Passer sa journée à la meubler et ayant de manière aiguë conscience que cela ne sert à rien, lire … rassurer ceux qui partent à l’aventure, et … ah, qu’est-ce qui me berce ? Oui… la veille au soir à apprendre d’où vient ce que je joue. S’être couché tard, écouter le gagnant en boucle.
Puis voler une sieste, voler des regards.
Et le soir écouter malgré tout les résultats, et être malgré tout d’humeur calme et égale, étale. Scrutant les balles que j’ai semé dans la journée.
Puis les suivre au bar,
attendre l’heure.
Entendre leur
art
qui n’est plus le mien et auquel je ne comprends plus rien. Écouter d’une oreille discrète, jeter des leurres comme des poissons à un pingouin.
Partir.
Lire.
Rejoindre et regarder. Taquiner et espérer.
Puis lâcher une graine, s’attendre à ce qu’elle germe en 10s.
Non.
Le retour ? Voir, hésiter, se traiter de tout ce qu’il est possible et laisser s’échapper à jamais. S’inventer des excuses. S’inventer des mensonges, se mettre à l’abri derrière ses peurs.
Espérer que la graine germe à l’arrivée.
Non.
Aloooors patienter. Papoter et s’exprimer, questionner, s’interroger et ruminer. Tenter de comprendre la logique des choses, tenter de déterminer ce qui tourne.
Rien n’a avancé, rien n’avancera demain ou je vais encore tenter de surfer sur les heures.
Et attendant, mal dormir et ne pas rêver, puisque ça, je le fais le jour.
Tracklist : « The world is gray » de Bang Gang.
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