Lui plaire

Qu’est-ce qui lui plaît ? Qu’est-ce qu’elle aime ? Qu’est-ce qui la touche ? A quoi est-elle sensible ? Qu’est-ce qui la rebute ? Quel est son tempo ? Qu’attend-elle ? Quand ? Sous quelle forme ? Que cachent ses silences ? A quoi pense-t’elle ? Quand ? Que sous-entendent ses paroles ? Attend-elle ? Quoi ? Quand ?

Illusions – la pluie

Toujours la même pente, la tête dans les nuages, encore, tu somnolais un peu, comme tous les matins.

La masse blanche est toujours là, avec à ses pieds, devant toi, toujours ces marcheurs. Tu les suis.

En haut de la crête cette fois-ci pas de vent, mais une odeur d’humidité. La pierre mouillée, la lande humide. Des souvenirs arrivent, furtivement : de grands espaces, des matins calme, l’air lourd et frais.

Ou peut-être as-tu inventé cette dernière odeur ? Car après tout tu viens de te rendre compte que tu es à la Défense, et qu’il n’y a pas de végétation, sur le parvis de l’arche.

Illusions – le vent

Tu fini de grimper ta pente, la tête dans les nuages. Tu as un peu chaud (la pente était un peu raide), perdu dans tes pensées.

Arrivé au bout, un vent un peu frais te surprend. L’odeur un peu métallique, un peu humide, te fais dire que ça y est, tu es arrivé au sommet de la crête. Des souvenirs affluent, se mélangent aux impressions qui les ont générées. Un sourire commence à faire fléchir tes lèves. Tu lève le nez pour contempler le paysage.

Et tu t’aperçois que tu es à la Défense.

Le sourire meurt, les souvenirs continue leur expansion dans les impressions qui sont pourtant toujours réelles.