Demain c’est les partiels mais j’ai pas du tout envie de bosser.
Et comme je suis un poil en colère, j’explore.
Contre quoi ? Contre qui ? Contre moi.
Les limites que je me mets, mes silences de merde, ma manière de me cacher, mon incapacité à admettre trouver belles celles que je trouve belles, à admettre mes désirs, mes envies (de savoir, de baiser, de rien faire, de me cacher, de parler de tout et de rien à n’importe qui, de poser des questions qui fâchent), à voir les bourdes que je vais faire et les faire, à empêcher de se lever mes mécanismes de défense alors que je les vois, à arrêter de faire encore et encore et encore les mêmes chemins merdiques.
Mon raz le bol d’être moi avec toutes mes limites. Je voudrais … poser les mille questions qui me tournent dans la tête … hurler pour chasser … quoi ? chasser quoi ? … rester des heures et des heures et des heures à contempler, me perdre, me noyer, sans gêner … me diluer dans cet océan de beauté que … je (?) fais naître. QUI fait naître ? en porté-je les germes qui ne demandent que de la terre où pousser ou un treillis auquel grimper ? est-ce infini ? est-ce limité ? faut-il en inonder le monde ? en faire du prosélytisme ? suis-en droit de gaver tout le monde avec mes questions, mes visions du monde, mes mots ?
Et à quoi bon ? à quoi bon puisque que ça ne concerne que moi ? à quoi bon alors que ça déborde, me submerge ?
Je me sens comme violemment séparé en deux. D’un côté je ne sais pas quoi, de l’autre je ne sais pas qui. Enfin… d’un côté une tempête qui se calme parfois, de l’autre le gars qui essaie d’avancer avec cette tempête au bout d’une laisse.
Dla merde…