Première fois que je quitte un bar aussi tôt, mais pas ma faute: trop oppressé, trop de monde, pas mon monde, not my mind, trop de crochets, je craignais d’être mauvaise compagnie alors j’ai fui comme l’éclair.
(I should have not)
Énervé que je fus pour je (ne) sais quelle raison, casque sur les oreilles, je me suis engoncé.
Son dans les oreilles, j’ai fermé les yeux et je fus parcouru de frissons
Tous mes sens saturés (poings serrés, yeux fermés, bouche scellée, respiration haletée, oreilles inondées) je percevais la vie en séparé.
La musique seule me lavait, la musique seule me calmait. Plus forte que mes pensées, la musique me remplissait.
Who goes there?
Moi, juste moi, étrangement: personne d’autres.
So what? Am I the only one in that body? Il semblerait que oui.
Et un souvenir me revient: Pourquoi tu n’y vas pas? Comme ça je te foutrai la paix?
Respiration … Ce ne sont que des vues de l’esprit, angel, des constructions.
Respire, ce n’est pas ce soir que tu vas mourire.
So what? Who is there? Je ne vois personne, je ne vois que des pantins qui boitent.
Who goes there? Qui es-tu? Who are you?
Qui est là? Non, personne; j’ai rêvé, oui.
Ou trop de monde. Mais que fous-je ici? Pourquoi je me suis barré, aussi? La soirée s’annonçait bien: du beau monde, et c’est rare. Mais moi je n’y étais pas. L’alcool aurait pu aidé, mais les rencontres auraient été d’une autre qualité. Alors je suis parti me réfugier, et ce n’était pas une bonne idée…