The knife

Ou les amours imaginaires. Jeu de mot très fort à propos que l’auteur ne va pas forcément expliquer (ou pas).


Il se trouve que je connais une fort charmante blonde, appelons-la Aurélie (aucun rapport). Dessinatrice en étude d’art, relativement jeune (âge inconnu ; supposé : 20 ans, pour changer). Je papote avec elle (notez : je papote avec elle) de temps en temps sur Facebook. De dessin, étonnement, puisque je suis fasciné par ceux et celles qui ont ce talents (le fait qu’elle soit charmante et blonde n’a que peu de rapport avec ma fascination, mais je dois bien le dire : attise ma prise de contact). Un des thème des dessins qu’elle doit réaliser pour ses études lui fait dessiner des gens dans le métro. Sur un carnet qu’elle « me montrera ».

Carnet qu’elle me montre, à l’emporte pièce, un soir dans un bar où nous avions presque rendez-vous, et parmi ses amies. Bien qu’entre ma 2ème et 3ème pinte (ou 3ème et 4ème) je note qu’elle écrit plus d’une fois, dans ses dessins, « I’m in love with your brother ». Croyant y déceler une trame profonde de ce qui l’anime (elle est amoureuse du frère d’un de ses potes), je souris et me dis de lui en parler plus tard (rappelez-vous je suis entre ma 2ème et/ou 3ème et/ou 4ème pinte).

Le plus tard arrive le lendemain. Je la chope sur FB (non, ce n’est ni un meuble ni une position, mais Facebook) et lui fait remarquer ce que j’ai noté. Elle me dit que c’est des paroles d’une chanson de « The Knife » : « Pass this on ».

J’écoute donc, elle me dit que c’est la BO du film « Les amours imaginaires ». Film dont j’ai entendu parlé, sans l’avoir vu. Je le télécharge donc, tout en écoutant tout l’album des « The Knife ».

Une chose me percute l’oreille : je connais cette voix. Je n’ose croire que c’est la voix de celle de qui je pense que c’est la voix : trop improbable, personne ne connaît. Wikipedia me sort de l’incertitude : oui, celle qui chante a fait un album solo sous le nom de « Fever Ray ».

J’en touche deux mots à Aurélie, qui me dit qu’elle connaît Fever Ray. My Buddha, quelqu’un qui connaît Fever Ray … Je découvre d’une pierre deux choses : The Knife, et un point commun avec elle. Tout ça en partant d’une phrase répétée sur un carnet de dessin montré à votre serviteur guidé par sa curiosité de ceux qui dessine.

Étonnant, non ?

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