Insomnie

J’ai en tête le rythme de certaines paroles de Fauve, que je finirai par trouver avant la fin de ce billet, je pense.

Des paroles qui dises tu es.

Parce que j’en ai un peu marre qu’on me dise qu’il faut que je choisisse ma voie, gna gna gna, y a que moi qui peux, gneu gneu gneu.

J’aimerais bien ne plus être moi, ou en tous cas le moi que je connais. Le moi peureux mollasson englué dans sa mélasse, perdu dans son brouillard dont les autres ne voient que les filaments qui s’étirent débilement. M’extraire de moi, me retourner et faire quelque chose de classe de cette pâte flasque. Un truc un peu sympa, qui brille tranquille mais pas trop, dont je sois un peu fier. Tu sais, un truc dont les meufs s’approchent et lui dise « allez viens je t’emmène, ça va être bien tu vas voir ». Un truc qui daube pas trop, pas trop chiant à traîner, un peu sympa à regarder, un peu intéressant à écouter.

Mais comme je peux pas m’extraire de moi, j’aimerais bien que quelqu’un me décrive les contours de cette pâte.

Et j’ai pas trouvé la chanson de Fauve que j’ai en tête…

Tracklist :

« De ceux », de Fauve, parce que je suis aussi de ceux.

« Loterie », de Fauve, parce que je serai.

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