Je ne suis pas brésilien, je n’ai pas été élevé avec ce rythme dans les oreilles, baigné dans cette culture.
Je pourtant je peux sentir que la capoeira est dans mon sang : « I feel now complete », « Dans ma peau, dans ma voix, c’est mon eau, c’est mon art, dans mes os, dans mes doigts, je le sens, c’est ma vie, mon histoire » ((« Dans ma peau », Soem))
Même si cette expression n’est évidemment pas exacte. Pourtant « quand on y pense » ((« Les marionnettes », Soem)) je « bouffe capoeira, respire capoeira, pense capoeira » ((Mandrake mettant en garde Joanina, il y a quelques années, avant qu’elle ne se mette à la capoeira et ne s’appelle donc Joanina)). Plus qu’un sport, c’est devenu ma structure, mon cadre, mon milieu. Je ne peux pas imaginer m’en passer. Peut être ai-je faux, peut-être que je le pourrais parfaitement, mais enseignements, mouvements, rythmes, philosophie resteront en moi.
Si ceci est « dans mon sang « , qu’y avait-il donc avant? Comment ai-je vécu avec ce vide? De quoi était constitué mon sang? Qu’y avait-il après « je m’en fous j’ai… » ? Sur quoi pouvais-je m’endormir?
Rien, je crois.
Tracklist :
- « It’s in your hands », de Björk. Pour le titre.
- « Les marionnettes » et « Dans ma peau », de Soem. Pour certaines paroles.
En fait le vide n’existe pas, ce n’est que l’absence de ce que nous ne percevons pas . Je crois que tu as pu vivre comme cela, avant.