Catégorie : Flims

Samedi dernier je suis allé voir « La faille »

Me fallait un film sans sentiments, qui tienne éveillé et qui passe au Gaumont Alésia vers 22h.

Exit donc ‘Pirate des caraïbes’, qui passe à 20h. Exit ‘Le scaphandre et le papillon’, ainsi que ‘Les chansons d’amour’, ‘Après lui’ et ‘Zodiac’ (déjà vu).

Alors donc, ce film… déçu, un peu.

La bande-annonce laisse présager un truc bien sport psychologiquement, du genre (oué, ok, c’est pas le meilleur exemple de thriller psychologique, mais c’est parce que je m’attendais à un truc en huis-clos, dans ‘la faille’) mais en fait ça se résume à trouver l’arme du crime!

Par contre, par contre… ce qui m’a frappé, dans le film, c’est l’éclairage des scènes.

Ça m’a frappé dès les premières scènes, et j’ai passé la séance à faire attention à ça… et c’est le souvenir qu’il me reste de ce film: un scénario pas extraordinaire, mais des scènes esthétiquement sublimes…

Suis donc allé voir « L’illusioniste », samedi soir.

Pas facile de raconter l’histoire du film sans tout dévoiler…

Disons que c’est un illusioniste, qui, tout petit, fricotait avec une duchesse. Et il disparait pendant bien 15 ans quand les parents de la miss les empêche de se voir.

Il réapparait à Vienne, avec un spectacle époustouflant (et là, heureusement que c’est un film tiré d’une nouvelle, parce que ça évite de se demander comment il fait. C’est aussi ce qui est sympa avec la SF qui se passe dans le siècle passé: on n’a pas l’impression que c’est de la SF).

Mais en petit (pas) malin qu’il est, il réussi à irriter le futur prince héritier, qui se trouve être le futur mari de la duchesse.

Ouala, vous mélangez tout ça dans votre caboche, vous imaginez ce qu’il peut se passer, et vous aller voir le film illico presto. J’avoue en être sorti sur le cul, avec le sentiment pas désagréable de m’être fait mené de bout en bout par le bout du nez.

En plus, c’est trés beau, très bien filmé. Seul défaut: on le trouve plus dans les Gaumont.

Me suis donc maté

hier soir.

Pour info: selon wikipédia , Garden State est le surnom de l’état du New Jersey, où se déroule le film.

Il m’éclate toujours autant, ce film. Le truc est qu’il faut que être un peu concentré, quand on le regarde: y a quelques détails qui tuent:

• Dans les chiottes, au début, quand il passe devant les robinets,
• Quand ils applaudissent devant les perf’ de Sam en patinage,
• Et sans doute d’autres que j’ai loupé 🙂

C’est le film que j’ai vu hier soir. Sur un conseil de Marie, mais j’y serai probablement allé, ne serait-ce que par rapport à l’affiche 🙂

Alors oué, du coup, là comme ça (et surtout en voyant le site de Gaumont) on pourrait croire que c’est un film où on va voir des filles à poil.

Et fait non si enfin… pas comme ça.

L’histoire du film, que vous pourrez lire partout où ils racontent BIEN les histoires de film (c’est-à-dire où ils ne racontent pas que c’est l’histoire d’un gars qui peut arrêter le temps)) c’est un un étudiant aux beaux-arts qui se fait larguer par sa copine et qui du coup devient insomniaque. Pour ‘rentabiliser’ ces « 8h de plus dans ma vie » il trouve un boulot de nuit dans un supermarché.

Oualà, c’était le 1er 1/4d’h du film 🙂

Encore heureux, pour le coup, que je n’ai pas eu connaissance du scénar’ avant (comme pour , mais surtout et ), parce que l’intérêt du film n’est pas dans les filles nues ((on voit d’ailleurs très très peu la fille de l’affiche)) ou dans la présentation du film qu’on pourrait vous en avoir fait (c’est l’histoire d’un gars qui peut arrêter le temps). Ça parle d’un étudiant aux beaux-arts qui s’est fait largué et qui bosse dans un supermarché. Je vous laisse le reste de l’intrigue histoire que vous alliez voir le film 🙂

Marie m’a donc dit la manière de filmer lui a fait pensé à un film de Coppola fille: calme, avec de gros plan et une bande son qui, disons, participe au scénario 🙂 (dis-moi si je me trompe, Marie). Alors ouais, y a de ça, clairement.

Mais j’ai cherché un bout de temps à quel autre film ça me faisait pensé.

Et j’ai trouvé:

Ouais, y a des scènes aussi décalées, des crises de rire qui sortent de nul part, des perso aussi … barges normaux eux-mêmes.

Et, pareil, l’intérêt du film, à mon avis, n’est pas tant dans le scénar’ que dans la manière dont c’est traité et filmé.

Y a aussi un peu de dans … je sais pas… l’esthétique du film, ou le côté un poil décalé.
Bref c’est la classe, ce film 🙂