(attention, clavier qwerty)
Well, départ pour Trois rivières. Sur l’autoroute je m’arrête dans une cabane a sucre histoire de pas mourir idiot. Bah c’est rudement bon, la tire 🙂
Il se trouve que la cabane etait a Trois rivières. Je lis mon guide et vois que le parc naturel de la Mauricie n’est pas bien loin.
Bon, tant qu’à faire, hein…
Hop, direction Shawinigan, puis le parc naturel. Je crapahute un peu avant d’aller au camping. Mmm qu’est-ce que ça fait du bien de voir du vert et de respirer de l’air frais!
Direction le camping. Je voulais a tous prix camper avant Québec histoire que s’il me manque des choses je puisse les acheter avant de pousser plus loin mon aventure.
Je trouve mon emplacement et au moment de monter ma tente je ressens un très grand vide: j’ai une tente riquiqui, pas de réchaud et pas de quoi manger. A l’aise Blaise, cool Raoul, a la fraîche le Lapin, mais absolument pas équipé! Le miam-miam pourra se gérer (il y une épicerie pas loin), mais la précarité de ma tente me fait un peu peur. C’est là que je me dis qu’un toit, tout de même, c’est important.
Bref, je monte mon abris et vais participer à la ’causerie’ (conférence) qui à lieu à 20h. Très intéressant, c’est sur les ours noir, que habitent le parc. Gloups… Mais impression de vivre plusieurs vies dans une journée: le matin chez Seb et Crystelle, en terrain connu, midi dans une cabane à sucre, et le soir me voila seul tout seul dans un camping dans le parc naturel de la Mauricie, à devoir me démerder avec mes erreurs et mon organisation.
Ça c’est ce que je comptais faire de mon voyage!
Dodo dans la tente, qui, comme j’aurais dû m’en douter, est fraîche et petite. Mais en plus elle condense! Ce qui veut dire que le lendemain matin l’intérieur est recouvert de rosée. Sympa pour faire sécher le duvet et le tapis de sol…
Petit dèj’ et hop petit tour sur le lac en canoë: le camping organisait une virée pour tout le mode avec un naturaliste pour nous présenter le lac à travers les âges.
Et puis direction Québec City. J’avais réservé une auberge de jeunesse (merci Esther!), mais … que pour une nuit!
Me disant que je m’occuperai de ça plus tard, je vais faire un tour en ville.
Sauf que non. Ça me tournicote dans la tête: faut que je trouve où dormir les nuits suivantes. Même constat: sans toit, la vie est bien plus chiante. Je pars donc à le recherche d’une auberge.
Je fini par en trouver une, ce qui n’est pas un mince exploit en cette période des 400 ans de la ville de Québec 🙂
Plus léger (BIEN plus léger! Les fondamentaux, Gab: un toit, d’ABORD) je vais manger.
Et ce soir, l’auberge organise une tournée des bars 🙂
Enjoy!