Buenos Aires

Ces petits facétieux de Aerolineas Argentinas, ne savant que foutre de leur journée, se sont amusé à annuler notre avion. Paraît qu’ils font ça tout le temps : ils ouvrent des avions à la vente puis les annulent comme ça, hop (pas assez de people inside ? ) Bref, rouspetage en règle en patientage 2h de plus.

Bonne news : j’avais mon appareil photo donc j’ai pu prendre des photos du couché de soleil. Pas aussi magnifique que depuis le Küar mais ça ira pour cette fois.

Arrivée à Buenos à 2h du mat’, les filles héritent d’un chauffeur de taxi sous ecsta’ et nous arrivons dans notre pire auberge du voyage. Du coup le lendemain matin on s’en casse en trouver une autre, et au final on finit dans la meilleur auberge de notre séjour (la plus chère aussi). Question weather, c’est du loukoum : grand beau temps.

Nous passons notre après-midi à crapahuter. J’ai pris mon appareil photo, j’aurais pas dû : Buenos Aires n’a en soit rien à photographier. Ça ressemble à une ville des US, ou à Montréal, mais en plus moche : des rues qui se coupent à angle droit et qui forment des blocs de 100m x 100m (comme dans toutes les villes d’Argentine, apparemment ; idéal pour se repérer, mais monotone au possible), des places sans grand intérêt, dans avenues larges comme des autoroutes, des voitures et des publicités partout, une architecture banale. Tout du moins pour le centre …

Du coup on fini vers La Boca. La Boca donne un sacré sentiment de coupe-gorge. Et moi avec mon appareil à 100 000 € je me sens comme un steack au milieu de renards affamés. Ce ne sont que des sensations, mais confirmées par le guide (« n’y allez pas la nuit, rentrez en taxi, et de toutes façon les flics patrouillent à partir de 21h pour en dégager les touristes ») et une passante qui nous averti aimablement de ne pas continuer notre chemin par là où nous comptions aller. Du coup, hop, autre chemin. Et nous finissons par arriver où nous voulions : le coin du tango.

Ça ressemble au quartier Saint Michel, avec un peu de Montmartre, mais en bien plus petit : les gugus des bars vous alpaguent pour que vous alliez dans le leurs, ce qui a le dont de me soûler au delà de l’imaginable. Mais nous allons tout de même dans un des bars, non sans avoir fait le tour du quartier, pour y regarder … ledit tango !
Pas de mystères, c’est à peu près ce que vous pourriez imaginer. Clic-clac, quelques photos et nous voilà reparti pour fêter l’anniversaire d’Hichem.

Direction : le quartier Palermo Hollywood (plein de bars, restos, boites, et autres lieux de débauche) Notre choix de porte en premier sur un truc qui a l’air sympa, grand, mais absolument vide (et qui a l’air de faire bar+resto+boite) On s’enfile un petit verre sans vraiment croire que la zone pleine de tables au pied de notre carré VIP (privilège d’arriver tôt) vas de transformer en dancefloor. Donc on se casse direction un bar un peu plus loin, bien plus animé. On y reste quelque temps pour profiter de l’happy hour.

Ah, faut que je raconte : l’happy hour argentin dur jusqu’à 21h, voir parfois 23h, comme ce fut le cas pour notre bar. Ça trompe pas sur le rythme de vie des sorteurs de ce pays…

Happy hour passé nous décidons de bouger notre corps. Direction : un autre bar. Une douce mélodie émanant d’un bar pas si plein me fait pousser les compagnons dans ce lieu à la lumière tamisée, et hop nous voilà à danser sur de l’electro-house. Les filles ne tiennent pas le choc et une fois sortie du bar 2 d’entre elles rejoignent leur plumard (conseil de voyageur festif : toujours prendre la carte de l’auberge à laquelle vous créchez ; même complétement tricard dans un pays à l’alphabet étrange elle vous permettra au taxi de vous ramener chez vous) Et nous finissons à 3 dans le premier bar/resto/boite dans lequel nous étions entré, laquelle s’est effectivement transformé en lieu de tremoussage.

Une fois péniblement retourné à l’hôtel, nous donnons prudemment rendez-vous aux filles à 14h quelque part dans Buenos Aires.

Dîner à Palermo, et il se produit un truc étrange : notre resto est situé en hauteur, et j’ai pleine vue sur le carrefour en contrebas. Je me surprend à ne pas cesser de le regarder, jusqu’à m’en hypnotiser … pour le reste de la journée. C’est dans un état de contemplation béate, et plongé dans mes pensées, que je suis mes compagnons à bonne distance à travers différents parcs de la ville.

Okay … Pour être honnête il faut avouer que je faisais AUSSI la gueule suite à l’accumulation de différentes toutes petites piques, remarques, bouts de discussions et situations. Pas très boudh, ça, et j’explose finalement dans le resto du soir (splendide, au demeurant) Sorry, les amis ; je m’en veux de m’être mis en pétard ainsi. Je crois qu’il y a des sujets dont je ne parlerai définitivement plus, étant dans l’incapacité de me faire comprendre…

La sale humeur passe et le lendemain Camille retrouve le Gab du début. Sauf que c’est le dernier jour : rien de prévu. Nous glandouillons donc dans différents endroits de la ville, Hichem vexé de ne pas participer à une course à pied qui avait lieu ce jour, MS et moi vénèrent de partir le soir d’une mega teuf : Creamfields (Carl Cox, Guetta; Faithless, Paul van Dyk, and co)
Aerolinas nous gratifie généreusement du même avion pourri qu’à l’aller (bouffe naze, pas de télé dans les sièges), et le BA-Paris se passe sans encombres. J’en profite pour éclater complétement « La réalité de la réalité », de Paul Watzlawick. Sorry, Nietzsche, je t’ai fais une infidélité le temps d’un trajet…

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