Tu fini de grimper ta pente, la tête dans les nuages. Tu as un peu chaud (la pente était un peu raide), perdu dans tes pensées.
Arrivé au bout, un vent un peu frais te surprend. L’odeur un peu métallique, un peu humide, te fais dire que ça y est, tu es arrivé au sommet de la crête. Des souvenirs affluent, se mélangent aux impressions qui les ont générées. Un sourire commence à faire fléchir tes lèves. Tu lève le nez pour contempler le paysage.
Et tu t’aperçois que tu es à la Défense.
Le sourire meurt, les souvenirs continue leur expansion dans les impressions qui sont pourtant toujours réelles.