Mais pourquoi j’ai toujours la bouche ouverte quand je joue du surdo ?
Week-end avec mon école de samba. Menu : jouer. Un peu comme les festivals de capoeira, en moins formel (comme si un truc de capoeira pouvait être formel, d’ailleurs) dans le sens où on y va à beaucoup (60, pour ce week-end), on prend les instruments, et on passe le week-end dans un endroit où on peut faire du bruit.
Y avait un thème (« le bal des superhéros ») et ceux qui désiraient participer à l’organisation se voyaient confier une mission. Pour moi : photos (surpris ?).
Déco : BD (surpris, quand on sait qui fait de la batuc’ avec nous ?). Bouffe : beaucoup. Boisson : encore plus. Lieu : un haras, entre Orléans et Blois.
Et on a joué.
Je fais de la Samba Enredo, ce qui est un style. Mon école de samba donne, entre autres, des cours de Pagode et Samba Reggae, qui sont d’autres styles. En écoutant les extraits vous comprenez qu’autant l’un peut se jouer sur un coin de pelouse à 2 ou 3 (ou 4 ou 5) autant les deux autres faut être un peu plus (et ça fait plus de boucan)
Du coup, tout le week-end ça a été Pagode (toudou. toudoum. toudou. toudoum. ), Samba Reggae (tadatadata. tadatadata. tadatadatadatadatadatadata) et Samba Enredo (toum.chitoum. toumchitoutoum.chitoum), improvisé ou organisé, à toute heure, sur le sable au couché du soleil, en intérieur ou extérieur, au couché, au réveil, bref : à haute dose.
Et le soir, big fiesta.
Du coup, là, j’ai mal aux poignets, j’entends des breaks et des séquences dans chaque son, et je suis sourd (mais je m’en fous, j’ai la musique dans la tête)
Alors à la question « tu continue l’année prochaine ? », je répond que oui, carrément. Et ça change beaucoup beaucoup de choses pour moi.
Tracklist : « A Simplicidade do Rei », de Roberto Carlos, joué par Beija Flor, vainqueurs au Carnaval de Rio cette année. Nous nous entraînons pour le jouer à la fin de l’année.