J’étais bien à l’abri, chez moi. C’était raisonnablement dérangé, je pensais que j’en avais pour un temps pas trop conséquent à tout mettre en ordre ; disons plus ou moins une vie.
Et puis le brouillard s’est levé autour de moi, un peu brutalement. Je m’étais a peine aperçu qu’il y en avait ; disons que je le voyais mais je ne savais pas qu’il était aussi épais.
Bref, il s’est un peu levé, et j’ai contemplé : un champs de ruine.
Des fantômes, des flammes, des trous d’obus, des strates de poussière, beaucoup de silence, plus aucune route, tout bâtiment détruit.
Comment ai-je pu être aussi aveugle à ce qui se tramait sur mon territoire ?
Combien de temps va-t’il me falloir pour faire quelque chose de cohérent de tout ce bordel ?