Mais où sont passés nos rythmes naturels ?
L’air de rien au Népal je me couchais tôt et je me levais tôt : environ avec le Soleil mais aussi parce que la vie là-bas s’arrête vers 22h. Tu peux te mettre une mine jusqu’à 3h du mat’, de toute façon le Soleil se lèvera vers 5h et la ville avec, et toi avec.
Avec tout le monde, la circulation, l’incroyable bordel, la vie.
Sa vie … des gens partout, tout le monde se heurte, des boucheries en plein soleil, du commerce à même le pavé, pas de prix affichés. Quoi que tu fasse t’es obligé de rentrer en contact avec des vrais gens, où que ce soit, discuter, négocier, jouer des émotions.
Ça change du « je choisis sur l’étalage, je passe à la caisse ».
Il semblerait que même les bactéries préfèrent ce coin de la planète …
Où est la vie par ici, avec nos rythmes artificiels, nos lumières artificielles, nos échanges artificiels, nos distinctions artificielles ?
Notre mort réelle …