Je ne suis pas un père, un ex, un ami, un fils, un conjoint, une arène ou un labo, un employé, une cible, ni un bouddhiste, un rythmiste ou un capoeiriste, un lapin, un bon coup (ou un mauvais), un salaud (ou un mec bien), ni un geek.
Ni un mec ou une nana (quoique …), un voyageur, un écrivain, un cuisinier (ça c’est sûr !), un exutoire ou un parafoudre, un fêtard, un queutard, un couche-tard ou un sorteur, un bavard ou un ours, un rigolo ou un comique, pas vraiment un diplomate, ou un guide, ni un guérisseur, un doc, un psy ou un pansement, ni un prof ou un bisounours (ah ça, si, peut-être), peut-être même pas un humain.
Je suis moi avec mes qualités et mes défauts, ma manière d’être et de faire et de dire, qui change bouge à travers le temps et les relations. Vous ne voyez qu’une facette spatio-relationo-temporelle de ma personnalité ; et encore vous la coloriez de vos peurs et espoirs, doutes et certitudes.
Je ne suis qu’un nœud de circonstances interdépendantes.
Comment pouvez-vous savoir qui je suis ?
Comment pouvez-vous m’apposer des qualificatifs ?
Tracklist :
- Fight Club, pour les « Je suis … »
- L’auberge Espagnole, pour la scène de fin où il est tout ça à la fois.