Vendredi, barbecue pizza qui s’est fini en ce que j’appelais jusque là un ‘boeuf’ (buf ? beuf ?) : des guitares (trois) à l’arrache à chanter. Manquait que la plage et le feu de camps (mais à Massy, en intérieur et en plein automne été vous admettrez que c’est pas idéal)
C’était bien sympa, tout de même.
Dimanche, concerts à la Villette avec des gens (que je ne connais pas tous) : deux de ceux-là sont musiciens ensemble dans un groupe folk. De fil en aiguille, après un bon repas chinois, et un passage à la Miroiterie, nous allons au Toukouleur pour une Jam session.
Vous connaissez les Jam session ? Moi pas. Pour les comme moi qui passeraient par là : mettez des musiciens dans une pièce avec leurs instruments (prévoyez une batterie, ou équivalent) et attendez. Ils vont finir par jouer, normalement ensemble, et habituellement ça sonne bien.
Ce soir-là sont présents, dans le désordre et pas tous au même moment : une batterie, deux grattes électriques, deux trompettes, un mélodica, quatre crotales, un ukulele, une sorte de tambour sur lequel le gars tapait avec une sorte de cric, une paire de tablas, deux bonnes voix, et une bien jolie danseuse. Tout ce beau monde se met à jouer ensemble, et mazette que ça sonne bien ! (et que c’est beau à voir)
Les joueurs sont doués, le son est jazzy, il manque juste un pandeiro mais c’est hypnotisant(e), je kiff.
Je prends le sentiment qu’ici sous mes yeux (enfin … dans mes oreilles) des choses se créent. Le genre de chose qui fini parfois et avec un peu de chance par entrer dans la légende.
Roooo…. je souris comme un cochon, bout d’histoire sous mes yeux, souvenirs inoubliables, j’emmagasine cette musique pour les silences à venir ((Tri Yann)) , bien content de ne pas être allé au ciné voir HP7.2, j’en profite pour ne pas boire que de l’eau (mmmmm….) mais toute pas chère qu’elle est, la bière fini par vider mes poches et je dois donc quitter mon petit monde pour aller chercher des ronds.
Encore tout envouté par ce que je vis, en chemin je croise une fenêtre ouverte. Il est 1h du mat’ passé, je jette un oeil : le choc.
Une télé allumée.
Je souris largement, refais vite fait le fil de ce que je vis, pèse mes désirs contre le reste du monde, y passent toutes mes convictions, tout ce que je pense, ce que je ressens, cette petite phrase d’outre atlantique : , celle-là : , le sourire qui ne m’a pas quitté depuis le début de la soirée. Le choc est violent, j’explose de rire : des choses fabuleuses se passent à deux pas, du bonheur immense naît de gens qui ne se connaissent pas, et pendant ce temps-là y en a qui regardent la télé.
Brrr…. un frisson me parcours, je cherche à chercher des explications mais arrête vite ; je replonge dans la confiture.
Epilogue :
Le lendemain matin, ceci :