compasso. Mais what the fuck pourquoi faire ?
Ah ouais, ensuite t’enchaîne vraiment par un compasso pour surprendre celui en face qui te faisait un armada. On s’entraîne face à face, et là je reconnais l’entraînement de capoeira tel que je l’avais laissé : transpiration à grosses gouttes.
D’autres arrivent, dont deux nouvelles. Juste à temps pour la roda, les filles …
Elles n’y participent bien sûr pas (autant après un premier cours éventuellement, autant quand tu viens de débarquer, c’est tendu) et se placent à l’extrémité du cercle, face aux joueurs.
Le plus expérimenté, dont c’est l’anniversaire, joue pendant toute la roda. Je surprend des souris sur les visages des deux nouvelles. Pourtant … elles ne connaissent pas les règles, pourtant personne ne parle, pourtant elles sourient.
Étrange les formes que peut prendre la communication. Le … rire ? sourire ? l’empathie ? est-ce contagieux au delà de la parole ? au delà de la culture ?
La neige a changé de nom, de forme.