Trop pleine, je me suis affalé et ai enfoui ma tête entre des brins d’herbes, le nez dans le sol, pour retrouver ma mère …
la terre, retrouver son odeur, son contact.
Dos au monde, je me suis coupé de tout et de tous. J’ai recherché l’intérieur ce que je ne trouvais pas à l’intérieur.
Le contact de l’herbe m’a fait du bien. Tourner le dos m’a fait du bien. L’odeur de la terre m’a fait du bien.
Puis j’ai ouvert les yeux et je flottais à la surface d’un grand océan vide, noir, accueillant, dont le sol était la surface.
Et je me suis laissé couler.
J’ai laissé le monde derrière moi, calmement.
Inspiration :
Je sais pas pourquoi … probablement pour l’ambiance.