Batucada, jours 1 : baptême du sang

Les batucadas, c’est ça :

J’ai décidé d’en faire cette année : ça faisait trop longtemps que ça me tentait (merci Léna pour le pied à l’étrier).

Premier cours, quarante personnes, deux types d’instruments (le surdo, l’énorme tambour, et le chocalho, les sortes de cymbales) sur la petite dizaine qui constitue une batucada, et tout le monde dans un studio d’enregistrement dans le XXème. Le prof nous enseigne le rythme de base du surdo (ouvert, fermé) et du chocalho. L’air de rien le chocalho est plus difficile que le surdo (dû au fait que les cymbales ne réagissent pas immédiatement à l’impulsion), qui lui est bien plus lourd et bien plus dangereux : possibilités de bleus aux tibias dû à la taille du bazar, d’explosage de dos dû à son poids, et de s’éclater les doigts sur les montants ou sur le cerclage, ce que je n’ai pas manqué de faire. Premier cours, baptême du sang, olé 🙂

Je préfère le surdo, plus simple, même si je suis loin d’y arriver au premier coups. C’est un coup de main à prendre, un rythme à choper, mais rien d’impossible (de toutes façon en ce moment j’ai une énergie folle et un optimisme indestructible). Après 2h de cours à taper comme un sourd, tenter de maintenir un rythme stable, et à répéter les breaks, un constat s’impose : je me suis levé de mauvais poil, j’étais de sale humeur (et ça va durer encore un paquet de semaines), faire 1/2h de moto dans les bouchons à l’aller, la même chose au retour, n’a rien amélioré, mais frapper comme un sonneur sur d’énormes tambour m’a redonné la patate grave : enfin je fais quelque chose de neuf, quelque chose qui me fait vibrer (ah ah) et … apporte (bientôt) des choses aux gens qui m’entourent. Je savais que j’aurais dû faire artiste et pas ingénieur…

Pour le coup : l’ambiance sera moins fun qu’à la capoeira, moins d’échanges, va falloir être un peu sérieux et bosser. Le côté rigide de toute autre discipline que la capoeira se manifeste encore ici. Bien ou mal, ce n’est sans doutes pas la question, mais hors de question que j’abandonne la danse classique pour le tambourin, et ce n’était de toutes façons pas la question non plus.

Je kif je kif je kif, bisounours mood, arc-en-ciel power 🙂

PS : on peut aussi voir les batucadas comme ça.

1 réflexion sur « Batucada, jours 1 : baptême du sang »

  1. « moins fun qu’à la capoeira, moins d’échanges, va falloir être un peu sérieux et bosser »
    la blague 😉

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