T’en as rien à foutre, de moi, n’est-ce pas ? Comme tous les autres.
Pourquoi je t’écris, alors (que tu ne réponds pas) ?
T’en as rien à foutre, car comme tous les autres tu pense que je vais très bien me démerder seul car je l’ai toujours fait. Mais au fond vous n’en avez rien à foutre, n’est-ce pas ? Vous êtes tous loin, vous me regardez de loin, vous me parlez de loin mais vous ne venez jamais me voir. Jamais. Et si c’est pas moi qui appel personne ne le fait.
Encore moins toi.
T’en as rien à foutre, avoue.
Avouez que je vous fais marrer mais vous n’en avez rien à carrer de moi. Là ou pas là votre vie continuerait, vous n’en auriez toujours autant rien. à. foutre.
Avouez que ça vous arrange que ça soit moi qui aille toujours vers vous, puisque vous ne venez jamais vers moi.
Pas un qui me prenne entre quatre yeux pour me demander comment ça va, et m’écoute. Puisque c’est toujours moi qui le fais.
T’en as rien à foutre, vous n’en avez rien à foutre.