Mon déménagement était prévu pour Samedi matin, 10h. J’ai récupéré les clés de mon nouveau nid vendredi en début d’après-midi.
Le gars n’avait pas l’air très au fait de ce qu’il se passait: il est arrivé 20 minutes en retard, ne savait pas le code d’entrée, ni, à l’étage, le numéro de la porte.
Je récupère tout de même les clés, et le temps de constater que le Franprix au pied de mon nouveau nid était fermé pour une durée indéterminée et pour cause de travaux, je récupère un grec complet et Léna sur le chemin et nous allons chez moi finir de cartonner.
Cécile est arrivée un peu plus tard dans l’après-midi.
Il nous a fallu toute l’après-midi et une partie de la soirée pour finir les cartons. Sans elles, j’y aurait passé la nuit…
Le lendemain matin, temps clair, fraîcheur matinale, temps idéal pour déménager. Je range mes chéris ordis, et Lionel, qui m’avait demandé la veille s’il devait venir avec le Trafic et auquel j’ai répondu que c’était pas nécessaire mais que ça serait toujours utile, arrive pile poil à l’heure, ainsi que Gilles, Garf, Sacha et Léna.
On commence donc le chargement dans le Trafic, mon père arrive un peu plus tard. Le « peu » (ahum…) qui n’avait pas été emballé fini dans les cartons. Grave erreur de ma part: la prochaine fois je mettrai de côté les trucs à garder sous la main, comme… les doubles des clés de l’ancien appart’…
En un peu plus d’une heure, tout était chargé dans le Trafic et dans le Kangoo de Garf. Tout, absolument tout de mon 26m² tient dans un Trafic et un Kangoo, vélo y compris, et même ce que j’aurais dû jeter 🙂
Petit test pour savoir si je peux mettre mon casque avec mon piercing… Moui ça passe, pas sans douleur, mais ça ira. La moto fera donc le déménagement en même temps que tout le reste 🙂
Direction mon nouveau chez moi. Jo y arrive peu de temps après nous (dis, Jo, tu devais pas arriver à 10h parce que c’est toi qui avait le « camion », mmm? Ah oui, c’est vrai: tu vis à l’heure libanaise 🙂 )
Et en un peu plus d’une heure, tout était terminé.
Je vais chercher le ravitaillement, avec Garf, et quand je reviens, mon clic-clac était monté, ainsi que la chaîne hi-fi, Cécile faisait la vaisselle, Lionel la rangeait et … le bar était rempli 🙂
Yeah, la classe les jeunes 🙂
Miam time sur les cartons pour certains, d’autres sont rentrées chez eux, et c’est parti pour la partie la plus chiante du déménagement: le nettoyage de l’ancien appart’ histoire de ne pas faire sauter la caution.
En compagnie de mon père et de Cécile, on passe l’après-midi à dépoussiérer tout ce qui ne bouge pas et à lessiver les murs.
Et c’est là que je (re)découvre ce produit magique qu’est la lessive St Marc… Quelques grosses poignées dans de l’eau bien chaude, et ça décape tout, même les mains, même le parquet…
Le problème est que ça décape tellement bien qu’une fois qu’on a passé un coup sur le mur, si on revient un quart d’heure plus tard juste pour essuyer une coulure, hé bien ça refait une « trace » de propre!
On s’y est repris au moins quatre fois pour chaque mur, et c’est pas dit que ça suffise.
De retour chez moi, la première chose que j’ai faite est … de rebrancher mes ordis 🙂 Of course, pas (encore ?) de wifi ni même de freebox fonctionnel, mais aucun de mes serveurs n’a eu de disque dur crashés.
Le lendemain, rebelotte pour le ménage, et cette fois c’est Mouna qui nous a aidé.
Au programme du jour: même chose, plus cirage du parquet. Avec la désagréable surprise de voir que la lessive St Marc soit laisse de belles marques blanches de produit cristalisé, soit de belles tâches noires.
Autant les traces blanches ont l’air de partir avec de l’alcool à brûler (j’en avais acheté un litre pour enlever les traces de scotch qui ont servis à coller les flyers), autant pas les tâches noires…
Heureusement, elles sont cachées par le lit ou les meubles, donc normalement ça devrait pas poser de soucis.
On a fini dimanche soir avec un coup de balais sur la terrasse, et cirage intégral du parquet. Je rends les clés mardi soir. En espérant que ma caution de saute pas, même en partie…
Je ne suis pas triste de quitter mon ancien appart’. Ca m’a juste fait étrange quand je suis retourné dans le quartier: j’y avais tous mes repères, je connaissais le nom des rues, je connaissais tous les chemins pour y revenir de n’importe quel coin de Paris et pour atteindre n’importe quel point de Paris. Tout m’était familier.
Je pense en avoir bien profité, et en avoir bien fait profité tout le monde. Mais avec mon nouvel appart’ je me rend compte que l’ancien était vraiment trop petit, trop étriqué.
Il va falloir que je me fasse à mon nouveau quartier, que je trouve le médecin, la boulangerie, l’épicerie, le supermarché, le métro, le concess’ Suz’, l’arrêt de bus le plus proche, la route vers le périf, vers le boulot, vers l’aéroport et la gare, le chemin pour rentrer tard la nuit. Et que je me fasse pote avec le voisin d’en face et d’en dessous 🙂
Il va falloir que je recadre tout en fonction de ce nouveau lieu, mais ça ne me stress pas du tout. Ca m’amuse assez, en fait 🙂
Oualà, as usual vous êtes les bienvenue chez moi quand vous voulez!