Au taf. Où l’auteur, ma foi, se sent comme un poisson dans un arbre, ce qui n’est pas la première fois.
Petits fours, champagne, charcut’ et fromage. Buffet à volonté, bonne ambiance, le souk habituel.
Les gens habituels. Les liens habituels, que je lis sans y avoir accès. Je me balade entre, je les évite : ils ne sont pas de la trame que je désire tisser. Je ne vois pas la trame que je désire tisser. Je m’hypnotise des passants en contrebas. Je me fais happer par certains collègues qui me parlent, j’écoute et répond. Dans ce filet tissé autour de moi (pourquoi ressens-je ça comme un filet ? ) une agréable sensation me sort de l’hypnose question/réponse : la musique.
Dans le rythme gris et monotone de ce qui se tisse, seule la musique qui passe me fait lever le nez et respirer. Je ne sais pas quelle musique passe. Elle a des rythmes, elle véhicule des choses que ne véhiculent pas ceux qui tissent autour de moi. Il y a des variations, des rythmes et une chaleur que je ne sens pas ailleurs autour de moi.
Je me vois … guidé par le vent ((pour le rythme, les sensations, l’ambiance)) … le nez en l’air … à jouer à pile ou face (pour ne pas décider ? ) … la tête emplie de rythmes …
Et je me réhypnose des passant en contrebas.