Je pensais en être saturé, mais non : c’est que la dose n’était pas assez forte.
Faut dire qu’avec les batucadas et le carnaval de Paris j’avais mon lot de nouveauté. La capoeira, ma foi, avait un goût de déjà-vu, de répétitif. Du coup limite ça me gonflait d’allers aux entraînements.
Mais … il y a les festivals de Capoeira : ça se passe sur 3 ou 4 jours, et c’est entraînement le jour avec différents profs, et fête la nuit (avec ces mêmes profs). Et les entraînements, c’est 3 ou 4 cours qui se suivent, avec des profs différents. C’est intensif et ça permet de voir des mouvements différents, ou des manières différentes de faire les mouvements, d’apprendre d’autres enchaînements. Ça permet aussi de jouer contre des personnes différentes, de voir d’autres styles, de faire de nouvelles connaissances ou voir ceux qu’on ne voit pas beaucoup.
De se remettre les rythmes dans la tête, d’en apprendre d’autres, d’en faire à haute dose, de bien se crever, de s’apercevoir qu’il reste plein de choses à apprendre et un style à affiner. Bref, de progresser ; les cours « réguliers » permettent de travailler les bases, mais c’est dans les festivals qu’on apprend, comme disait mon prof.
La route est donc encore longue, et ça m’a « réconcilié » avec ce sport, moi qui ne supporte pas la répétition …