Première chose qui m’a frappé en arrivant : l’odeur.
Fine et un tantinet poivrée, un peu humide, air plus dense qu’à Paris. Je suis resté le nez en l’air quelques secondes, à sourire comme en con en repensant avec des pincements au cœur à celle qui m’a sensibilisé à ça, pour voir si l’odeur ne provenait pas d’un buisson proche ; mais non : sur le parvis de la gare de Quimper, pas de buissons à proximité.
Bienvenue en lande bretonne…
Puis dans le jardin de ma tante : la même densité de l’air, la même odeur en plus léger, mais ce vent irrégulier sous ce soleil, oui je connais ça. Et ça m’apaise.
Sur le pont de la Ville Close, même texture, en plus humide, plus parfumées. Depuis quelques années que je ne suis pas venu ici, depuis tant d’années que je viens ici, plus que ce que je vois, ce que je sens me rappel des souvenirs : souvenir de phare (de l’île de Groix), souvenir de moments passés avec une fille, souvenirs lointains qui ne me pincent même pas le cœur, eux.